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Forum : La Chaleur du sein

Sujet : Critique


De dumbledore, le 21 juin 2004 à 09:40
Note du film : 2/6

Le cinéma français s'est nourri, souvent sauvagement, du théâtre. Ce n'est pas vraiment un secret, mais le manque d'inspiration du cinéma français a souvent été pallié par le théâtre, que ce soit à l'époque des "Films d'Arts" de Pathé ou dans les années 30. La Chaleur du Sein est un parfait exemple de tout un pan du cinéma français, pas vraiment inspiré mais solidement réalisé.

La pièce n'est pas formidable, mais démarre tout de même sur un point de départ plaisant : sur son lit d'hôpital, un jeune homme de 18 ans convalescent voit arriver trois fois une femme, d'âge différent, et qui se présente comme sa mère. Entouré par cette univers féminin et forcément jacassant, le jeune homme souffre d'une relation compliquée avec… une jeune femme. Suicide d'un amour pour un jeune homme dont le père (Michel Simon) est par ailleurs homme à avoir une vie amoureuse plutôt catastrophique.

Malheureusement, le point de départ ne donne rien de folichon. Les scènes sont attendues et prévisibles, comme la construction des personnages (a l'instar de ces trois femmes proposant trois personnalités opposés et trois facettes différentes de la figure de la mère). Le film est très bavard avec beaucoup de mots d'auteurs qu'on entend venir de loin et qui ne sont pas forcément très bon. Le huis-clos du théâtre est pesant, d'autant plus pesant que le réalisateur essaye de le casser avec lourdeur. Ainsi durant tout le début, le premier acte en somme, on a des scènes parallèles de Michel Simon sur un bateau en train de draguer. Scènes à la fois inutiles et maladroites dans le rythme du film.

Tout respire l'artificiel. Le film est loin d'être inoubliable et ne vaut de rester que pour la présence commune du monstre Michel Simon et de la charmante gouailleuse Arletty.


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De Impétueux, le 4 septembre 2007 à 23:37
Note du film : 1/6

Ah, non, Dumbledore, vous oubliez, parmi les charmes de cette Chaleur du sein en tous points très oubliable, vous oubliez la gracieuse ritournelle distillée avec un talent fou au cabaret par la chanteuse aimée du jeune Gilbert (Jean Paqui qui, sous le nom de Chevalier d'Orgeix fit ensuite une carrière hippique internationale, obtenant même une médaille de bronze aux J.O. de Londres en 48).

Ah, les p'tits cochons
Les p'tits cochons
Les p'tits cochons
Qu'ils sont mignons
Avec leur queue en tire-bouchon !''

On voit par là qu'on atteint des sommets.

Bien franchement, qu'est-ce qui a pris aux éditions MK2, d'ordinaire bien inspirées, de faire restaurer (à grand mal, est-il indiqué) une pareille nullité ? Tant et tant de films du passé attendent d'être tirés des limbes, et ce tout petit film insignifiant, où même la grande Marguerite Moreno parvient à être exaspérante est exhumé avec des suppléments (peu intéressants il est vrai) ! On s'y perd !

C'est totalement ennuyeux, assez ridicule, même, filmé à la va-vite, sans idée et sans conscience professionnelle. Jean Boyer fera beaucoup mieux ensuite, notamment avec le charmant Nous irons à Paris, mais se contente, là, de tirer à la ligne.

Et il faut vraiment beaucoup aimer Michel Simon et Arletty pour ne pas briser le DVD en mille morceaux


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De droudrou, le 5 septembre 2007 à 09:10

Dites donc, Impétueux ! Vous vous relachez ! Ou vous reprenez quelques jours de vacances ensoleillées (nous sommes en septembre !) ou vous pensez sérieusement à la retraite !…


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De Impétueux, le 5 septembre 2007 à 10:08
Note du film : 1/6

Je saisis mal ! Je me relâche parce que je classe aux rangs des chefs-d'oeuvre immortels de la poésie française la ritournelle des Petits cochons ?

Dans l'accablement d'ennui que m'a fait subir ce film, le comique involontaire de la scène de cabaret m'a simplement fait lever une paupière, vite refermée ensuite…


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De droudrou, le 5 septembre 2007 à 12:49

et après avoir roupillé indûment pendant le film vous venez ensuite déposer une critique sur DVDToile….. Mais, mon cher Impétueux : des prolongements de vacances s'avèrent indispensables ! Il y a là un réel relâchement !


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De Impétueux, le 5 septembre 2007 à 18:00
Note du film : 1/6

A nos âges, cher Droudrou, vous savez bien qu'on ne dort que d'un oeil ! Croyez bien que, au contraire de Printemps, été, automne, hiver… et printemps où j'avais bien roupillé, je n'ai pas raté une image ou une réplique de cette lourdingue Chaleur du sein ! (d'autant que j'ai un faible pour Arletty).


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De droudrou, le 5 septembre 2007 à 19:23

Comment ? Vous avez roupillé pour Printemps, été, automne, hiver… et printemps Ah bon !… Bon !


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De Impétueux, le 5 septembre 2007 à 21:15
Note du film : 1/6

Mais oui ! Relisez le forum de ce film (sur quoi vous étiez, d'ailleurs, intervenu) !


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De Tamatoa, le 1er octobre 2012 à 02:00
Note du film : 2/6

Ah ! Merci, Tamatoa, de m'annoncer La chaleur du sein… Mais hélas, outre que le produit est paru en DVD, je vous préviens amicalement que c'est une daube infâme ! ( Impétueux Sur le fil de Divine )

Ah oui ! Ah…. Oui ! Aie ! Aie ! Aie ! En effet ! J'ai vu…Ainsi donc, La sentence, Garence, Madame Chabert, Monsieur Durant et Tante Jeanne se sont reunis pour tourner cette presque bouse…Comme quoi la reunion de merveilleux acteurs peut tourner au… presque désastre. Oui, curieuse et pas très heureuse alchimie théâtre/cinoche.

Ah ! Les cochons ! Ah ! les pt'its cochons !..

Mais chose promise, chose due ( Egalement sur le fil de Divine ):

Et maintenant, chers téléspectateurs et tateutes, à l'intention des vieilles barbes, à la narcose écrasante, qui hantent cet excellent forum, je vous annonce que dimanche prochain, le cinéma de minuit vous proposera Les amours de minuit, un film de 1930, de Marc Allegret


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