Accueil
Voici les derniers messages de ce forum :

Parfait et désabusé


De Frydman Charles, le 14 septembre 2023 à 06:48
Note du film : 6/6

Le film revient plusieurs fois sur ce qui se passe dans le laps de temps de la scène du hold-up et des diversions . De courts flash-blacks vus de plusieurs endroit differents . Bagarre au bar pour détourner l'attention des policiers. Nikki tire sur le cheval Red Lightning en tête au champs de course et Nikki est tué par un policier noir . Nikki se disait paraplégique et ne pas pouvoir quitter sa voiture, ce qui est surprenant car à l'époque il ne devait pas exister de voitures aménagées pour ce genre de handicap : 1981 première voiture aménagée ''1981 1ère installation d’un système d’aide à la conduite pour une personne paraplégique''. Aux États Unis cela devait être possible en 1956 Wheel chair car . Power supply is an Onan two-cylinder opposed engine developing 10 hp, 45 mph top ce genre de voiturette pouvait aller jusqu'à 45 miles par heure, soit environ 72 km/h. Néanmoins je doute que la voiture conduite par Nikki vers 57 mn ait pu être aménagée de la sorte !

Ci-après l'extrait vidéo Nikki est vu pour la première fois vers 31 mn. Il s’entraîne au tir et n’est évidemment pas paraplégique. Johnny cherche un bon tireur et le recrute pour tirer sur un cheval. Vers 54 mn il est debout avec le fusil dans un étui et entre dans la voiture.
Bizarre…vers 53 mn Johnny se tient à droite d’une porte "no admittance" (entrée interdite) un porte document à la main. Une foule de spectateurs regarde la bagarre en diversion au bar à ciel ouvert à proximité.
Vers 1 h 02 mn des policiers sortent par la porte "no admittance" , ils ont été appelés en renfort pour la bagarre. La foule est toujours là. Puis Johnny entre hors champ par la porte "no admitance".
accède par un escalier au bureau ou se trouvaient les policiers. Met un masque, récupère un fusil et va commettre son hold-up .


Répondre

De Impétueux, le 14 février 2011 à 18:30
Note du film : 5/6

On a déjà beaucoup glosé sur ce film où la patte du réalisateur est encore un peu incertaine, bien qu'on y trouve des partis-pris heureux et parfaitement assumés, mais de toute façon on ne perd jamais son temps à regarder un Kubrick, même si on l'a déjà vu plusieurs fois.

Au delà de l'anecdote et du montage habile du holdup, aussi complexe et minuté que ceux de tous les films du genre (du Rififi chez les hommes au Cercle rouge, en passant par Mélodie en sous-sol ou Topkapi, la palette est variée !), au delà de son habileté horlogère, il y a une originalité dans la façon de conter qui, d'emblée, annonce la maîtrise absolue des années qui vont suivre.

Et c'est bien de constater que la voix off de Dr. Folamour et de Barry Lyndon du narrateur omniscient et distant est déjà là : les personnages, si typés qu'ils sont, et si individualisés, ne sont tout de même que des jouets aux mains du Destin ; c'est bien de voir l'enchaînement millimétré de leurs rôles, alors que repasse en boucle l'appel du speaker au départ de la septième course et la mise en place des chevaux ; c'est bien, aussi, de voir que le puritanisme de Kubrick est déjà sensible, la machinerie subtile du casse étant déglinguée par la seule veulerie de Sherry Peatty (Marie Windsor).

Quelles imperfections, en sus de la fin, un peu trop convenue, dans l'envol (esthétiquement très réussie) du nuage de dollars ? (mais il est vrai que Mélodie en sous-sol, pourtant postérieur de six ans que j'avais vu avant L'ultime razzia, m'a d'une certaine façon vendu la mèche ? Peut-être une propension assez facile à faire que toute balle tue et que, lors de l'irruption de l'amant de Sherry et de son acolyte dans le repaire anxieux des complices, tout le monde se massacre en trois coups de cuillère à pot, à la seule exception de George Elisha Cook Jr. (blessé seulement !) qui va alors, d'un pas balbutiant, dézinguer sa femme infidèle.

Bon. Cela dit, on ne s'ennuie pas une seconde. Kubrick est (déjà) grand !


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0032 s. - 6 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter