Pour tous ceux et celles qui baissent les bras devant une simple lecture (Cf/au bonheur des dames),je leur conseille ce film de François TRUFFAUT. Que deviendrions-nous dans une société où les livres seraient bannis de notre quotidien jusqu'à les faire disparaître par le feu ?…
Ce film est une réflexion sur la dictature, la propagande politicienne,l'intolérance, l'obscurantisme…
Reste à la fin des "Hommes" et des "Femmes" qui, au-delà du support "papier", ont appris par coeur le "bouquin" de leur vie, afin de transmettre aux générations futures ces émotions si particulières et propres à toute lecture ; émotions qui ne sont que l'âme de leur auteur…
5,1/6. Avis (très) favorable, pour ma part. A part les effets spéciaux, tout m'a paru réussi. La mise en scène est de grande qualité : les idées s'enchaînent bien, parfaitement portées par les images (ex : le livre qui se consume page après page). Il n'y a pas de temps mort, ou de séquences inutiles. Et pas de manque inversement. Une grande variété de plans, employés à bon escient. Superbe musique. Et il y a bien sûr matière à réflexion. L'évolution psychologique de Montag (parfaitement interprété) m'a paru être un point fort du film. J'ai bien aimé la façon dont le supérieur de Montag lui parle à la troisième personne du singulier (le flattant tout en le brimant, bref en le manipulant) : original et surprenant. Ce descriptif de psychologies en interaction, et des rouages d'un système totalitaire, est fort bien fait. J'ai aussi apprécié la façon dont Truffaut montre l'apport apaisant de la nature et son interaction avec la culture : les séquences au bord de la rivière sont réussies visuellement, et portent des idées fortes.
Nb : ceci dit, plus personne aujourd'hui ne s'intéresse au sort des vieux bouquins : le support écrit a perdu de son aura. Les bouquinistes des quais de Seine à Paris ont du souci à se faire…
5,1/6 !….Et pourquoi pas 4,9/6 ? Franchement, ça frise le ridicule ! Noter un film est déjà très limite comme appréciation, mais donner dans la vétille à ce point . J'aimerais savoir quel détail, quelle infime particularité du film a évoqué cette décimale.. Je crois que le commentaire suffit largement. Et je pense (mais c'est un avis très personnel) que le système des étoiles est nettement plus agréable, moins strict que la notation. Il ne faut pas faire du cinéma une science exacte. Mais un rêve approximatif, même dans le chef-d'oeuvre.
Du tout, du tout… Vous exprimez un avis qui est sans doute celui de la minorité silencieuse des lecteurs de ce forum.
5,1/6 cela fait 17/20 tout simplement. Je note en général sur 20 et convertis ensuite sur 6. Le système de notation sur 6 n'est pas assez précis, et vous aurez constaté (puisque vous semblez consulter ce site, à défaut d'y laisser de nombreux messages) que même Alholg, responsable du site et créateur du système de notation, ajuste certaines de ses notes à 4,5.
Alors pourquoi 17/20 ? Parce que à mes yeux il est au-dessus des nombreux films que j'ai notés 4,8/6 (ex : Cyclone à la Jamaïque) et en dessous de ceux que j'ai notés 5,4/6 (ex : Le disque rouge).
Aujourd'hui, ayant regardé un grand nombre de long-métrages, j'ai dans mon esprit une grille de notation assez claire, certes subjective (on n'évalue pas une oeuvre artistique comme on met une note à une dictée de français), mais à mes yeux fiable.
Mais l'important est l'avis que vous allez porter sur Fahrenheit 451 quand vous l'aurez regardé.
Drôle d'idée qu'a eue François Truffaut de tourner Fahrenheit 451
qu'on ne peut pas considérer comme une de ses grandes réussites et où on ne reconnaît guère le talent du cinéaste dont la meilleure inspiration concerne les relations – multiples, complexes, heureuses et malheureuses – avec les femmes et, d'une certaine façon, le monde de l'enfance. La science-fiction n'est en tout cas pas son truc.
Car pour être vertueux, Fahrenheit 451 l'est, ô combien ! Parabole sur le totalitarisme, aussi bien le nazisme (prévalence continue des trois couleurs noir, rouge, blanc, qui sont celles du drapeau boche) que le communisme (car le livre est facteur des inégalités sociales et il est en cela haïssable), le film présente une société future où on brûle les livres pour donner à la télévision décérébreuse la maîtrise exclusive des cerveaux. Vieux truc qui marche toujours aussi bien et que mes chers Romains avaient synthétisé en une formule aussi actuelle aujourd'hui que naguère : Panem et circenses. Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme, comme dit l'autre.
Toujours est-il que cette languissante et bien pensante transposition me semble aujourd'hui largement oubliée. À juste titre.
Je me souviens pourtant d'un film intéressant… Je le possède sur une vieille vhs et il faudrait que je le revois. Un des seuls films de Truffaut qui ai réussi à m'intéresser avec Les Quatre cents coups
et La nuit Americaine.
J'ai pour le reste une haine profonde pour La femme d'a coté,
Vivement Dimanche
et les amourettes de Antoine Doinel.
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