Forum - Dersou Ouzala - Dersou Ouzala : un film fabuleux !
Accueil
Forum : Dersou Ouzala

Sujet : Dersou Ouzala : un film fabuleux !


De bnj, le 17 décembre 2003 à 23:18

T'as trop raison, il faut le voir


Répondre

De dumbledore, le 18 décembre 2003 à 16:19
Note du film : 6/6

"Film à voir absolument, sur TV grand écran, stéréo, dans un grand canapé, téléphone débranché."

Le voir au cinéma, c'est mieux encore! Et le ''__re''__voir par contre en dvd…


Répondre

De login, le 13 février 2004 à 18:07

Je suis un fan de ce film qui me marque au plus haut point.

A voir sans modération.


Répondre

De débvi-han, le 25 février 2004 à 03:54

Un grand film sur l'amitié, sur la sagesse. Un pur chef-d-oeuvre esthétique. La sobriété et la classe à tous les niveaux. Ca vous glisse sur le coeur sans rugosités. C'est PARFAIT


Répondre

De Rebuffat, le 11 mai 2004 à 10:38

Bonjour,

Je cherche ce film en DVD, car je trouve que c'est un film culte et très chouette. Savez vous où je peux le trouver ?

Ou si quelqu'un a un tuyau quelque part pour l'avoir…

C'est très important pour moi d'avoir ce film ; j'ai presque un attachement sentimental à ce film.

mon email : ldebru@free.fr


Répondre

De redman, le 15 mai 2004 à 13:50

A la Fnac mon ami, mais en zone 1….


Répondre

De captain brittles, le 13 mai 2005 à 17:39

Je ne l'ai jamais vu et c'est pour ça qu'il faudrait vraiment l'éditer en zone 2.

D'ailleurs tous les Kurosawa devraient être disponibles.


Répondre

De captain brittles, le 31 mai 2005 à 12:02

J'ai constaté sur amazon que ce film serait disponible chez MK2 en zone2 courant juillet 2005.

C'est Enorme!


Répondre

De JIPI, le 28 septembre 2006 à 09:46
Note du film : 6/6

L'instinct de l'immensité

Cet adorable petit trappeur mongol est chez lui sur ce territoire qui ne semble pas avoir de fin. La troupe l'adopte sur le champ tant son expérience du terrain est valorisante. Nous sommes en 1902 les temps changent, il faut se ressourcer explorer de nouveaux territoires précurseurs de bouleversements politiques s'annonçant au lointain.

Ce que va vivre cet immense pays pendant plus de soixante dix ans est testé par un esprit de groupe confronté à un danger permanent.

La solidarité fonctionne à merveille, la progression est semée d'embûches, Arseniev en pleine école valide sans contraintes l'instinct de la nature possédé par ce petit bonhomme aux phrases incomplètes.

Ici c'est le froid, le vent et la neige qui domine, les livres sont impuissants, il faut pactiser, faire allégeance à la grandeur, exécuter sans broncher les procédures dictées par les rigueurs du climat.

Derzou est un roi son territoire est perspicacité, présence d'esprit, rapidité d'exécution dans une nature annonçant toujours à l'avance ce qui va arriver, une fois les symptômes décryptés il faut agir vite afin de conserver un potentiel de gratitude envers un homme bon.

La Taïga est une force contre laquelle on ne peut rien, elle ne décline pas, son relief s'impose par la normalisation de ses composants. Ici tout est éternel.

Derzou ne peut plus maintenir la maîtrise parfaite des lieux, diminué par ses sens et ses superstitions il sent que cette collaboration naturelle touche à sa fin.

Cette immense contrée possède une clause impitoyable, elle congédie de manière brutale ce qui ne peut plus être son égal.

Pour être l'ôte de ces lieux, il faut sentir, voir et chasser de manière parfaite, si l'une de ces puissances vous abandonnent, c'est la fin.

L'homme en ces lieux est l'égal de la bête et subit le même sort.

Derzou est une initiation offerte à des hommes qui n'ont plus que quelques années avant une importante refonte politique. Arséniev et ses hommes sont bons, reconnaissants, soumis sans contraintes aux jugements naturels d'un esprit converti à la nature.

La Taïga devient une terre fraternelle, Arseniev épuré des contraintes citadines réveille en serrant dans ses bras Derzou deux termes endormies : Chaleur et amitié.


Répondre

De paul_mtl, le 28 septembre 2006 à 12:00
Note du film : 6/6

Belle critique, JIPI, tres bien rédigé.

L'homme en ces lieux est l'égal de la bête et subit le même sort.

Je dirai que l'homme avec son fusil n'est pas vraiment a l'égal de l'animal sauvage.

il vit avec lui, et essaye de le comprendre pour mieux le chasser.

Un extraordinaire film sur l'amitié et la liberté.


Répondre

De vincentp, le 26 novembre 2022 à 21:41
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Une parait-il "rare copie d'époque" (de toute beauté). L'histoire du géographe-explorateur Arseniev arpentant la Taïga au début du XX° siècle, racontée en 141 minutes par Kurosawa sur la base d'un improbable financement Japon et Union soviétique (Mosfilm). Le récit est sombre, voire sinistre par certains aspects, cet aspect-là est typique d'une bonne partie de l'oeuvre du cinéaste japonais. La civilisation est montrée sous un très mauvais jour, mais la nature sauvage et indomptable, également. Heureusement, une belle histoire d'amitié improbable apporte du baume au coeur du spectateur.

Les prises de vue en extérieurs, la représentation de l'espace et de la nature, constituent des sommets en la matière (comme pour Apocalypse Now ou Delivrance). Sur très grand écran, comme c'était le cas pour moi ce soir, on se croirait au milieu de la Taïga ou de la Toundra. Autre aspect notable : les personnages sont tous crédibles, avec une somme de défauts considérables, mais humains et touchants. Dersou Ouzala (1975) est une oeuvre de maitre, à découvrir de forte préférence sur grand écran, bien qu'il existe une édition dvd récente -image moyenne- sortie en 2022 (Potemkine éd.)


Répondre
VOTE
De ++++, le 28 novembre 2022 à 13:34
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Tout à fait d'accord ! Récit absolument émouvant, amitié peut-être rare entre les hommes ? Très très rare sur l'amitié vraie. J'ai la chance d'avoir le DVD.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0026 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter