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Sujet : Un grand Chabrol


De fretyl, le 15 juillet 2009 à 21:40
Note du film : 5/6

Loin d'être satirique La cérémonie constitue une charge extrêmement violente contre la bourgeoisie provinciale que Chabrol a professé détesté pendant toute sa carrière et qu'il avait déjà raillé dans de nombreux films.
Ici on est moins dans le suspens Hitchockien si cher à Chabrol, mais dans le film politique et social. On finit même par se demander si Chabrol n'a pas des tendances communistes !
La meilleure chose permettant au film de fonctionner pleinement, malgré quelques baisses de régime et une ambiance un peut trop froide et automnale, c'est bien sûr le portrait en dehors de la caricature d'une famille bourgeoise provinciale. Sans tirer dessus ou sombrer dans la romance Chabrol dans son analyse épluche une série de défauts ; c'est surtout un égoïsme presque inconscient ou une prétention inouïe qui son regardés à la loupe. Cette famille, assez loin d'être des salauds, ou même, loin de se considérer comme en étant, est en réalité extrêmement charmante et sympathique. Croyant continuellement bien faire pour la bonne qu'ils ont engagés Sandrine Bonnaire (qui cache quelque chose) et qu'ils n'imaginent pas par des fondamentaux de gauche socialiste, et peut-être même (vu le look de leur fils ado) post-soixanthuitard, traité en esclave, à qui ils offrent généreusement la vieille télé et cloître au grenier dans une petite chambre, sans le moindre sentiment d'humiliation.
Avant son arrivé la famille s'interroge d'ailleurs sur l'utilisation du mot "bonne" ; bonneBonne à tout faire, quelle horreur… Mais plus tard se félicite de la voir travailler toute la journée et de ne même pas avoir besoin de lui parler !

Puis arrive Isabelle Huppert mi clocharde, c'est presque elle la véritable méchante dans le film. Pleine de préjugés contre cette famille, dont elle jalouse la richesse ; elle montera Sandrine Bonnaire une fois devenu son ami contre eux.
Puis les deux femmes par un sentiment de haine refoulé se déchaîneront avec des fusils de chasse sur cette famille et leurs enfants… Geste impulsif et non prémédité, qui cache aussi un réflexe révolutionnaire libérateur.

De cette observation d'une nouvelle lutte des classes Chabrol réussit deux choses : A mettre à coup sûr le bourgeois, mal à l'aise devant un portrait qui lui ressemble sûrement, à se rapprocher du Théorème de Pasolini et a montrer la nécessite de culture et d'enseignement dans les sociétés en crises. Le pouvoir et l'argent appartiennent toujours à ceux qui ont la maîtrise du langage. Un film psychologiquement, politiquement, dramatiquement, fort…


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De Arca1943, le 16 juillet 2009 à 02:33
Note du film : 5/6

« Geste impulsif et non prémédité, qui cache aussi un réflexe révolutionnaire libérateur. De cette observation d'une nouvelle lutte des classes… »

A-hem. Là commence votre interprétation, dirais-je, avec cette analyse presque marxisante. Mais je crois que si ce Chabrol est un grand cru, c'est entre autres parce qu'il a su ménager une belle part d'ombre, suggérer même tout un inquiétant labyrinthe moral quand il s'agit de suivre les motivations des deux complices en sociopathie (faut dire qu'il avait pour cela les interprètes idéales !). Prendre en grippe un couple de "bourgeois" est une chose, les liquider à la lupara en est une autre. C'est aussi un film sur la folie homicide, et il était important de ne pas trop charger ce couple BCBG de province afin de bien garder la disproportion entre la cause et l'effet. Ces bourgeois ne sont pas les monstres moraux qu'on trouve dans plusieurs Chabrol, mais des gens, ma foi, bien ordinaires; et le choix du regretté Jean-Pierre Cassel, acteur au don de sympathie inné, me semble aller dans ce sens. Ils ne sont pas toujours très aimables, c'est sûr, mais il n'y pas la moindre poetic justice dans leur mort : c'est juste odieux. Je ne me rappelle plus dans quel film – je crois que c'est un épisode de Die Hard – il y a une bombe à retardement dont le mécanisme est fondé sur l'entrée en contact de deux liquides. Eh bien, je vois les personnages de Bonnaire et Huppert un peu comme ça : tant qu'elles sont séparées, ça peut aller, mais si jamais elles se rencontrent…


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De kfigaro, le 16 juillet 2009 à 09:34
Note du film : 6/6

J'aurais tendance à me placer plutôt du côté de Fretyl pour le coup. Même si ce couple de bourgeois semble assez sympathique et bon enfant, il n'en reste pas moins que la violence symbolique envers la "dominée" (ici la bonne incarnée par Sandrine Bonnaire) est flagrante et sans la moindre trace d'esprit soixante-huitard (le fait qu'on la cloître dans cette chambre minuscule à l'écart – comme du reste, ça s'est toujours fait dans les maisons bourgeoises de province, ma tante ayant exercé comme domestique à Poitiers lorsque j'avais 7 ou 8 ans, j'en sais quelque chose, mais aussi la condescendance évidente de la fille de la famille lorsqu'elle s'aperçoit que la bonne est analphabète, les jugements rigides des patrons sur ses fréquentations, etc…)

Bref, ça reste tout de même une vraie charge sociale sur les structures même de la bourgeoisie (et ce dans son ensemble) et pas seulement un film sur la montée de la barbarie dans les petites villes de province (même si c'est vrai que la rencontre entre Bonnaire et Huppert a clairement fait office de "détonateur").


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De Impétueux, le 16 juillet 2009 à 18:48
Note du film : 4/6

Je n'ai pas vu le film de Chabrol, mais je le sais (très) librement inspiré de l'histoire des meurtrières sœurs Papin, dont le crime d'une violence inouïe a été adapté plusieurs fois au cinéma, avec notamment Les Abysses de Nikos Papatakis et, plus récemment Les blessures assassines de Jean-Pierre Denis. Et, à chaque fois la névrose obsessionnelle de Christine et Léa Papin est presque justifiée par la lutte des classes…

Que la bourgeoisie, grande ou petite, de Paris ou de province soit miteuse et hautaine n'est sûrement pas faux ; mais elle n'est pas plus haïssable que le prolétariat, l'aristocratie, le clergé, la paysannerie, le monde du commerce, les intellectuels, les artistes ou je ne sais quoi. En d'autres termes, si les classes dirigeantes ne sont pas de droit divin, les classes laborieuses ne sont pas d'immaculée conception.

Cependant la haine de soi, péché majeur de notre époque honteuse d'elle-même, n'est jamais mieux mise en valeur que dans l'onanisme cérébral du bourgeois devenu artiste ; que Claude Chabrol, fils de pharmaciens – ce qu'on ne peut qu'à l'extrême limite considérer comme un métier manuel – ait passé toute sa carrière à vilipender la classe sociale d'où il vient est sûrement psychanalytiquement intéressant, mais de portée finalement minime…

Ce qui serait intéressant davantage, ce serait un film au vitriol sur ce qu'il est devenu, sur ce que sont devenus Jean-Luc Godard, fils de médecin, petit-fils de banquier, Jacques Rivette, fils (encore !) de pharmacien, ou serait devenu François Truffaut, enfant naturel d'un dentiste, et enfant reconnu d'un architecte… Quant à Louis Malle, petit-fils des sucreries Béghin…


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De kfigaro, le 17 juillet 2009 à 09:11
Note du film : 6/6

Très juste mais il reste un détail cocasse : en dehors de Truffaut, Chabrol et Malle (auteurs d'ouvrages plutôt grand public, multi-diffusés à la télévision donc reçus comme tels parmi un public très hétérogène sur le plan social), des gens comme Godard (à l'exception de ses premiers films, et encore…) mais surtout Rivette sont considérés comme des cinéastes "consacrés" car s'attachant à produire des oeuvres difficiles, cérébrales, volontiers abstraites et à plusieurs niveaux de lecture, en bref, des films à "clés", élitistes, exigeants donc "légitimes" sur le plan culturel et – sur le plan statistique – le plus souvent destinés – si l'on prend à la lettre la sociologie critique de Bourdieu et ses suiveurs (Lahire et co…) – à être surtout "consommés" soit par des héritiers d'origine bourgeoise (qui ont incorporés ces "clés" dont la culture humaniste, les clins d'oeil et le "détachement" nécessaire à la compréhension intime de tels films) soit – à défaut – par la frange non héritière la plus instruite (universitaires, étudiants, enseignants, etc…) de la population française…

Comme quoi, on ne peut – en réalité – dissocier totalement le fond et la forme des films des origines sociales de leurs auteurs : dans le premier cas, on peut avoir à faire à des cinéastes qui se moquent ou critiquent de façon virulente leur milieu d'origine (c'est évidemment le cas chez Chabrol mais également chez Truffaut dans une moindre mesure : cf l'hypocrisie du mari volage dans "La peau douce", et peut être aussi chez Malle : cf "Le souffle au coeur" ou "Le voleur" – deux films à revoir pour ma part), dans le second cas, des cinéastes d'origine bourgeoise paradoxalement bien souvent marxistes créant des films d'avant garde et élitistes qui ne sont pas réellement appréciés par le public le plus "dominé" et qui sont souvent "récupérés" par les spectateurs qui détiennent le plus de capitaux (et en premier lieu le capital culturel !).


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De vincentp, le 3 août 2009 à 23:04
Note du film : 4/6

Assez d'accord avec les arguments de Impétueux. En désaccord avec Frétyl : pas un grand Chabrol.

Chabrol s'en prend à la petite ou moyenne bourgeoisie de province, mais ce qui fut intéressant dans les années soixante-dix, ou il me semble avoir réalisé ses films les plus intéressants, tourne ici un peu (voire beaucoup) à vide. On est en présence d'un système bien rodé, efficace pour produire un spectacle, attirer le public, mais les idées développées, déjà vues 100 fois, peinent par moments à convaincre. Un système à bout de souffle et des idées peu nuancées, caricaturales (voir le personnage du curé grotesque).

Reste que le jeu des actrices (Bonnaire, et surtout Isabelle Huppert) est excellent. Huppert, composant un personnage à la fois loufoque, rebelle, survolté, porte le film à bout de bras. Sa performance est même impressionnante.


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De PM Jarriq, le 11 novembre 2009 à 13:03
Note du film : 5/6

Tout dans La cérémonie n'est que question de détail et de point de vue, voire d'interprétation : une scène est primordiale. Quand Ledoyen répare la voiture de Huppert, elle s'est salie les mains et demande un mouchoir pour s'essuyer. Ce qu'elle fait – sans s'excuser de saloper le tissu – puis elle balance le mouchoir à la figure de la postière.

Ce qui pouvait d'abord passer pour un geste généreux de sa part, est en fait un caprice de fille riche (elle aime la mécanique, et arranger le moteur l'amuse), et une fois le geste accompli, c'est chacun à sa place.

Scène essentielle, parce qu'elle n'est peut-être que l'interprétation paranoïaque de la postière, humiliée quoiqu'il arrive par n'importe quelle confrontation avec "les riches".

C'est du très bon Chabrol, et les deux actrices sont extraordinaires.


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De Pianiste, le 12 mai 2014 à 08:30

La cérémonie est pour moi le meilleur film de Claude Chabrol. Sandrine Bonnaire joue très bien le rôle de cette bonne qui arrive dans une villa bourgeoise et qui, malgré la sympathie de ses employeurs, va sombrer dans une folie meurtrière. Elle y aura été poussée par Isabelle Huppert, la postière qui déteste cette famille et le bonheur qu'elle représente. Le couple formé par Jean-Pierre Cassel et la superbe Jacqueline Bisset fait pourtant tout pour que la bonne, puisque c'est le terme employé dans le film, soit bien dans sa chambre. Une mansarde sous le toit, mais quand-même, une télévision et assez de confort pour ne pas se plaindre. Et puis il y a Virginie Ledoyen et son fiancé Julien Rochefort qui font des débuts remarqués au cinéma. L'intrigue va devenir très prenante et les deux criminelles vont finir par commettre l'irréparable. L'employée de maison avait caché le fait qu'elle ne savait pas lire et une fois la supercherie découverte, elle refuse toute aide (pourtant bien gentiment proposée) et devient folle de rage. Une façon pour elle d'exprimer sa haine contre cette société où passe d'abord l'instruction. Poussée par l'employée de la poste qui est loin d'avoir un casier vierge puisqu'elle est soupçonnée du meurtre de sa petite fille, elle ira jusqu'au crime. La nuit tombée, la famille écoute un opéra et ne se doute pas qu'à l'étage, une tragédie se prépare. Ils auront tous payé très cher leur gentillesse.

Pour ce qui est de la fin, c'est une réussite. La radio aura enregistré toute la scène et la police n'aura aucun mal à mettre la survivante derrière les verrous. Elle se retrouve seule, comme lors de son arrivée dans cette paisible maison. Si ces deux femmes n'avaient jamais fait connaissance, rien de tout cela ne serait arrivé.

 

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De Impétueux, le 2 mars 2019 à 19:13
Note du film : 4/6

Je suis assez surpris qu'on puisse considérer La cérémonie comme une nouvelle charge contre la bourgeoisie de province, que Claude Chabrol n'a cessé toute sa carrière de vilipender. On peut bien faire des yeux ronds et faire mine de s'étonner que la bonne à tout faire Sophie (Sandrine Bonnaire) couche dans une chambre de bonne, qui n'est évidemment pas la chambre des maîtres et qu'elle effectue le travail pour quoi elle est payée. On peut bien jouer à l'exégèse marxisante et gloser à l'envi sur le thème de la vengeance de classe infligée aux patrons par les prolétaires humiliés. Mais en fin de compte, le sujet du film, c'est bien l'assassinat d'une famille harmonieuse et intelligente perpétré par deux cinglées.

Et de fait, il y avait bien longtemps que je n'avais pris autant de plaisir à regarder un Chabrol tant j'étais lassé par sa perpétuelle aversion pour une classe sociale dont il est issu et qui n'a ni plus ni moins de valeur morale intrinsèque que la paysannerie, le prolétariat ouvrier ou l'aristocratie. Et voilà que pour une fois, il s'empare d'une histoire pesante, glaciale, hystérique et en tire un film de qualité. Que le roman de Ruth Rendell ait été vaguement inspiré de la véridique sauvagerie du meurtre des sœurs Christine et Léa Papin qui en 1933 zigouillèrent dans d'abominables conditions leurs patronnes est une chose ; mais il vaut mieux regarder, de ce point de vue, Les abysses de Nikos Papatakis (1963) et surtout Les blessures assassines de Jean-Pierre Denis (2000). La belle idée du roman (peut-être) et du film (sûrement) est de montrer les deux criminelles dans la zone angoissante de leur folie.

Sophie (Sandrine Bonnaire) est analphabète, pour des raisons qu'on ne connaîtra pas mais elle est assez intelligente pour avoir développé des conduites d'évitement, de substitution, assez habiles pour que l'on ne se soit pas aperçu de ses carences. Jeanne (Isabelle Huppert) est une sorte de petite vipère vicieuse, emplie de haine et de rage. Et surtout les deux femmes partagent ce qui n'est même pas un secret, ni une rumeur, mais un doute qui leur a profité : Jeanne a tué sa fille, qui n'avait pas 4 ans, en l'envoyant s'assommer et se brûler contre un poêle. Sophie a incendié la maison où elle vivait avec son père qui en est mort.

On n'a rien pu prouver. Dans l’aveu que se font les deux femmes, il y a un moment cinématographique absolument glaçant.

En face de ces deux psychotiques, une famille de qualité. Recomposée, certes, comme on dit aujourd'hui, mais harmonieuse, aimante, bienveillante. Belle maison, beaux loisirs, belles attirances pour les livres et la musique. Trop parfaite, d'ailleurs, sans doute. Georges Lelièvre (Jean-Pierre Cassel), industriel de conserverie, père de la ravissante Melinda (Virginie Ledoyen) est le mari de la galeriste Catherine (Jacqueline Bisset), qui est la mère de Gilles (Valentin Merlet). Qu'est-ce qu'on peut leur reprocher ? D'avoir de l'argent ? D'aimer l'opéra ? De vivre une vie paisible et confortable ? D'avoir assez d'argent pour employer du personnel de service ? On ne voit pas trop.

Sauf à vouloir plaider pour une remise en cause totale de la société et de ses disparités on se retrouve en face d'une histoire de haine et de jalousie, de frustration et de hontes. C'est-à-dire, d'une façon générale, au milieu de ce qui fait la trame de la vie quotidienne. Sauf qu'on ne rencontre pas tous les jours des psychotiques qui accumulent pendant des années des rancœurs inexpiables. De la même façon que les sœurs Papin étaient, de leur propre aveu bien payées et bien traitées par leurs maîtres, Sophie n'a pas de raison de s'insurger contre la famille qui l'emploie.

C'est peut-être bien cela qui pose la question : les deux tueuses rendent le mal pour le bien ; elles intériorisent leur infériorité sociale, culturelle et  – surtout – humaine, leur absence de toute empathie, de toute humanité en tranchant – et de quelle manière ! – ce genre de nœud gordien : l'exemple du bonheur de la famille leur est littéralement insupportable.

Disons un mot très élogieux sur la distribution du film. Il n'y a pas à douter que Sandrine Bonnaire et Isabelle Huppert sont les deux plus grandes actrices actuelles ; que Jacqueline Bisset et Virginie Ledoyen sont très belles et que Jean-Pierre Cassel aurait dû faire une bien plus grande carrière. On peut regretter un peu le moralisme de la fin, la mort accidentelle de Sophie et l'artifice ridicule de l'enregistrement de la tuerie qui permettra d'appréhender Jeanne. Mais c'est vigoureusement intéressant.


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De fretyl, le 3 mars 2019 à 14:08
Note du film : 5/6

Je crois qu'il existe mille et une façons de voir ce film et que l'avis que l'on y porte dépend de l'appartenance sociale du spectateur. D'ailleurs Chabrol avait-il un avis, un parti pris sur un des deux côtés qu'il montre ? Il me semble qu'il avait dit qu'avec La Cérémonie, les classes ont cessé de se parler. Avec l'évolution politique Française, la famille Lelièvre, s'ils avaient vécus seraient sans doute moins aisés en 2019 que ce qu'ils le sont en 1995, la crise ayant touché toutes les catégories !

Certains malades de l'ultra gauche pourraient peut être même trouver réjouissante l'extermination de la famille par Huppert et Bonnaire, ou du moins leur chercher, des circonstances…

De là à dire que ce serait une famille intelligente, harmonieuse, bienveillante, qui aurait bon goût, il faut déjà avoir une certaine inscription dans un milieu favorisé, ou au mois déjà, un positionnement… Je trouve ces gens, qui échappent à la satire, maladroits, pénibles, parfois cauteleux et sur la fin il ne peuvent s'empêcher d'être ce qu'ils ne peuvent pas ne pas être, malgré leurs précautions. Y compris la fille (Virginie Ledoyen) moi qui ne suis ni trop riche ni trop pauvre, je ne fais que constater ! Cependant j'aurais pu avoir comme amis les Lelièvre.


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