Des forains donnent une représentation en plein vent. Mais lorsqu’un petit garçon, la sébile à la main, fait le tour de “l’honorable société”, tout le monde se disperse et la quête ne rapporte pas un sou. Le saltimbanque las et découragé, se laisse entraîner au cabaret. L’enfant rentre seul à la roulotte dans laquelle la mère agonise, faute de soins. Le médecin a prescrit des médicaments coûteux, une nourriture saine et abondante. L’enfant décroche sa mandoline et s’en va dans les rues. Deux petites filles, sortant d’une villa entourent le petit musicien ; la plus petite l’entraîne dans la maison où il fait recette. Il court chez le pharmacien, le boulanger, achète même une gerbe de fleurs et rentre, le cœur joyeux dans la roulotte. Mais en son absence, un drame s’est déroulé. Le père rentré ivre mort, cuve son vin au pied de la moribonde tandis que le clown qui l’avait entraîné au cabaret vole la montre, seule richesse de ces pauvres errants. À cette vue, la malade sort de son anéantissement. Une courte lutte s’engage et elle retombe sur l’oreiller, morte, étranglée. Le clown s’enfuit. À ce moment, l’enfant entre et découvre l’horrible forfait. Il appelle au secours. L’ivrogne se lève, dégrisé, fou de douleur tandis que les gendarmes arrivent. Le clown accuse le saltimbanque qui est arrêté et conduit en prison. Mais le clown, en proie au remords, fait un mouvement, perd l’équilibre et une hémorragie se déclare. Il mande en hâte le saltimbanque et les gendarmes et confesse son crime avant de mourir.
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