Plein de projets Georges Bailey s'apprête à visiter le monde sans s'apercevoir que tout ce qu'il désire connaître existe déjà localement.
Une amitié profonde est à savourer à deux pas grâce à l'immense bonheur de contempler les transformations dans le temps d'une faune accompagnatrice.
Du policier au chauffeur de taxi en passant par le pharmacien et le premier et unique amour tout pousse en même temps que soi dans un univers ou les comportements évoluent en même temps que les morphologies.
Ici le malheur est le bienvenu car il déclenche une solidarité à toutes épreuves appuyée par des analyses célestes démontrant que chaque vie est indispensable.
Le refus d'exister carbonise des schémas de vies. L'absence est terrible et ne dois pas être. D'une manière ou d'une autre faire ses bagages ne sert à rien, il suffit d'avoir la force de se fondre dans un environnement ou tout ce qui vous entoure se répète en réclamant votre soutien.
Ici voir les mêmes visages chaque jour est un gage d'équilibre.
Ensemble il faut vivre et lutter afin d'empêcher le déploiement d'une ville perdue avec comme apothéose finale la concentration d'un magma gigantesque d'amis de toujours venus spontanément vous sortir du bourbier.
« La vie est belle » est une œuvre magistrale, un constant rappel à l'ordre de tout ce que nous ne savons plus ou ne pas faire, regarder les autres au plus près en sacrifiant toutes envies de briller hors de ses terres.
L'indifférence est à des lieues de ce travail hors du temps consistant à reformater à l'aide d'un groupe sédentaire un esprit à terre.
Le contenu offre une démolition sans pitié contrée par un panorama solidaire somptueux. Les prières montent au ciel, le cas Bailey étudié émeut des ressources contemplatives se décidant enfin à intervenir.
Sur la terre comme au ciel un plan d'urgence se met en marche. L'homme bon est béni des Dieux et des siens dans un contexte de vie répétitif qu'il a su percevoir comme le parcours d'une existence entière entourée de ce que l'on voit grandir et vieillir le tout n'étant finalement que soi-même.
D'abord, merci à mon copain Jipi qui m'a décidé à connaître ce film que je gardais au fin fond de ma DVDthèque, ne sachant au juste quand je le regarderais…
C'est un très grand film que La vie est belle de Frank Capra. Bien sûr, il est idéal et les méchants sont très méchants et le reste du monde est gentil, pour ne pas dire très gentil. Mais n'est-ce pas un idéal auquel nous aspirerions tous ? L'interprétation est excellente et c'est vrai qu'outre sa démesure par la taille, nous avons droit à un très grand James Stewart excellemment entouré (des gentils comme des méchants !). Les situations sont simples, de cette simplicité si marquante de ce vieux cinéma que nos réalisateurs semblent avoir oublié sauf, parfois, une exception qui nous apparaît soudain pour mieux s'égarer dans un cinéma fait d'effets spéciaux et de grands moments de bravoure que nous apprécions, certes, mais qui nous emmènent bien loin aussi des réalités et d'un idéal.
Pour moi qui connais le film Pocketful of Miracles malgré tous ses défauts de remake de Lady for a Day, on retrouve bien là toute cette faune de gens chers à Capra, de ces gens qui, pour nous, n'ont pas d'histoire quand leur vie est déjà une histoire.
Je ne saurai trop recommander à chacun de voir ce film s'il ne le connait pas. Sa simplicité. Sa fantaisie. Ses situations. Et à la manière de Vincentp, j'ajouterai même (avec beaucoup d'avance) "Bon et Joyeux Noël à tous" puisque c'est ce jour que se déroulent les évènements auxquels nous assistons.
(je ne suis peut-être pas si en avance que cela puisque les hirondelles ont déserté nos cieux…)
D'abord, je voudrais remercier vivement ces messieurs Jipi et Droudrou, enfin crois-je qu'il s'agit de deux représentants de la gent masculine, pour m'avoir poussée à regarder ce film que je découvre seulement à mon grand regret.
Ces éloges qui se sont abattus sur cette oeuvre ne me paraissent en aucune manière usurpés. Ce film n'est pas seulement un conte de Noël. Il est beaucoup plus que cela. C'est une véritable apologie de l'amitié, de ce lien ténu – fil d'Ariane de ce film – qui relie tous les habitants de la ville (à l'exception des nombrilistes de service). La solidarité, l'entraide et de dévouement sont mis en exergue tout au long des scènes. Les hommes ne sont des hommes que s'ils se réfèrent à autrui. L'égotisme n'a pas de place dans l'univers de Frank Capra. Les malandrins comme l'Harpagon joué par Lionel Barrymore sont happés par les tourbillons nés de cette camaraderie où chacun se dévoue pour la communauté.
Mais ce film est aussi un film éminemment politique où l'individu s'efface pour le profit de tous, comme c'est souvent le cas chez Capra notamment dans Vous ne l'emporterez pas avec vous ou Mr. Smith au Sénat. La poésie, le drame, le fantastique sont également présents tout au long de cette oeuvre bienfaitrice en ces temps moroses. Peu de films laissent une telle trace. Personnellement, je pense que cette comédie sociale mérite vraiment d'être qualifiée de chef d'oeuvre, même si ce terme est trop souvent galvaudé.
L'émotion qui étreint le spectateur dans le dernier tiers du film reste un des vrais moments de grâce du cinéma. Et en plus, James Stewart n'a jamais été aussi bouleversant que dans ce rôle et pourtant, dieu sait, si sa filmographie fut couronnée de lauriers fort mérités.
L'année 1946 a beau être celle ou le Rideau de fer se met en place et si le lucide Churchill le désigne ainsi lors d'un discours en mars, les États-Unis, dans la grande euphorie qui a suivi la victoire sur les barbares coalisés, la supériorité scientifique et militaire absolue, la prospérité recouvrée après les longues années de dépression, puis de guerre, et l'aveuglement, assez partagé, sur la véritable nature du communisme et la folie sanguinaire de Staline, se doivent de donner au monde un message positif, consensuel, un peu larmoyant, mais où le courage et – surtout ! – la vertu sont récompensés.
Prise ainsi, La vie est belle est bien faite, et même très bien faite : le regard jeté sur la vie de George Bailey (James Stewart) honnête homme, travailleur, généreux, bon père et bon mari, mais sans génie particulier ni qualité extrême conforte l'idée de l'Étasunien moyen qu'il est, à sa façon, avec son impériale bonne conscience, la crème de l'Humanité et le modèle à imiter. Il faut bien quelques êtres exceptionnels pour rehausser le tableau, mais on en parle à peine (en fait le rôle est tenu par le frère de George, Harry (Todd Karns), qu'on aperçoit rarement, et qui est pourtant champion sportif et héros de la guerre). Et dans cette grisaille vertueuse, même les méchants (le terrible Mr. Potter – Lionel Barrymore) s'en sortent assez bien, en tout cas sont bernés sans être punis. Bons sentiments, générosité, altruisme, apologie des solidarités sociales, tout est réuni pour un film un peu mièvre, pour un caramel mou larmoyant. Mais le talent de Capra passe au dessus de ces écueils. S'il est un soupçon trop long (en fait, il y a vingt bonnes minutes excédentaires) et s'il manque un peu de rythme, le film est plaisant, quelquefois émouvant, jamais ridicule (sauf lors des scènes célestes où le Bon Dieu dialogue avec Joseph et charge l'ange Clarence (Henry Travers) d'aller gagner ses ailes en sauvant George Bailey, en proie au désespoir, scènes qui ne sont pas des plus inspirées).Il faut dire que la qualité du jeu de James Stewart lui permet de tutoyer, sans les faire choir, les nombreux obstacles scabreux dressés par un scénario trop vertueux ; et puis l'extrême charme de sa femme Mary remplit d'une telle grâce les scènes où elle apparaît qu'on tombe volontiers dans son jeu. Je lis sur Wikipédia que l'actrice Donna Reed qui incarne cette épouse modèle, n'a pas fait une bien grande carrière, son rôle le plus éclatant, après celui de La vie est belle n'étant décroché que dans Tant qu'il y aura des hommes, dont je ne me souviens guère, sinon pour certaine scène amoureuse où elle n'apparaît pas… C'est bien dommage… Voilà un visage qu'on aurait aimé revoir plus souvent…
Chaque Noël, la télévision américaine diffuse La Vie est belle de Frank Capra. Près de 70 ans plus tard, le message d'espoir et d'optimisme porté par ce film culte n'a pas pris une ride.
Avec La Vie est belle, Frank Capra fait son grand retour à Hollywood plus de 10 ans après son succès avec Miami-New York (oscar du meilleur réalisateur en 1934).
Il est le film préféré de son réalisateur, grand artiste qui nous a offert nos plus belles joies de cinéma à travers bien des chefs d'oeuvre." tel que " mister smith au senat ", " vous ne l' emporterez pas avec vous " , "rendez -vous " " l ' extravagant mister deed " l ' homme de la rue " etc…. Frank Capra a également réalisé une véritable prouesse technique. La ville de Bedford Falls a été entièrement construite en studio sur une surface de 16.000 m². Le casting est composé d'acteurs chevronnés, que l'on croise souvent chez John Ford (comme Thomas Mitchell, dans le rôle de l'oncle Billy, également célèbre pour avoir été le père de Scarlett dans Autant en emporte le vent et un habitué de l'univers de Capra)
ce film était avance sur son temp , car le fantastique n 'etait pas trop de mode en ces années aprés – guerre , cette histoire ou un ange sauve un homme du suicide, pour lui faire réaliser que sa vie est bien plus riche qu 'il ne le pense, malgré ses problémes financiers, a eu du mal a seduire le public a sa sortie en 1949 mais le film deviendra culte quelque années plus tard le public ayant compris le message que Capra avait voulu transmette c 'est a dire dire l 'espoir contre l' adversité Et c'est ce présent là, inestimable, que Capra le magicien amène à la conscience de son spectateur. On lui sera éternellement reconnaissant de cette sublime simplicité. La réponse que Capra apporte est toute simple: le seul espoir pour ne pas se laisser avoir par la fatalité machinale et inhumaine, c'est d'être un homme tout simplement, avec ses faiblesses, ses maladresses et ses défauts. Bailey reprend conscience du bien qu'il a pu faire, de tous ses petits riens qui rendent la vie supportable, de ce qui fait de lui une personne à part entière tout simplement. Peut-être que le plus beau résumé de La Vie est belle est dans cette citation de confucius «replace les valeurs La vie, dans ce monde matérialiste pour retrouver ta paix interieur"
la mise en scéne de Franck Capra est magistrale , il ce don de peindre les sentiments humains sur la toile comme personne. toutes les scénes du film sont mémorables , la vie de famille , l' histoire d 'amour , la scéne du téléphone est culte, la piscine , la vielle maison , bref…..vous connaissez le flim
La vie est belle se distingue aussi par une perfection technique et esthétique dont le beau noir et blanc de Jack Okey n’est pas le moindre atout. Succès d’estime mais sans plus à sa sortie, ignoré par les critiques de l’époque, La vie est belle ne fut réévalué que bien plus tard. en tant que bijou de l’âge d’or hollywoodien . il est un classique culte a présent.
La période de Noël approchant à grands pas, je tiens à découvrir ce qui paraît il est un joyaux d'optimisme sur cette période si réconfortante de l'année.
Ou puis-je le trouver ?
Si l'on m'a dit que le film ne manquait pas de chaleur, je n'ai jamais pris le temps de découvrir ce grand classique.
Et j'ai hâte…
Comment ça, Frétyl, "où puis-je trouver La vie est belle ? Mais partout, mon ami, pour moins de 10 €…
Même si le nombre de personnages secondaires demeure excessif. J'ai trouvé que c'était le plus gros défaut du film.
Rien à redire sur la prestation de Stewart.
On pensera légèrement au Noël de Monsieur Scrooge. Ou là aussi il est question d'argent…
Qu'en dire pas grand chose. Ayant fini de le voir pour la première fois, je n'ai pas le recul suffisant pour en ressortir toutes les qualités.
La vie est belle correspond à ce que j'en attendais. Grande leçon d'espoir un peu pleurnicharde, cela va finalement très bien avec la magie que produit le film bien évidemment mêlée à celle de Noël.
Le final met du baume au coeur.
J'ai aimé.
Page générée en 0.0038 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter