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Sujet : Un couteau plongé dans le coeur d'Hollywood


De cormega, le 27 juillet 2006 à 15:34

je souhaite la sortie d'un dvd zone 2 de ce film.


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De Arca1943, le 27 mai 2007 à 16:31

Et Rod Steiger – que je viens de voir dans le très oubliable Illustrated Man – trouve dans ce film d'Aldrich un de ses grands rôles. Quelle pêche, celui-là, quand il voulait bien !


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De twocase, le 8 août 2007 à 02:00

what did you say about Steiger? That it may be his best role? I agree


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De PM Jarriq, le 8 août 2007 à 08:11

C'est, à mon sens, le seul film où Steiger est VRAIMENT impressionnant, parce que Aldrich a su utiliser ses défauts, et les transformer en qualités. La voix geignarde, les explosions de colère, les sourires malveillants, tout s'accorde pour faire de ce producer, un personnage ambigu, insupportable, vaguement répugnant. Ses deux affrontements avec Palance sont magistraux.

Quand Steiger a-t-il été bon, à par Le grand couteau ? Sur les quais, bien sûr… Dans la chaleur de la nuit, The pawnbroker (même s'il steiguérise à fond, par instants), et le très méconnu Hennessy, un polar anglais avec Lee Remick, qu'on aimerait bien revoir un jour.


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De Arca1943, le 8 août 2007 à 13:59

Vous oubliez Main basse sur la ville, Jarriq ! For our friend Twocase : Le Mani sulla citta is ALSO Rod Steiger's "best role".


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De PM Jarriq, le 8 août 2007 à 14:11

Oui, j'avais oublié Main basse sur la ville ! Et en étant un peu indulgent, il était bien casté en riche vicelard qui déflore Julie Christie dans Docteur Jivago.

Le pire du pire, à part son accent horripilant dans Giu la testa (qui me fait – une fois n'est pas coutume – préférer la VF) : son curé atteint de cécité dans Amityville ! Une vraie démo de tout ce qui est grotesque et surfait dans la "Méthode" de l'Actors Studio.


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De Arca1943, le 8 août 2007 à 14:58

Oui, sauvons ce qui vaut la peine d'être sauvé. Et justement, en relisant l'autre jour l'excellent roman d'Alberto Moravia Les Indifférents, je me disais qu'en effet, le rôle de Leo, un artistocrate au bord de la ruine, inquiétant et cynique, convenait sûrement à Rod Steiger, que c'était probablement un bon casting. Mais Rod Steiger étant ce qu'il est, on ne peut pas en être sûr sans l'avoir vu. Ça vaudrait la peine de le vérifier, vous ne croyez pas ? Seulement voilà, malheur : Gli indifferenti – quelle surprise – n'est pas sur DVD. Évidemment, si ce Maselli de 1964 recevait un ou deux votes de plus sur sa fiche, qui sait, ça accélérerait peut-être les choses… je dis ça comme ça…


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De florianep, le 31 janvier 2008 à 14:50
Note du film : 6/6

Je vôte pour une édition de se film en dvd !


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De PM Jarriq, le 21 avril 2009 à 09:20

Toujours content de voir sortir un Aldrich. Même si Tout près de Satan, Le démon des femmes (surtout celui-là), L'Ultimatum des trois mercenaires, Bande de flics et Deux filles au tapis demeurent inexplicablement inédits, quelle que soit la zone.


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De verdun, le 7 avril 2023 à 12:36
Note du film : 3/6

Charlie Castle (Jack Palance), vedette d'Hollywood, a promis à sa femme de ne pas se lier à son producteur Stanley Hoff (Rod Steiger) par un autre contrat. Mais Charlie, pour ne pas voir exploiter certains faits délicats de sa vie privée, est obligé de revenir sur sa décision…

Sixième film de Robert Aldrich, sorti en octobre 1955, Le grand couteau est une charge d'une extraordinaire virulence contre la tyrannie des producteurs hollywoodiens, coupables de toutes les ignominies possibles et imaginables. Ce pamphlet est servi par des numéros d'acteur qui valent le détour: Jack Palance dans un emploi inattendu de victime, Ida Lupino son épouse qui l'incite à quitter ce nid de vipères et Rod Steiger, qui comme d'habitude en fait beaucoup -mais pour une fois à bon escient- dans le rôle du producteur odieux.

D'un film de Robert Aldrich datant de sa période la plus prolifique, on attend de la rage mais aussi une certaine inventivité en matière de mise en scène. Comme l'écrit Jacques Lourcelles dans son indispensable Dictionnaire des films, "en l'espace d'une année (de juillet 1954 à mai 1955), Aldrich sort trois films, trois chefs-d'oeuvres éblouissants, Apache, Vera Cruz et Kiss me deadly, qui marquent une entrée fracassante dans l'histoire du cinéma".

Or, alors qu'Aldrich vient de marquer les esprits avec ces oeuvres révolutionnant le cinéma hollywoodien, la mise en scène du grand couteau n'invente rien. La caméra ne quitte presque jamais, durant les 1H50 que durent le film, le salon de Charlie Castle. C'est du théâtre filmé et rien de plus. Et c'est décevant de la part d'un tel réalisateur.

Aldrich reviendra à la charge contre Hollywood avec les indispensables Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? et Le démon des femmes.

3,5/6


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