Fame se pose avec force dans l’époque en prenant comme personnage non plus des icones rêvées, mais 6 jeunes très concrets, venant de milieux très différents et d’éthnie très différente. On retrouve ainsi Coco, la jeune actrice black, cultivée intelligente et dynamique, Leroy, le black de banlieue, Bruno, le pianiste éléctronicien fils d’un chauffeur de taxi, un
Vu le sujet, on aurait pu s’attendre à soap, dans lequel on suivrait les histoires personnelles des uns et des autres, en même temps que leurs progrès au fil des ans. Heureusement, le scénario est bien construit et surtout on retrouve à la mise en scène un Alan Parker au sommet de son art (il réalise deux ans Midnight Express
et deux ans après The Wall).
Il réussit à insuffler un réel souffle au film, offrant plusieurs moments de grande virtuosité de mise en scène.
Tout le film possède ainsi un rythme soutenu, usant à foison du montage parallèle entre les différentes salles de l’université et donc les différents arts. Le montage son est à cet égard particulièrement soigné, offrant des transitions musicales de toute beauté.
Mais surtout le film réussit à éviter le happy end. Les parcours des apprentis artistes évitent les clichés du « génie », de la « gloire » et autre miroir aux alouettes pour privilégier au contraire la dureté de ces métiers. Au sortir du film, on ne garde pas forcément une image très idyllique de des 4 ans de parcours de ces personnages. Impossible également de dire qui réussira et qui échouera. La vie s’ouvrent à eux, pleine de mystères.Page générée en 0.0045 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter