Ce 2ème Hellboy ressemble en fait, à un rêve de la petite héroïne du Labyrinthe de Pan,
du même réalisateur. Promenade ludique et touffue au pays des monstres et des elfes, ce long film est bâti sur une maigre idée (un prince décide de reformer une armée, pour détruire les humains), agrémentée de morceaux de bravoure plus spectaculaires les uns que les autres, mais qui finissent par s'annuler d'eux-mêmes. Dommage, car la maîtrise des F/X est époustouflante, la personnalisation des créatures irréprochable, et Ron Perlman
est extraordinaire dans le rôle-titre. On a le plaisir de retrouver John Hurt
(mort dans le premier film) dans un flash-back proposé en prologue.
Le film est bourratif, le scénario piétine dès la première demi-heure, mais Hellboy vaut tout de même le déplacement, pour ses monstres, pour cette visite au marché aux trolls, rappelant le bar galactique de Star wars
et le souk de Blade runner
puissance 10, pour un sympathique et naïf message écolo, et le final avec son armée de guerriers mécaniques. Ce n'est pas rien, mais on espère que le talentueux Del Toro
va exercer son art sur des histoires plus structurées, et moins adolescentes.
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