Débarrassé de ses vieux trucs d'ado (vampires, ghoules, zombies, clowns démoniaques et autres joyeusetés) King atteint enfin la maturité avec 1408,
film d'horreur psychanalytique pratiquement réussi de bout en bout, ne seraient quelques longueurs pas trop dommageables.
M. tout-le-monde par excellence, Cusack assume avec brio ce qui est en vérité, un quasi one man show, et le facteur d'identification est total, bien plus qu'avec le Nicholson
de Shining
par exemple, à peu près aussi effrayant que les fantômes de l'hôtel. C'est d'un autre hôtel qu'il est question ici, et surtout d'une chambre, un peu semblable à celle où Jack Torrance trouvait une beauté nue dans une baignoire… Pièce diabolique, se nourrissant des angoisses et regrets de ses occupants, la 1408 entraîne Cusack,
petit écrivain traumatisé, dans un maelström de terreur jamais gratuite, et surtout toujours relié à sa vie personnelle. Les deux revirements successifs dans le dernier tiers, sont estomaquants et la chute du héros dans la folie parfaitement rendue par l'acteur. Samuel L. Jackson
apparaît brièvement, en manager classieux de l'établissement, et tous les autres personnages ne font que passer.
1408 est incontestablement une des meilleures adaptations de Stephen King,
qui parvient à transcender son matériau souvent rabâché depuis La maison du diable,
pour en faire une plongée dans les abysses de l'Inconscient. Vraiment une bonne surprise.
Je viens de voir ce film… Rien à rajouter à ce qu'écrit Pm Jarriq…. Passionnant de bout en bout, surprenant nos propres attentes de frayeur, du bon film made in USA. Assez rare pour être souligné par le cinéphile francophile que je suis….
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