Suite tardive des Ripoux (six ans entre les deux films), ce n°2 ne présente guère d'intérêt, hormis celui de ne jamais parvenir à s'imposer comme comédie. Si l'original provoquait quelques rires, et offrait une vision documentée et satirique d'un milieu, Ripoux contre ripoux s'enfonce dans un pseudo réalisme mal assumé, et le personnage de Noiret, jadis pittoresque, devient pathétique, et fait plus pitié qu'autre chose. Les seconds rôles, de Marchand à Benguigui navrant en homo à caniche sorti d'un Philippe Clair, en passant par l'increvable Line Renaud dans le rôle de Régine, ils sont brossés à gros traits, sans aucune finesse. Seule la séquence où les deux flics rattrapent un voleur, grâce à la parfaite connaissance de l'un d'eux des rues de Montmartre, donne une idée de ce que le film aurait dû être.
Ce n°2 n'est pas une continuation, mais un remake laborieux, qui curieusement, en tentant la surenchère, a oublié son humour au vestiaire.
Je ne serait franchement pas aussi dur avec celui-là. Même si l'effet de surprise est passé, si Line Renaud est mauvaise, s'il y'a beaucoup de facilité on s'amuse quand même autant que dans le premier épisode.
Le passage de l'interrogatoire de Brialy… le cheval dopé par Noiret qui ne s'arrête plus… la fausse découverte des bijoux volés chez le bijoutier… le commerçant à qui les deux ripoux propose de racheter le commerce de son voisin et de nombreuses répliques sont très drôle.
Bien sûr les personnages sont volontairement caricatural ; la tapette qui porte son caniche pendant tout le film ou les deux ripoux bêtes fauves incarnés par Marchand et Castaldi ; mais nous sommes dans un comique populaire et le gros trait à toujours été dans ce registre l'un des fonctionnement du rire, du moins dans ce film là.
Ici d'ailleurs l'humour reste plus psychologique que visuel et le film mêle habilement polar et comédie.
Et quand on voit la cata qu'a été récemment Ripoux 3 on n'a pas envie de pleurer sur Ripoux contre Ripoux !
Et que faites vous aussi de la derniére réplique du film ? Bravo jeune homme, vous avez décidé d'arrêter de jouer aux courses, c'est bien…
Tous les exemples que vous citez, m'ont personnellement navré. Mais je crois que la comédie populaire "à la française", c'est un peu comme les comédies musicales, dont nous parlions sur un autre fil : personne n'a tort ou raison. C'est juste une question de sensibilité personnelle.
ripoux 3 avec lorant Deutsch……Il faudra un jour que quelqu'un m'explique comment on peut rencontrer un lorant deutsch à chaque coin de film ! Il y a peu, notre Tonton flingueur (le grand désagréable ) me faisait un procès d'une mauvaise foi sans nom, sous le futile prétexte que j'adorais Jean Marais à qui, lui, vouait une véritable "aversion". Je n'éprouve aucune aversion pour Lorant deutsch ! Mais franchement, le cinéma doit regretter ses serviteurs d'Antan….
pour \Lagardère
Là, je dois dire que vous n'avez pas tort, Lagardère ! Si tenaces que soient mes aversions pour Jean Marais ou Gérard Philipe, j'admets volontiers qu'ils volent beaucoup plus haut que Lorant Deutsch (d'abord, qu'est-ce que c'est que cette idée de s'orthographier ainsi le prénom ?).
Sinon, que dire des Ripoux contre Ripoux, sinon que c'est péniblement lassant, un peau comme du veau froid…
Finalement ce que j'ai le plus aimé avec Jean Marais c'est le rôle de l'évêque Monseigneur Myriel que Lelouch lui a fait tenir à la fin de sa vie dans sa version très libre des Misérables.
Afin de réhabiliter le beau Jeannot il est bon de revisionner l'aigle à deux têtes et la fameuse cascade des escaliers. Il faut en avoir pour la réaliser.
Si en avoir suffisait pour être un bon acteur, Gil Delamare serait le meilleur comédien de tous les temps.
Gabin peu contestablement le plus grand, détestait toutes ces acrobaties de cirque…
Ne répondez pas à ce cerbère, ami Jipi. Il vous cherche…. Jean marais, outre le fait d'être une légende (je sais, je rabâche, mais c'est pour que tout le monde comprenne, même les parisiens bornés ) était également un cascadeur de grande envergure, reconnu par toute cette profession à hauts risques. Il jouait de plus en plus avec sa vie, que d'autres rabat-joie aigris nomment acrobaties de cirque, à tel point que lorqu'il tourna Le saint prend l'affût, l'assurance exigea que Gil delamare, grand nom de la cascade, le doubla pour les scènes dangeureuses. Et c'est ainsi que cet immense cascadeur trouva la mort pendant le tournage du film…..Comme quoi….
Je reprends au vol le message de arca : Gil Delamare a été dans les années 60/70 surement le numéro un de la cascade de cinéma, avec le très grand Jean Sunny, autre phénomène dans le métier. Puis, plus tard, arriva Remy Julienne qui prit le monopole. Métier dans lequel professait également le cascadeur-aviateur Jean Falloux qui trouva la mort pendant le tournage de Les grandes vacances avec de Funès.
pour \Lagardère
Panoramix : « Mes amis, le Pirée nous attend ! (Une case) C'est curieux. J'aurais cru que quelqu'un allait faire une remarque.
Obélix : - Panoramix ?
Panoramix : - Oui ?
Obélix : - C'est qui, ce Pirée ?
Panoramix : - Ah, bon ! »
(Extrait du dialogue de Astérix aux Jeux olympiques – l'album, pas le film !)
Bon. Alors, Impétueux, c'est qui, ce Gil Delamare ?
Je pense que c'est lui qui avait déclenché une polémique assez grave avec Eddie Constantine en stipulant dans un interwiew que celui-ci avait peur des coups. Comme le dit Romuald il est mort pendant une cascade dans une Floride décapotable avec d'autres cascadeurs.
Cascadeur et polémiste, voilà deux fonctions bien complémentaires.
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