Ce court métrage d'une petite demi-heure figure sur le DVD de l'accablant Paris nous appartient
de Jacques Rivette.
Un de mes grands défauts étant de ne jamais négliger de boire le calice jusqu'à la lie, j'ai regardé ça, qui se voudrait être un marivaudage élégant et qui n'est qu'un petit travail de fin d'année pour étudiant en cinéma.
Filmé par Rohmer
en complément d'un de ses Contes moraux, Le coup du berger
aurait pu, j'en suis sûr, être un de ces bijoux d'esprit où l'ingéniosité de l'intrigue et la ciselure des dialogues auraient fait passer la parcimonie des moyens ; mais Rivette
n'a pas le quart du tiers du talent de son camarade des Cahiers du cinéma et c'est un machin assez insignifiant que l'on voit, avec le jeune Brialy,
la jolie Anne Doat
et, en silhouettes, Godard,
Truffaut
et Chabrol.
Réservé aux ethnographes amateurs de ce que fut le vain cinéma de la Nouvelle vague.