Luke la main froide est surement l'un des meilleurs films de Paul Newman
… fabuleux !
J'ai vu le film en 1968 ; j'avais 17 ans. Il m'a marqué pour la vie.
ben oui, commenter c'est bien, boter, c'est mieux !Moi je l'ai vu et c'est un pur chef-d'oeuvre.. le meilleur de rôle de newman avec l'arnaqueur de Rossen!Musique superbe, ambiance lourde et Paul qui rit, qui rit….. il s'en sortira toujours !
Voilà un film qu'il serait temps de sortir en dvd zone2.
Primo parce que je ne l'ai pas vu.
Deuxio parce que j'en connais qui l'ont vu et qui me saoulent avec.
Tertio je veux le découvrir dans des conditions optimales et pas sur une VHS pourrie.
Pour tout dire, je le croyais disparu depuis longtemps… Rosenberg a beaucoup tourné avec Newman,
mais leur seule vraie réussite demeure effectivement Cool hand Luke,
film-phare des années 60. Son autre "film de prison" Brubaker,
avec Redford
n'avait pas la même résonnance. Quant au reste…
Une bonne surprise pour moi que ce Luke la main froide, en VO "Cool Hand Luke", que je n'avais pas encore vu. Paul Newman est parfaitement crédible comme d'habitude, et j'ai trouvé que le scénario évitait les écueils et les facilités du film de bagne :
La rivalité entre Newman et Kennedy ne se traîne pas en longueur tout au long du film mais laisse place à une amitié virile. Le gardien impassible aux yeux cachés derrière des lunettes de soleil est montré comme un salaud mais on ne le voit pas pourchasser les prisonniers enfuis tel un Terminator… Le directeur de la prison peut se montrer peau de vache et compréhensif…
Finalement, les comportements des uns et des autres rendent l'histoire parfaitement crédible, et Newman avec son petit sourire narquois garde de la distance… la plupart du temps.
Un très beau rôle également – court : une seule apparition – pour la mère du héros, alias Jo Van Fleet, complètement crédible dans son rôle de femme marquée par la vie, dans la lignée de ses personnages de mère indigne et maquerelle de James Dean
dans A l'est d'Eden
et de pocharde amoureuse de Kirk Douglas
dans Réglement de compte à OK Corall.
Une réflexion sur l'ordre moral qui broie les individus originaux épris de liberté… Au passage aussi une réflexion sur la quête de Dieu ou tout au moins une quête de sens dans ce monde.
Sur l'homme sensible et rebelle que cherche à broyer le système, ce film m'a fait penser à L'homme à la peau de serpent avec Marlon Brando
en moins théâtral, moins symboliste mais plus réaliste.
Et finalement, d'ailleurs, le groupe s'accommode assez bien de la vie mécanique du bagne, réglée comme du papier à musique, où s'épuisant dans les tâches répétitives de fauchage de mauvaises herbes et de curage de fossés, il ne pense, au soir venu qu'à s'écrouler de sommeil.
Avec de temps en temps, tellement rares qu'elles apparaissent comme des aubaines fabuleuses, des sortes de récréations inespérées. Il se peut que le réalisateur, Stuart RosenbergMais il est de la nature de Luke de ne pas filer doux. Donc de s'évader. Donc de se faire reprendre et surveiller plus durement. Et de s'évader à nouveau. Et ainsi de suite. Jusqu'à la fin. Les poursuites sont filmées par Stuart Rosenberg avec un sens du rythme, de la tension, du halètement formidable. La musique intervient à point nommé. Le titre est intrigant à souhait. Qu'espérer de mieux ?
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