Le titre laissait présager une sorte de film de brousse à la française, se déroulant dans des territoires exotiques, alors possessions européennes… Au pire de la reconstitution de studio.
En vérité, seul le premier quart d'heure se passe dans une mine nord-africaine je crois. Puis c'est l'ennui, rien que l'ennui dans des salons bourgeois et une prison reconstituée à Saint-Maurice.
Le film s'enlise dans des dialogues insipides que personne ne parvient à faire décoller, l'apparition de Rignault n'est pas mal mais si courte. Ce film n'ajoute rien à la gloire de Francen,
Gisèle Casadesus
pouvait espérer mieux pour son premier film, ici en compagnie de Lucien Pascal, son époux à la ville.
On ne sauve qu'une chose, l'intervention d'un Jean Marais
de 21 ans déjà très prometteur et que le générique crédite simplement "Maray"… Connaissait-il déjà Cocteau à cette époque ?
Non, jean Marais n'a connu Cocteau
qu'en 1937 quand ce dernier lui permit de se faire connaitre avec Œdipe Roi
que le poète avait ré-écrit. Avant que d'enchainer assez vite avec Les Parents terribles,
toujours au théâtre, le film ne voyant le jour qu'en 1948.. Mais attention, Florian, ne parlez pas trop fort de Jean Marais
(dont je suis fan) dans ces colonnes et encore moins fort de Cocteau
! Des mauvaises langues, des couche-tôt, autant dire des malfaisants, reprochent au premier de n'être qu'un gros lourdingue et accusent le second de n'avoir écrit que des nouilleries esthétisantes ! Parlez bas, Ami…
Le premier film de Gisèle casadesus ? J'ai vu, il y a peu, son dernier : La tête en friche
que je vous conseille vivement, et je me demandais comment elle pouvait être, jeune. Je doute qu'elle soit laide. Pour être aussi belle dans ce film et à plus d'âge…
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