Sans aucun doute, Lana Turner est Diane de Poitiers
! Célèbre courtisane, fière et pourtant sensible sous les toilettes et le maquillage… Mais si ce film est une coûteuse reconstitution historique, c'est avant tout un grand mélo.
Certes, les hommes y sont présents (Pedro Armandariz en François 1er et le jeune Roger Moore – ! – en Henri II) mais le film illustre avant tout la rivalité entre la reine Médicis, triste Soleil (Marisa Pavan)
, et la courtisane, Lune éclatante, Lana Turner
!
Le tout sur une superbe partition de Miklos Rozsa…
Et si quelqu'un trouve que Marisa Pavan (déjà aperçue dans L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune)
ressemble de façon troublante à Pier Angeli,
n'ajustez pas votre appareil : il s'agit en effet de soeurs jumelles.
On peut aussi admirer Marisa Pavan dans Salomon et la reine de Saba,
où elle tente vainement de détourner Yul Brynner
de la sulfureuse Gina Lollobrigida
!
Sa soeur Pier Angeli s'est quant à elle retrouvée dans Le calice d'argent
et changée en statue de sel dans Sodome et Gomorrhe
…
« La première était la troisième épouse de Jean-Pierre Aumont. »
Voilà, je commence à m'y retrouver !
Le nom de scène de Marisa Pavan mérite une explication : Pavan, c'était le nom d'un général de l'armée de terre italienne que les parents de nos deux futures stars avaient caché dans leur cave pendant la Seconde Guerre mondiale : le général Pavan étant Juif, il était recherché par les nazis. Fascinée enfant par ce personnage, la jeune Marisa décida d'adopter son nom.
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