On reprend les mêmes et on recommence. Presque les mêmes puisque J. Lee Thompson passe heureusement la main pour laisser la réalisation à Gary Nelson, tâcheron plus talentueux. Eh oui, Allan Quatermain et la cité de l'or perdu peut se vanter d’être une des rares suites meilleure que le film initial. Maigre vantardise tout de même vu la qualité du premier, j’en conviens.

Pourtant un vrai effort est fourni dans ce script et dans la réalisation. La mise en scène n’enquille pas systématiquement scènes d’actions sur scènes d’actions au point de casser le rythme du film mais génère un rythme soutenu alternant calme et action.

Le scénario s’arrête sur les personnages et l’on voit enfin une certaine profondeur au personnage d’Allan Quatermaine. Il n’est pas seulement un rigolard aventurier stupide, on le voit concerner par une cause (sauver son frère – pas très original mais efficace). Même Jessie (Sharon Stone a un semblant de caractère, au début du film en tout cas, avec sa volonté de civiliser son fiancé).

Le tout reste tout de même d’une facture très très moyenne surtout avec la dernière partie du film très kitsh romaine tendance lsd. Pathétique.

A part la comparaison avec l’opus précédent, le film n’a aucun intérêt…