Une bonne nouvelle cette Bande à Bonnot sort en Mai . La distribution me parait alléchante : Anne Wiazemsky
en Vénus rouge, et Jacques Brel,
et Bruno Cremer
… Bref, rien que des arguments faits pour me convaincre. Reste à savoir ce que ça donne sur l'écran!!! J'attends cette édition avec curiosité.
Je garde de ce film vu dans mon enfance un souvenir aussi vague qu'excellent. Quelque part entre Le Voleur et Borsalino
…
Le film a été tourné juste avant les événements de 1968 et les autorités n'aimaient pas son propos anarchisant: un carton juste avant le film nous indique son interdiction aux moins de 18 ans, comme Pierrot le fou, film sur lequel le réalisateur Philippe Fourastié était d'ailleurs l'assistant de Godard.
D'ailleurs au vu de ce très bon film, on ne peut que regretter que Fourastié n'ait pas persévéré.
Mon premier souvenir de l'acteur disparu Bruno Cremer remonte à ce film (vu à la télévision) où il m'avait fait forte impression dans le rôle titre. En revanche, de la série des Maigret
nous avons été privés ici, nos chaînes n'achetant plus que des trucs américains et rien d'autre (domestic market oblige). Autant dire qu'il avait disparu de notre horizon, alors de le revoir soudain dans Sous le sable,
c'était une bien belle surprise…
J'ai surtout aimé Bruno Cremer dans les rôles qu'on lui donnait dans les années soixante-dix.
A l'époque il jouait souvent des types honnêtes et intègres. Souvent des journalistes communistes, des flics au dessus de tout soupçon, des types plutôt sympa…
Dans Une Robe noire pour un tueur (mauvais film) il incarnait le seul personnage intéressant du film – un éducateur tentant de réinsérer des jeunes ayant pris le mauvais chemin ; un brave type plein d'humanisme, toujours à l'écoute et supportant les crises adolescentes les plus pénibles… Je l'avais bien aimé dans ce film là.
Ce que j'aimais bien chez lui, c'est qu'il faisait toujours très mature. Et c'est justement ce côté adulte qui le rend monstrueux dans L'alpagueur. Un monstre froid, sans doute sympathique dans le privé mais redoutable dans le gangstérisme ; "un adulte" qui tue des enfants…
Et je recherche toujours le film de Costa Gavras sur la résistance : Un homme de trop. Introuvable !
Un très lointain souvenir que vous me faites plaisir à remémorer. Je me souviens d'un film sobre un peu taciturne, effectivement une ambiance entre Le gang et le Voleur
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