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Sujet : Un téléfilm ?


De jipi, le 30 janvier 2007 à 14:50

Attention messieurs les cinéastes la révolte gronde devant l'afflux de ces comédies cinématos télévisuelles que les spectateurs ingurgitent depuis quelques mois.

« Hors de prix » touche le fond d'un principe simpliste et racoleur, ce sera difficile de tomber plus bas dans le genre.

Les belles suites en bord de mer sont impertinentes, récupératrices d'une œuvre ratée. Tout est bas, irrespectueux envers un public ayant de plus en plus de mal à s'offrir une place de cinéma, considéré comme uniquement perceptible et voyeuriste de montres virtuelles à 30 000 Euros « Hors de prix" le condamne à la dualité la plus exécrable: La convoitise et l'oisiveté.

Tout est plat, bâclé, noyé dans le cliché d'une société n'ayant comme repères que le rejet de poches vides. Dans ce film il n'y a que l'argenterie qui brille et encore ce n'est pas flatteur. Quelle tristesse de voir ce personnage positionné en bas de l'echelle sociale essorer ses plans d'épargnes au profit d'une garce ne méritant même pas un regard. C'est du sado maso de prisunic intolérable par sa non crédibilité.

Il faut impérativement se reprendre, depuis quelques films les caméras du cinéma Français ont élus domicile sur une cote d'Azur servant de pansements paysager à une industrie égratignée par un manque d'inspiration. Ces comédies bourgeoises démagos font plus de mal que de bien, elles endorment par un esthétisme de marché les dispositions élémentaires basées sur l'évolution d'un individu par paliers de résultats. Ici on veut tout et tout de suite uniquement par le corps offert et si l'on se trompe de personnes, on largue illico sans un regard.

Vraiment, ce film est nauséabond, misogyne on y voit le pire coté de la femme, sans structures morales, ne s'exprimant que par la dominance, les décolettés et les jambes offertes, ce n'est plus qu'une féline prete à l'emploi ronronnant par intérêt dans un lit, inutile d'en dire plus, c'est à vomir.


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De droudrou, le 30 janvier 2007 à 16:56

Alors là, mon ami Jipi, je ne suis pas d'accord avec toi ! La façon dont tu nous parles de la femme ! Mais… mais… mais… Mais… est-ce que tu te rends compte que tu t'adresse à la descendante en ligne directe de Jésus et de Marie-Madeleine ? Rends-toi compte de la taille du diamant (d'abord : dans le diamant il y a sa grosseur (la première taille) et ensuite les en-tailles qu'on y fait !).

N'oublie pas que nous avons en gestation prochaine un film avec tata Bernadette Lafont et tonton Claude Brasseur… Ta série de télé-films n'est pas finie et tu ne connais rien des projets de José(e) Dayan… Tonton Depardieu va reprendre du service de par Dieu !…


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De paul_mtl, le 30 janvier 2007 à 20:42
Note du film : 2/6

Qu'est ce qui vous arrive Jipi ?
C'est le prix que vous avez payé la place pour voir une comedie décevante ?
Là d'accord je comprend mieux vous trouvez ca Hors de prix.

J'ai vu ce film et je n'attendait pas à grand chose avec l'humoriste Gad Elmaleh apres la doublure et Olé ! . Il tourne beaucoup et il va apprendre avec la pratique son metier d'acteur.

Du même réalisateur Pierre Salvadori, j'avais bien apprecié Après vous… avec Auteuil & Garcia, et en 1995 Les apprentis.

De cette comédie romantique, je n'ai pas gardé un grand souvenir, excepté qq scenes avec cette rencontre dans un bar d'un hotel luxueux avec Audrey Tautou. Ca reprend en gros le même cadre luxueux de Quatre étoiles pour faire rêver les gens et le personnage de condition modeste qui veut réussir que Gad interprete dans la doublure et Olé !.

Pour le reste je vous renvois aux extraits et BA


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De la gadoue, le 19 août 2007 à 01:05

Quand est-ce qu'on se rendra compte que Gad Elmaleh est un très très mauvais acteur ? Un très bon show-man certes, mais un mauvais acteur. Sobriété ne veut pas dire vide total. A part dans Chouchou où il est bien, mais il reprend un de ses sketchs qu'il connait par coeur ! Sinon, pour le reste, il confond mime et acteur, il ne donne rien et n'est pas Buster Keaton qui veut ! Dans ce film (Hors de prix), c'est catastrophique ! Où est passé Gad ? Il est très mal à l'aise et c'est pénible ! On ne peut pas faire tous les métiers du monde ! Stop à l'imposture !


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De Impétueux, le 22 mai à 21:50
Note du film : 3/6

Le sujet, en fait, n'a pas d'importance. Un gentil garçon, Jean Simon (Gad Elmaleh), insignifiant loufiat dans un palace de Biarritz, un type qui n'a jamais rêvé sortir de sa condition servile tombe fortuitement dans le monde de ceux que jusqu'alors il servait. Parce que, par un hasard miraculeux, il a été pris pour un type riche par une de ces écumeuses intéressées qui sillonnent les beaux endroits avec leur beau corps et en font commerce. Irène Mercier (Audrey Tautou) ne songe qu'à une chose : assurer son avenir dans l'aisance, le luxe, l'insouciance.

On aimerait d'ailleurs que le réalisateur de Hors de prix fasse là intervenir une graine d'explication ; mais non, on ne saura pas pourquoi Irène a si peur des incertitudes de la vie ; et il serait trop simple de penser que c'est tout simplement parce qu'elle aime le confort des palaces, la qualité des champagnes qui y sont servis, la douceur des boutiques de luxe où les vêtements, les sacs à main, les bijoux, les montres coûtent des sommes astronomiques, qui ne sont rien, pourtant, à ceux que la vie ou leurs efforts ont doté de plein de sous.

Naturellement le brave Jean tombe d'emblée amoureux de la femme corsaire qui vit alors avec Jacques (Vernon Dobtcheff) à l'Hôtel du Palais à Biarritz. Et, grâce à une habileté de scénario, la fille vénale, qui vit d'arbitrages spéculatifs comme les traders du marché financier, ne demande pas mieux que d'abandonner son vieil amant pour un plus jeune, plus fringant et possiblement plus riche.

Tout cela est plutôt bien fait et bien vu. Surtout la totale immoralité d'Irène qui n'existe qu'en se vendant au plus offrant, en en faisant presque une philosophie de vie, et en n'en tirant aucune culpabilité ; ce qui est bien aussi c'est que, après avoir martelé dans la tête de Jean qu'elle n'était que vénalité, mais ressentant pour lui une attirance réelle, elle le pousse à devenir ce qu'elle est : une sorte de goule. Et comme le garçon ne manque pas de charme, il n'y a aucune raison qu'il ne devienne pas, lui, pour une femme, ce qu'elle est, elle, pour les hommes qui la désirent : un objet utilitaire et décoratif.

Monte Carlo désormais. Jean devient l'homme de compagnie de Madeleine (Marie-Christine Adam), bourgeoise riche et goulue qui se l'attache. L'homologue parfait d'Irène qui vit désormais avec Gilles (Jacques Spiesser). Chacun joue sa partie en faisant mine de ne pas comprendre qu'il y a de l’amour entre eux, en fait. Le film de Pierre Salvadori baisse alors complétement de ton. Il y avait quelque chose de féroce à réaliser, de tragique peut-être même. On ne sait jamais : le pire n'est jamais certain.

Mais hélas, le pire survient et le film se termine sur une image bleue et rose : les deux amoureux ont rompu avec leurs démons et partent ensemble vers on ne sait quoi. Revoir la fin du Fanfaron de Dino Risi pour comprendre ce qui est nécessaire pour faire d'un gentil film un grand film.


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