Après avoir revu The servant en salle, je revois ma note à la hausse.
Ceci dit, l'ensemble n'est pas dépourvu de menus défauts. On peut déplorer quelques longueurs et le huis-clos peut se révéler un peu théâtral. La mise en scène peut paraître trop "concertée" et les plans sont presque trop soigneusement composés au détriment d'une certaine spontanéité.
The servant est un grand film, qui fut un tournant dans les carrières respectives de Losey, Pinter et Bogarde. Mais ce n'est pas, à mon humble avis, le point culminant de l'œuvre de Losey car Accident, Le messager, Temps sans pitié, Monsieur Klein ou encore Pour l'exemple sont de qualité égale voire supérieure.
Lourde perte. Si sa contribution au cinéma comme scénariste est décidément prestigieuse – fertile rencontre avec Losey, mais aussi The Last Tycoon et plusieurs autres – son génie fut d'abord théâtral. En tant que dramaturge Harold Pinter a poussé très loin l'art du non-dit, du double sens inquiétant, du malaise psychologique et social, du malentendu fatal, dans un "système" parfois proche du théâtre de l'absurde. Je croyais que son film Butley était adapté d'une de ses pièces mais c'est l'oeuvre d'un certain M. Gray. Par contre au cinéma The Homecoming de Peter Hall avec Ian Holm est censé avoir très bien reproduit à l'écran l'univers de Pinter.
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en salle, je revois ma note à la hausse.
est remarquable mais les autres comédiens sont également parfaits. Le scénario est passionnant: c'est une variation sur le dialectique du maître et de l'esclave. Une version moderne du pacte sur le mythe de Faust et du pacte avec le diable. 
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sont de qualité égale voire supérieure.
était adapté d'une de ses pièces mais c'est l'oeuvre d'un certain M. Gray. Par contre au cinéma The Homecoming de 
est censé avoir très bien reproduit à l'écran l'univers de