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Comédiens sans le savoir


De Frydman Charles, le 18 novembre 2022 à 07:13
Note du film : 6/6

Dans la première partie du film Henri Plantin est un bon guide touristique dans le Paris de 1966. La Samaritaine a connu bien des péripéties depuis 1966.Déclin,En 1986, La Samaritaine de luxe est transformée en immeuble de bureaux et commerces,fermeture, travaux, reouverture en 2021 . Ci-après la Samaritaine en 2011 après sa fermeture (wikipedia)

.A 28 mn , dans la rue ,Plantin chante à Pat de façon étonnante la contine "une souris verte .Pat "tu en connais une autre ?" Henri "je ne connais que celle là". Vers 45 mn Cogaille trouve un côté enfantin à Henri Plantin qui fait une réflexion sur le tombeau de Napoléon "si Napoléon n’avait pas été enterré aux invalides…" Cogaille "Si le nez de Cleopatre avait été plus petit…Tu parles comme un gamin de 12 ans !" Plantin "Et alors? Il n'est jamais trop tard pour avoir 12 ans". Certes Azavour ne mesurait que 1 m 60, mais la taile moyenne à 12 ans est 1 m 50 ! J’ai noté une erreur de film à 1 h 15 mn 33 s : alors qu’Henri Plantin accède en haut d’une armoire pour chercher du thé pour Pat, on voit l’ombre du micro sur le mur se deplacer en haut à gauche de l'écran.


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De Impétueux, le 17 août 2019 à 15:06
Note du film : 4/6

Qu'est-ce qui manque à ce film de 1966 pour être ce dont je me souvenais et que je n'avais plus vu depuis sa sortie ? Qu'est-ce qui manque à Paris au mois d'août pour être aussi déchirant que son titre intense et la chanson composée par Georges Garvarentz, écrite et chantée par Charles Aznavour lors du générique de fin ? Un générique immobile qui, lui, est bien à la mesure de ce que devrait être tout le film, un petit coup de poignard dans le cœur et beaucoup d'amertume ? Sans doute un peu de cohérence et un trop grand éparpillement. Mais c'est bien, souvent très bien et même quelquefois touchant.

De fait, il y eut un temps où Paris, la ville toujours belle devenait, en plus, quelque chose comme étrange. C'était le temps où usines, ateliers et magasins fermaient tous en même temps et où le tourisme de masse n'avait pas ravagé le monde. Rituellement, aux lendemains du 15 août, les journaux publiaient une photographie de la place de la Concorde absolument déserte. C'est dans ce désert et dans les rues aux volets clos que Pierre Granier-Deferre filme une histoire simple et bête comme la tristesse.

Henri Plantin (Charles Aznavour) est un petit employé étriqué au rayon de la pêche des grands magasins de la Samaritaine, magasins où effectivement, on trouvait tout et qui sont en train de devenir un hôtel de luxe, entre autres choses. Pour on ne sait quelle raison, il ne peut partir en vacances à Concarneau avec sa femme (Etchika Choureau) et ses deux enfants. Occasion pour le provisoire homme seul de prévoir des apéritifs sages et des parties de pêche avec ses copains Cogaille, parasite urbain (Michel de Ré) et Civadusse, peintre sans acheteurs (Daniel Ivernel).

Mais un homme seul est toujours en mauvaise compagnie, selon Paul Valéry, qui ne fait que rejoindre là le Vae soli ! de l'Ecclésiaste (IV-10). Fortuitement, au sortir de son travail, quai de la Mégisserie, Plantin croise la route de Patricia Seagrave (Susan Hampshire), pépiante anglaise gracieuse à qui il montre le chemin du Panthéon puis séduit, ravi, grisé par l'aventure, le Luxembourg et Saint Germain des Prés. Dîner (chez Lipp, à l'étage, il me semble) puis reconduite jusqu'à l'hôtel de la jolie fille, aux alentours de la rue de Richelieu, vers la fontaine Molière.

Si l'on n'a pas lieu de penser qu'Henri Plantin soit un homme à bonnes fortunes ni même ait jamais songé à donner un coup de canif au contrat (comme on disait naguère), ce n'est pas tout à fait pareil pour Patricia. Elle vient de vivre une histoire d'amour douloureuse avec un William qu'on ne verra jamais ; une histoire dont elle n'est pas tout à fait sortie et dont on peut penser qu'elle ne sortira pas, parce qu'elle n'en a aucune envie.

Il y a quelque chose d'évident et d'inéluctable à ce qui va arriver. Henri s'est vite enflammé et Patricia va se prendre au jeu, parce que cette flamme l'amuse et la flatte (Henri lui a fait croire qu'il était un peintre célèbre) mais aussi pour fuir l'image de William et peut-être même pour passer le temps pendant les quelques jours de son contrat à Paris. Son employeur, le photographe Peter (Alan Scott) a beau la mettre en garde, rien n'y fait.

Les prises de vue à Paris s'achèvent et Patricia va retourner à Londres. Et Henri est prêt à la suivre, à quitter femme, enfants, copains, boulot. Mais la vie n'est pas faite comme ça. Et femme et enfants reviennent de Concarneau. Et c'est la fin de l'amour d'été…

Tout cela serait très bien et l'est aussi, dans une certaine mesure si ce n'était un peu hétéroclite. Sans doute le roman de René Fallet, dont est adapté le film est-il ainsi (je ne l'ai pas lu, mais le récit est bien dans sa manière). Seulement, au cinéma, les interventions drolatiques des copains sont, à mon sens un peu trop présentes et rompent la fluidité de la progression de ce qui n'est pas vraiment un drame mais qui restera comme une coulée d'eau grise et une blessure à quoi on s'accoutumera, mais qui se réveillera et brûlera de temps en temps. Durement, peut-être même.


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À quand le DVD ?


De Impétueux, le 15 octobre 2011 à 19:17
Note du film : 4/6

@ Arca : Mais oui, Miracle à Milan est paru ; mais je crains que l'édition soit assez minimale : elle est de Galeshka Moraviov, qui a donné les films de Rossellini sans beaucoup de soin…

@ Ciné197 : La Convention de Berne du 9 septembre 1886, signée par 164 pays, instaure une protection des œuvres publiées comme non publiées, sans formalité d'enregistrement, mais les États peuvent exiger qu'elles fassent l'objet d'une fixation matérielle2,3. La Convention prévoit la reconnaissance du droit moral par les États signataires, et impose une durée de protection minimale de cinquante ans post mortem

En tant qu'État-Membre de l'Union européenne, la France a transposé dans son droit interne diverses directives européennes, notamment la directive 93/98/EEC harmonisant la durée du droit d'auteur à 70 ans après la mort de l'auteur, et la directive 2001/29/EC qui crée notamment le régime juridique des « mesures techniques de protection.

Ces deux sources, émanant de Wikipédia, montrent, s'il en était encore besoin, que la France – et donc le ministère de la Culture – n'a pas la possibilité d'imposer une édition à qui n'en veut pas. La propriété intellectuelle fait d'ailleurs l'objet de dispositions codifiées où je vous renvoie Ciné197, puisque vous semblez ne pas vouloir comprendre [http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode(..)].

Pourquoi les ayant-droits n'éditent pas ? Par malfaisance, indifférence, bisbilles internes, volonté de faire monter les enchères, jalousies ? Voilà qui dépend des œuvres…

Quant à dire que Paris au mois d'août, qui n'est que de 1966, n'intéressera plus grand monde, s'il est édité dans plusieurs années… quelle idée ! Il y a beaucoup d'éditions de films du début du parlant, voire du muet… Nous avons de la marge…

Et un remake ? Qui sera aussi mauvais que Les choristes, Le Schpountz, Le deuxième souffle ou La guerre des boutons ? Tout ça glisse comme de l'eau sur les plumes d'un canard… Et puis, d'une certaine façon, c'est l'hommage que le vice rend à la vertu… comme disait, parlant de l'hypocrisie, le regretté Duc de La Rochefoucauld qui, est toujours lu, 331 ans après sa mort….


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De CINE197, le 15 octobre 2011 à 09:53

Les seules personnes susceptibles de faire évoluer ces situations intolérables, je pense, se trouvent au Ministére de la Culture.En plus, ce que je ne comprends pas vis à vis de ces fameux "droits" : un film au placard ne rapporte rien, un film dans les bacs rapporte, c'est d'une logique déconcertante… 45 aprés il va finir par ne plus interresser que quelques uns d'entre nous qui vont disparaître et qui font encore de la pub pour le voir. Ou alors peut-être qu'un jour un réalisateur de talent fera un remake…je suis intiment convaincu qu'il aurait du succés auprés d'une population romantique qui réve encore.


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