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Critique


De Steve Mcqueen, le 20 juin 2015 à 16:56
Note du film : 6/6

Un film qui met les nerfs (dentaires) du spectateur à rude épreuve…

La structure éclatée du scénario dans le premier tiers (on passe de New-York à Paris en passant par un pays d'Amérique du Sud), ainsi que les différents personnages (Babe Levy, Doc, Szell) dont les liens ne sont pas explicités au préalable, construisent un puzzle dont les pièces, une fois mises en place, se révèlent d'une redoutable efficacité.

Les séquences avec Doc baignent dans une paranoïa contagieuse, le danger semblant rôder partout dans ces décors à la fois majestueux et inquiétant, comme les marches d'escalier baignées dans la lumière de néons rouges dont parle Impétueux, qui prennent une allure presque fantastique grâce à l'ingéniosité des cadrages. La musique de Michael Small, insidieuse, vient renforcer le sentiment d'insécurité de plus en plus prégnant qui guette les protagonistes.

Szell (Laurence Olivier) semble une incarnation du Mal absolu, capable d'un sadisme soigneusement mis en oeuvre et préparé ( "c'est sans danger" répète t-il plusieurs fois avant la séance de torture dentaire infligée à Babe) comme d'une violence sur le vif ( la scène où il égorge le diamantaire juif).

Redoutable !


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De passioncine, le 26 février 2015 à 13:33
Note du film : 5/6

Je viens de revoir avec beaucoup de plaisir Marathon man de John Schlesinger cinéaste anglais adopté par l’Amérique. Le scénario est redoutable, bien qu'un peu compliqué parfois à suivre, ce qui explique ma note.

Par contre la mise en scène et les interprétations de Dustin Hoffman, Laurence Olivier et Roy Scheider sont tout à fait remarquables. Ce qui m'a frappé c'est le traitement des scènes de suspens qui font penser indiscutablement au grand Hitchcock, le maître incontesté en la matière.

La tension du spectateur est mise à l'épreuve de la même manière. La scène des puces avec la présence de cet inquiétant chinois, ainsi que la scène de l'attaque à l'hôtel avec ce même visage derrière le rideau de la chambre, me rappelle la scène de l'Albert Hall dans L'homme qui en savait trop, ou Mrs Danvers dans Rebecca toujours en train d'épier dans l'ombre d'une fenêtre.

Pour compléter, je dirais que le thème de l'homme innocent poursuivi par des agents doubles et des êtres malfaisants (ici un ancien nazi, souvent des espions) est un thème récurrent chez Hitchcock. N'oublions pas le personnage de l'appât féminin, joué par Marthe Keller qui bien que charmante, n'arrive pas au niveau des actrices tenant le même type de rôle, notamment dans les Enchaînés ou La Mort aux Trousses ou Ingrid Bergman et Eva Marie Saint sont sublimes.


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