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Alchimie ?


De Nadine Mouk, le 11 février 2016 à 20:19
Note du film : 5/6

Qu'elle passe même une nuit avec ce brave homme, touchée par la douceur du soir et un coup de gnôle en trop, je l'admets aussi.

Sauf que là, vous nous parlez d'une histoire de fesses quelque peu énivrée. Fortunat est une histoire d'amour qui confirme que le coeur a ses raisons que la raison ignore….. Bon rétablissement !


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De Impétueux, le 11 février 2016 à 18:41
Note du film : 3/6

Revenu de quelques jours d'hôpital, je découvre votre message, Nadine Mouk et, comme vous m'y citez, j'ai plaisir à vous répondre, en maintenant – ô combien ! – mon point de vue (qui est celui, d'ailleurs aussi, de notre excellent PMJarriq).

Un bon nombre d'exemples de couples apparemment physiquement mal assortis ne le sont qu'en apparence : qui peut dire, par exemple, que Geoffroy de Peyrac/Robert Hossein, si balafré et claudicant qu'il est n'est pas autant et plus séduisant que Philippe de Plessis-Bellière/Claude Giraud, Calembredaine/Giuliano Gemma, le Roi Louis XIV/jacques Toja, le Bey/Sami Frey (j'en oublie sûrement…).

Dans L'Africain, outre que Philippe Noiret, sans avoir de beauté régulière est fichtrement séduisant aussi en tant que tel, je vous rappelle qu'il est, à la base, le mari de Catherine Deneuve, qu'il a quitté.

Dans En cas de malheur, en sus de la même observation pour Jean Gabin, qui a tout de même tenu dans ses bras les plus belles femmes du cinéma (et déjà même avant qu'il ne soit célèbre), je vous fais remarquer qu'Yvette/Brigitte Bardot vient clairement se prostituer à lui tout en demeurant amoureuse de Mazett/Franco Interlenghi.

Je n'ai pas vu Combien tu m'aimes, mais je constate que c'est de Bertrand Blier qui, mettant en scène la belle Monica Bellucci et Bernard Campan faufile entre eux une histoire d'amour, si je comprends bien. Mais Blier nous avait déjà fait le coup avec l'absurde Trop belle pour toiGérard Depardieu délaissait Carole Bouquet pour Josiane Balasko. J'ai dû écrire sur le fil de ce film qu'on peut comprendre préférer une belle fille vulgaire à la Béatrice Dalle à une beauté plus froide, mais qu'on ne préfère pas l'insignifiance à la splendeur.

Et c'est pourquoi l'argument de Fortunat ne marche pas. Moins en raison du physique de Bourvil que de son insignifiance gentille (je parle du rôle, évidemment, nullement de l'homme). Qu'il soit fou fondu d'elle, qu'elle soit touché par sa gentillesse, je veux bien. Qu'elle passe même une nuit avec ce brave homme, touchée par la douceur du soir et un coup de gnôle en trop, je l'admets aussi. Mais sauf à croire au Père Noël, je trouve bien dommage l'invraisemblance.

Cela dit, ça n'a aucune importance. Fortunat se laisse voir…


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