…Dany Carrel et même Donald Pleasence
dans ce drame fantastique français (sic) dont j'ignore tout ! Et allez donc, un petit vote.
Mon cher Arca, vous pouvez de suite retourner à vos chers films Italiens et à vos critiques dithyrambiques ou à la lecture des œuvres de votre très aimé comte…. Zofi ? Zorfa ? . Bref, si m'en croyez, fuyez cette escroquerie monumentale que représente ces Mains d'Orlac, troisième version du roman de Maurice Renard. Car si, dans les premières minutes de ce film, on peut penser entrer dans l'étrange d'une science-fiction fantastique surfant sur l'atmosphère des Yeux sans visage
de l'admirable Franju,
les instants suivants nous renvoient très vite dans une pantomime assez pitoyable. le faux-suspense, le côté vacant, les scènes mollement téléphonées de cette œuvre en font un film d'une platitude momifiante. Je vous accorde que Dany Carrel
est loin d'être la saucisse qu'André Pousse
ne voulait pas emmener à Francfort dans Le Pacha
et qu'elle ferait se lever les morts. Au même titre que Lucile Saint-Simon,
dans un genre un peu moins désinvolte mais tout aussi miam-miam. Il est également vrai que Mel Ferrer
sait jouer les intellos perturbés, les artistes flingués en plein vol alors que Christopher Lee
sans ses canines ensanglantées se sent un peu perdu. Du beau monde. Mais pourquoi ?
Pas la moindre magie, le moindre coup de génie. Juste un érotisme latent qui ne nous lâche pas mais n'est pas la finalité de cette œuvre. A moins, bien sûr, que je n'aie rien compris. Ce film se traine de scènes lassantes en scènes grand-guignol. Et si la musique de Claude Bolling est bonne à entendre, les images qui l'accompagnent reste toujours bien des tons en dessous. Aucune originalité, aucune heureuse surprise. Par instants, il nous semble que le film décolle enfin. Hélas, c'est pour mieux retomber quelques minutes après. Je ne sais pas ce qui manque à ce film pour être digne du beau noir et blanc qui le cajole et du scénario "fantastique" qui est le sien. Je ne sais pas.
Peut-être une deuxième vision. Quelque chose qui m'aurait échappé…Mais peut-être avez vous vu ce film depuis et me préparez une engueulade majeure…
Superbe photo, et beaux décors
Excellent casting avec Mel Ferrer et Christopher Lee
jouent en français.Dany Carrel
est sensuelle à souhait.
La musique de Claude Bolling
est très belle aussi.
Mais le film est privé de tout souffle par un scénario peu intéressant. Le spectateur se fiche de cette obscure machination. Et on ressent un manque de conviction qui paralyse l'ensemble.
Le film me fait penser à Diaboliquement vôtre, dernier film très moyen lui aussi de Julien Duvivier.
En somme, si j'ai bien compris, ce Edmond T. Gréville est un médiocre. Dommage, car je me faisais une fête de visionner un jour L'île du bout du monde,
vu qu'il y a dedans Rossana Podestà,
Magali Noël
et Dawn Addams
… par pur intérêt anthropologique, bien entendu.
Edmond T. Gréville n'a pas laissé, il est vrai, de grande place dans le cinéma français dont il était un artisan simplement honnête. Mais, sans avoir vu Les mains d'Orlac,
qui est son antépénultième film, je signale tout de même deux bonnes petites choses : d'abord, en 35, Princesse Tam-Tam
(il est vrai plutôt réservé aux amateurs inconditionnels de Joséphine Baker,
dont je suis, et, en 55, Le port du désir,
qui ne manque pas de qualité et offre à Jean Gabin
un rôle intéressant…
Après l'accident d'avion , Stephen Orlac se retrouve à Paris où on doit l'opérer des mains . Mais la clinique du docteur Volchett dont on voit l'entrée est le centre Costanzo à Nice. On revoit le centre 1 h 14 mn après le début du film lorsque Louise se rend à Paris afin de voir le Dr Volchett. Louise se rend à la clinique dans un taxi immatriculée à Paris : 3123 HC 75 . Certains militent à Nice contre un projet de démolition de ce centre notamment parce qu'on le voit dans ce film. vidéo d'une manifestation contre la démolition du centre Costanzo. Aujourd’hui le centre est sauvé de la destruction : transformation du centre Costanzo en animanice. C’est un peu "l'hôtel du nord" nicois : histoire de l'hôtel du nord, alors que dans le film parisien l'hôtel du nord avait été reconstitué en studio .
Mais surtout c'est le très mauvais rythme, répétitif et prévisible qui plombe Les mains d'Orlac ; on est à deux doigts de bâiller : ce n'est pas, pour un film à suspense, un très bon gage de qualité.
Page générée en 0.0086 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter