Coup de foudre à Manhattan - Critique

Sujet : Critique

De dumbledore, le 27 août 2003 à 05:17
Note du film : 3/6

Depuis le succès surprenant et mythique de Pretty Woman

qui en a cristallisé les codes, le mythe de Cendrillon est au cœur de nombre de comédies romantiques hollywoodienne. De toutes serions nous presque sur le point de dire: Shallow Grave,

Legally Blonde,

etc. Les codes sont simples et devenus classiques: différence de milieu entre l'homme et la femme, première rencontre sur un malentendu de classe, cassure quand la vérité est/sur le point d'être découvert et, dernière acte du film, reconstitution du couple sur une base de vérité, la différence de milieu ayant été surmonté.

Coup de foudre à Manhattan est une nième version de ce mythe, il en es même une transposition directe. Comme dans Cendrillon, la jeune femme pauvre vit de ménages et un jour s'habille en princesse. Elle rencontre alors le prince charmant et doit ensuite cacher son réelle identité qui finit par être découvert. Le prince charmant devra ensuite daigner faire le chemin inverse pour la retrouver.

Pas vraiment original tout ça? Oui, toutefois il ne faut pas oublier que le propre du mythe, c'est de posséder des racines profondément ancrées dans la culture sociale ou dans l'inconscient des individus. Comme tels, les mythes continuent de fonctionner, de nous inspirer et de nous émouvoir.

Ainsi dans le genre comédie romantique, Coup de foudre à Manhattan est plutôt réussi, se laissant se regarder sans pour autant rester dans nos mémoires, à l'inverse de films comme Un jour sans fin ou Pour le pire et pour le meilleur!

Jennifer Lopez porte bien évidemment le film, étant à l'aise dans ce personnage. Le rôle n'est certes pas très compliqué, mais il n'empêche qu'elle y est plutôt charmante. La vraie surprise se trouve ailleurs, du côté de son personnage masculin. Ralph Fiennes était habitué à des rôles dramatiques et le voir changer de registre est une première. Il est très drôle, possédant une palette d'attitudes et de grimaces comiques étonnante.

Wayne Wang étant à la mise en scène, on peut s'attendre (après Ma mère, moi et ma mère) a quelques bonnes surprises inattendues.

C'est le cas dans son travail sur les personnages secondaires, plus libre de complexité. Le personnage angelique incarné par Bob Hoskins

est particulièrement succulent et offre également le trop rare plaisir de revoir ce superbe acteur…

Toute la description du monde de l'hôtellerie est également passionnante et constitue un vrai sujet de film en soi, sujet qui aurait mérité autre chose que La fille seule comme incarnation! Malheureusement ici, ce monde étrange est relayé en toile de fond comique.

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De lam, le 13 janvier 2006 à 13:59

j' addore ce film il est super et génial vraiment bravo .[film=

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De lam, le 13 janvier 2006 à 14:00

[artiste= j' addore également jennifer lopez ainsi que les autres acteurs.

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