Qu'est-il arrivé à Dracula après être tombé dans l'eau glacée au temps ou il était Prince ténèbres, un évêque exorciseur et un curé maudit le sortent de là et voilà le dentu qui part à la recherche de vierges fraiches !
En dehors du Le Cauchemar de Dracula et Dracula, prince des ténébres
on a tendance à croire que Lee
n'a endossé la cape du célèbre vampire que dans des productions stériles. C'est vrai, les sinistres : Une messe pour Dracula
ou Les nuits de Dracula
le confirme .
Cependant cet épisode là, mérite encore une note tolérante. Peut-être parce que Lee est plus présent que d'habitude. Le film réussi à se maintenir dans l'épouvante hammerienne de qualité – une lumière magnifique, des décors glauques typique de la production, les yeux rouges de Dracula, et une histoire que l'on suit avec intérêt réussissent presque à maintenir le film dans la qualité des deux premiers épisodes.
Reste une chose assez unique le film se centre sur les rapports érotiques que le vampire noue avec ses victimes, on sentait déjà cela dans les précédents épisodes ; Dracula pénètre chez une femme pour lui offrir un plaisir en comparaison avec une sorte de sexualité basée sur le sado-masochisme.
C'est donc reparti pour un tour, tour qui est d'autant moins déplaisant que Christopher Lee qui avait dans Prince des ténèbres boudé sa participation et n'y prononçait pas un mot, s'est désormais résigné à interpréter le personnage et, sans beaucoup bavarder, sait donner aux créatures qu'il convoite les ordres nécessaires avec l'autorité voulue. Puis, ainsi que dit plus haut, l'extraordinaire ascendant qu'il exerce sur les femelles (comment dire autrement ?) donne au film une certaine puissance et – comment dire ? – de l'épaisseur. Ainsi le Comte qui s'est d'abord repu du sang impur de la servante Zena exige alors qu'elle lui procure la fraîche Maria, plongeant Zena dans la pire jalousie, sentiment qu'elle doit néanmoins abdiquer, contrainte d'obéir à la soif du Maître. Et d'ailleurs le misérable prêtre (Ewan Hooper) dont le sang a permis le retour du monstre est lui aussi plongé dans la plus complète dépendance.
Et ce qui m'a bien plus aussi, c'est la frimousse décontenancée de Paul (Barry Andrews), l'amoureux presque fiancé de Maria, étudiant en médecine et esprit fort qui se dit athée, au grand dam de l'évêque oncle de sa promise, mais qui est bien obligé d'admettre que (nouveau raffinement de la grammaire hammerienne), le pieu dans le cœur, si vigoureux qu'il puisse être ne suffit pas : il faut accompagner cette salutaire action par un Pater noster en bonne et due forme.
C'est la revanche du Bon Dieu sur le positivisme scientiste ; tout est bien (jusqu'à la prochaine fois).
Rien que votre analyse me redonne envie de revoir ce film qui m'a toujours fasciné. A mon sens l'un des meilleurs Dracula jamais tourné. J'adore Dracula et le femmes, peut être plus que Dracula prince des ténèbres.
La série aurait sans doute du e terminer là. J'ai une répulsion terrible pour sa suite Une messe pour Dracula
; cependant après visionnage récent >Les cicatrices de Dracula
a trouvé grâce à mes yeux !
Seule questionnement Impétueux comment pouvez vous apprécier l’infâme bouse que représente Les nuits de Dracula ?
Film tourné par le très oubliable Jesus Franco sorte de Jean Rollin Espagnol et qui était mal cadré, mal monté, mal interprété… Comme tous les films de Franco d'ailleurs !
Reportez-vous, Frétyl au fil de ces Nuits de Dracula que vous vilipendez : vous y verrez que je ne suis pas le seul à apprécier le film du fou-furieux Jésus Franco : notre distingué ami Verdun, maître en cinéma d'épouvante, partage avec moi un certain goût pour l'interprétation que ce cinéaste fait du mythe : beaucoup de déchets, de scories, mais quelques séquences magnifiques…
Je n'ai pas vu Les nuits de Dracula depuis maintenant plusieurs siècles, je le possède en vhs et n'aurai pas peur de le visionner une seconde fois.
En revanche, là ou nous sommes d'accord, bien que l'on s’éloigne très largement des films de la Hammer et des films avec Christopher Lee
c'est l'attrait que nous avons l'un et l’autre pour le film de Paul Morrissey
: du sang pour Dracula.
Film qui démystifie totalement la legende de Dracula et qui en arrivait dans des sommets grotesques à en devenir franchement réjouissant. Cet ovni cinématographique m'a beaucoup plus emballé que l'emballage en carton pâte du très bizarre franco. Réalisateur inintéressant malgré ses évidentes provocations du temps d'un autre Franco.
Terence Fisher passe la main à Freddie Francis.
On peut regretter la finesse de Terence Fisher
mais Francis,
grand chef-opérateur, soigne ses images.
Le style est beaucoup plus "rentre-dedans", ce qui rend l'ensemble efficace et divertissant malgré un scénario sans grande surprise si ce n'est l'alliance inattendue entre l'athée et le religieux pour éradiquer le mal.
Evolution des moeurs oblige, la violence et l'érotisme, souligné par le titre francais sont plus poussés qu'auparavant.
L'ensemble béneficie d'une bonne interprétation, à commencer par un
Christopher Lee plus présent et humain que dans Dracula prince des Ténèbres.
Les décors, les costumes, la photo et la musique sont soignés, comme toujours chez la Hammer.
Le générique et les premières séquences ne s'oublient pas facilement.
Pour toutes ces raisons, Dracula et les femmes est un film honorable, à recommander aux amateurs du genre.
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