… et le studio Warner en 1943. Le scénario est en demi-teinte, l'histoire déroulée en 76 minutes, à toute vitesse, peine à convaincre. Mais la mise en scène de Walsh est de grande qualité. Il manque peut-être un acteur du calibre de Errol Flynn pour que Intrigues en Orient
soit de la même qualité que Sabotage à Berlin
(1942), ou Saboteur sans gloire
(1944) par exemple. L'œuvre de Walsh (plus de 100 films) est en soi un continent immense à explorer. Il suffit de consulter sa filmographie du début des années 1940 pour en mesurer la portée : quatre chefs d'œuvre, Gentleman Jim
(1942), The strawberry blonde
(1941), La charge fantastique
(1941), Aventures en Birmanie
(1945),…
Sorti en 1943, Intrigues en Orient apparaît comme un thriller propagandiste sans grande ambition puisque, pour Warner Bros., l'objectif est de surfer sur le triomphe remporté quelques mois auparavant par le Casablanca
de Michael Curtiz
. Et de fait, le scénario, qui se contente de développer une histoire d'espionnage superficielle et rocambolesque, est peu convaincant malgré l'apport de contributeurs aussi talentueux que W.R. Burnett
et Eric Ambler.
Par ailleurs, dans le rôle principal, George Raft
n'arrive pas à la cheville du grand Humphrey Bogart.
La présence de Sydney Greenstreet en méchant nazi et Peter Lorre
en espion soviétique, qui se plaisent tous les deux à malmener notre héros américain, achève de faire de Intrigues en Orient
un divertissement des plus agréables.
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