Province du Bengale, 1942/43. Ananga se baigne dans l'étang. Elle porte son sari comme le veut la tradition. Insouciante, elle s'émerveille du spectacle de cinq avions passant dans le ciel. Son amie Chutki et une autre jeune fille la rejoignent. Ananga est la ravissante épouse de Gangacharan, le seul brahmane du village. Jouant de la naïveté des paysans, il est, tour à tour, médecin, instituteur et prêtre, percevant au passage de larges rétributions en nature, souvent du riz. Un matin, alors qu'il " enseigne " à l'école, un paysan vient lui annoncer qu'une épidémie de choléra s'est déclenchée. Une parodie de cérémonie et quelques conseils d'hygiène lui offrent l'occasion de recevoir de nouveaux cadeaux. Le soir venu, de retour au village, un mendiant lui apprend que les Japonais occupent désormais Singapour. Le prix du riz monte et l'on parle déjà de famine. Le lendemain, Biswas, l'épicier, lui confirme les informations, lui-même ne veut plus vendre de kérosène. Gangacharan retrouve le vieux mendiant qui lui explique que les Japonais ont pris la Birmanie. Le riz est réservé en priorité aux soldats, il se fait rare, les cours grimpent de plus en plus. Au village, le magasin est pillé. C'est la famine. D'une caste privilégiée, Gangacharan et Ananga ont encore quelques provisions -, mais Chutki avoue manger des escargots d'eau. Ananga, Chutki et une amie partent chercher des racines comestibles. Ananga manque d'être violée. Chutki se donne à Jadu en échange d'une poignée de riz. Biswas, soupçonné de stocker du riz en cachette est attaqué une nuit. Chutki part avec Jadu, l'ouvrier au visage brûlé, Moti, une amie d'Ananga, intouchable comme elle, se meurt de faim. Devant leur demeure, Ananga et Gangacharan voient arriver le vieux mendiant accompagné des siens. Désormais, ils seront dix à essayer de vivre… où plutôt onze, car Ananga avoue qu'elle est enceinte.
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