Influencé par la construction de films comme Reservoir dogs et certains Altman, The air that I breathe est un film d'une rare prétention, qui enlise rapidement dans les méandres d'un scénario poussif, déjà vu et revu, et fait se croiser des personnages improbables (une rock star jouée par Buffy, un garde du corps médium, un employé de banque amateur de papillons), dans un entrelacs de coïncidences de moins en moins crédibles et palpitantes.
Le peu de plaisir qu'on peut trouver, sera dans les acteurs : Garcia, impeccable en ignoble salaud, comme on ne l'avait plus vu depuis des années, Brendan Fraser moins transparent que de coutume, et Whitaker égal à lui-même.
Ce genre de film a fait son temps, et ses influences semblent déjà dater d'une bonne décennie. Il est temps, peut-être, de passer à autre chose, si on veut revitaliser le polar…