Qu'est ce qui reste, si on n'apprécie pas Trénet ? Soyons francs : pas grand chose, à moins qu'on soit un collectionneur compulsif des apparitions au cinéma de Margo Lion,
de Jean Tissier
ou de Julien Carette
qui sont loin d'êtres parcimonieuses ; ou alors qu'on apprécie les minois plus rares et tellement gracieux de Janine Darcey
et de Nina Sinclair qui seront l'une et l'autre, en 1939, deux des biches d'Entrée des artistes
de Marc Allégret.
Tout cela n'est donc que prétexte à numéros chantés et à farandoles joyeuses. On en serait naturellement ravi, si on aime le genre, si on ne songeait que 1938, l'année de sortie du film, est également celle de l'Anschluss et des accords de Munich.
On ne pouvait guère mieux préparer les orages d'acier qui, deux ans plus tard…
ceux qui n'apprécient pas Charles Trénet (aussi incroyable que ça puisse paraître)
J'affirme ici que certaines chansons de Charles Trenet ont déclenché les plus grandes émotions de ma vie
L'oiseau des vacances
Que veux tu que je te dise, maman ?
Marie, tu dors..
Qu'est devenue la madelon
La mer
mes jeunes années
Lorelei….
pour ne citer qu'elles. Et, à l'instar de l'écrivain Louis Ferdinand Celine, rien de ce qui a été reproché à ce chanteur ne m'ôtera une once d'émotion..
Page générée en 0.0031 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter