Je suis tombé sur la dernière demi-heure de Hostel, chapitre 2 l'autre soir sur Canal+ ; malgré mon goût contestable et peu contesté pour le sanglant, le crado, l'immonde et le terrifiant, je crains bien d'avoir atteint certaines limites…
Si quelqu'un a vu cette méchante petite machine qu'il me rassure (ou m'angoisse davantage) : étais-je particulièrement mal disposé et geignard, dans la nuit de samedi, la pleine lune avait-elle des effets singuliers sur ma capacité de résistance aux énucléations, émasculations, découpages à vif de tranches de chair humaine cannibalisée… ou est-ce que vraiment c'est au-delà de tout dans l'affreux ?
Je n'ai vu que le premier Hostel, qui était déjà assez gratiné côté atrocités (entre autres, une énucléation au ciseau traumatisante), pour être sûr et certain que le n°2 n'a pu que surenchérir dans l'ignominie. Franchement, selon l'humeur, ça peut être amusant, mais j'ai eu ma dose.
Je suis tombé sur la dernière demi-heure de Hostel, chapitre 2 l'autre soir sur Canal+ ; malgré mon goût contestable et peu contesté pour le sanglant, le crado, l'immonde et le terrifiant, je crains bien d'avoir atteint certaines limites…
Je vous conseille donc Saw III. Le film est si sadique et si horrible, qu'il a été l'un des seuls films en France à être à sa sortie interdit aux moins de 18 ans par le ministère de la culture.
L'année s'achève et, à l'approche de Noël et des joies chaudes de la famille, le triste mois de novembre me paraissait tout désigné pour mettre un peu de piment dans mon quotidien cinématographique. Je me suis donc passé les deux premiers DVD de la série Hostel, ceux qui sont réalisés par son créateur Éli Roth,
série qui rivalise dans le genre trash avec les Saw
d'horrifiante mémoire.
L'arrogance effarante du réalisateur Roth apparaît d'ailleurs dans une interviouve rapportée par Wikipédia : J’ai choisi la Slovaquie car les Américains ne savent même pas que ce pays existe ! Quand j’ai dit à des amis que j’allais tourner à Prague, ils m’ont répondu : « Oh, la Tchécoslovaquie ! Emporte du papier hygiénique ! ». Tout ça, on le voit, est très délicat.
Le premier film valait essentiellement grâce à un sens très sûr de la crasse des décors et à une certaine surenchère dans la cruauté, facilitée par la qualité des effets spéciaux. Le deuxième va plus loin encore dans la violence et le choc visuel, mais y ajoute un peu plus de complexité dramatique, puisque le réalisateur braque davantage son projecteur sur les tortureurs.
On le sait, ce qui fait l'intérêt de ce sous-genre du film d'épouvante, c'est évidemment l'exploration des cloaques mentaux des bourreaux ; d'où l'agrément que j'ai trouvé l'autre jour à Confession d'un cannibaleHostel 2 présente, ici et là, quelques décodages qui auraient pu être davantage travaillés : le gibier – ici les trois jeunes filles en goguette – est mis aux enchères sur un site adéquat et de riches hommes d'affaires se disputent à coup de dollars les victimes proposées ; nous suivons Todd (Richard Burgi)
qui s'offre une proie et en offre une à son meilleur pote, Stuart (Roger Bart)
, en cadeau d'anniversaire. Ce sera Whitney (Bijou Phillips)
pour le premier, Beth (Lauren German)
pour le second. L'ennui c'est que le caractère des deux prédateurs n'est pas fouillé et qu'on ne croit pas une seconde en la détermination de cette nouille de Stuart, d'emblée terrifié par la situation, puis excité par elle.
Bref, beaucoup d'images impressionnantes, un sens certain des situations terrifiantes, mais beaucoup de vacuité derrière cette façade. Je ne crois pas que je regarderai Hostel 3, mais il ne faut jurer de rien…
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