… J'ai choisi cette citation de Les Tontons flingueurs pour titrer mon message, mais là s'arrête la comparaison. C'est non seulement "du brutal", mais aussi du "très vulgaire" !

Très honnêtement, j'y suis allé pour voir ce que donnait Olivia Williams dans un rôle de "femme flic". Ensuite, sachant que Schwarzie était à la manœuvre, je m'étais dit que j'assisterais à un de ces polars musclés plutôt "mainstream" du genre Die Hard. Eh bien, je faisais fausse route.

Non content d'être un film d'une grossièreté sans nom, Sabotage est un polar cradingue, un de ses films dont les chroniqueurs de Télérama – le Télérama des années 60 – disaient qu'ils nous montraient "des ignominies" (allant parfois jusqu'à écrire : "N'allez pas au cinéma cette semaine !").

Souvent, avant de voir certains films, je jette un coup d'œil à la rubrique "Parents guide" du site IMDb (elle recense les scènes effrayantes, les scènes de violence, de sexe, d'usage de drogue et d'alcool, elle comptabilise aussi les grossièretés). Pour Sabotage, je n'y avais pas pensé. Bien mal m'en a pris. En violence et en gore, le film est noté 10 sur 10. Idem pour les grossièretés. Enfin, en termes de passages effrayants, on a un petit 8 sur 10.

En France, il paraît que le film a été interdit aux moins de 12 ans. 12 ans seulement ? Quel monde !