"Où serez-vous?" telle est la question.Au cinéma pour une seconde visusalisation de ce film…non, certainement pas.J'avouerai en effet avoir été déçu par cette immense production sur laquelle je me suis pourtant précipité à grande vitesse dès sa sortie.Et bien je suis finalement sorti aussi vite que je suis entré.Pour tout dire,la principale chose qui me titille est cette bizarre impression que j'ai ressenti à la fin de la projection.Je suis sorti d'un film où les effets spéciaux ont été tout simplement incroyables mais…malgré cela je n'ai finalement pas ressenti l'impression d'avoir vu vraiment quelque chose de si spectaculaire et intéressant que prévu.En réalité je ne sais affirmer ce que je pense réellement de tout ceci.Peut être me faudrait.il le revoir afin d'être vraiment en mesure de le juger à sa juste valeur mais voilà,le problème est que je n'ai aucune envie d'y retourner…Vous me verez désolé de n'avoir pu mieux exprimer mon avis mais j'avoue assez impatient de voir arriver d'autres critiques qui peut être me méneront sur mon véritable point de vue.

…Roland Emmerich, un nom qui nous rappellera directement les navets (pour ma part) que furent Godzilla ou encore Independence Day et j'en passe. Le problème de son dernier film, Le jour d'après, tiendrait peut être simplement de lui. En effet, question effets spéciaux, il n'y a rien à dire mais pour ce qui est du véritable bon film, il n'en a malheureusement pas encore trouvé les ingrédients. Peut-être que s'attaquer si soudainement à un thème tel "La fin du monde" était un peu trop prématuré pour un réalisateur de cette envergure. Je ne désirerais pas le dire incapable d'une telle production mais un sujet aussi important, et si implantés dans nos esprits depuis quelque temps, ne pouvait être mis à l'écran ainsi et surtout par une personne ayant laissé des films assez pathétiques derrière lui. Il faut tout de même l'avouer, le véritable Grand cinéma n'est simplement pas son affaire et on en a une fois de plus la preuve en gros plan mais en plus cette fois-ci sur un thème ou on ne peut se permettre toutes les fantaisies qui nous passent par la tête. Ce film ne m'ayant rien apporté de plus sur cette réalité qu'est le réchauffement de la planète, peut-être aurions-nous du simplement en rester aux documentaires et non se lancer si soudainement dans un film qui une fois encore démontre qu'il n'à pas le talent requis d'autres Vrais grands réalisateurs.

On voit que c'est un film américain, mais ce n'est pas comme d'habitude : ce n'est pas une fin du monde, car l'hémisphère sud n'est pas touché, et le plus du film c'est qu'il peut se réaliser. Et ce n'est pas un super héros qui a sauvé le monde puisqu'il y a eu de nombreux morts. Moi, j'ai également apprécié la critique du gouvernement américain…

Je ne vais sûrement pas me faire l'avocat de Emmerich, mais je m'étonne toujours de la hargne exercée à son égard. Cela provient sans doute de "ID4" authentique navet va-t-en guerre, car ses autres films ont tous des qualités de distraction, de soin dans les F/X, de bonnes idées de casting. "The patriot" est un vrai bon film, "Godzilla" avait de bons moments (pas ceux avec Jean Réno, c'est sûr !) et "Le jour d'après" est bien fichu et interprété. A tout prendre, c'est du cinoche pop corn haut-de-gamme, qui ne supporte pas l'analyse une seconde, mais qui ne triche pas sur la marchandise. Selon l'humeur, je serais plutôt client.

« Qui ne supporte pas l'analyse une seconde. »

Ouais, y compris l'analyse météorologique. J'ai revu ce film catastrophe somme toute sympa – et en tout cas il y a eu bien pire dans le genre – et je me rends compte qu'il y neige par grand froid ! Ça ne tient pas debout. Je ne parle pas de poudrerie (neige déjà tombée et poussée par des rafales de vent) mais bien de chutes de neige. À partir de moins 15, moins 20 centigrades, quelque part par là, aucune chute de neige ne peut plus se produire. Tiens, par exemple, les New Yorkais étaient tout ébaubis ce week-end à cause d'une banale chute de neige de 58 cm qui a apparemment bloqué la ville (mal équipée, semble-t-il). Ici, à Montréal, ce front n'a pas pu tomber en neige, il nous est passé au-dessus de la tête mais sans le moindre flocon, puisque nous avions la chance, au même moment, de connaître des températures oscillant autour de moins 30…

Tiens, ça s'est réchauffé…

Malgré les craintes que ce genre de produit suscite, c'est un bon film catastrophe, aux F/X bluffants (à part les loups, pas convaincants), et au cast honnête. Bien sûr, le dialogue est minable, les comédiens enfilent clichés et lieux communs comme des perles, mais Emmerich n'a jamais prétendu être Ingmar Bergman, et il tient à faire passer son message écolo, et s'il ne le fait pas subtilement, au moins l'a-t-il fait. Quaid est parfait comme souvent, Gyllenhaal a une présence évidente, et Sela Ward est bien belle. Si on laisse son esprit critique au vestiaire, on peut savourer The day after comme un grand 8 efficace, aux images frappantes (les hélicos gelant en plein vol, le tsunami géant sur Manhattan), et au rythme soutenu.

Suite du bulletin météo : tonnerre et éclairs pendant une tempête de neige !!!??? C\'est la première fois de ma vie que je vois ça. Je vais finir par croire à cette histoire de perturbation du climat. Dennis Quaid me sauvera-t-il ?

Comme vous, je trouve les loups vraiment très mal faits. A côté de cela les effets spéciaux pour tout ce qui touche au climat sont vraiment impressionnants.

J'ai apprécié ce film, sur grand écran ça donne bien.