Dans la lignée de Seabiscuit, Dreamer
n'évite aucun cliché mélodramatique de ce genre de films, il n'essaie d'ailleurs même pas, et fonce dedans tête baissée, confiant dans la puissance de son casting. Et il a raison : l'émotion naît de la présence de deux "tough guys" comme Russell
et Kristofferson
jouant un père et son fils (étonnamment crédible à l'image), de grands seconds rôles comme Luis Guzman,
David Morse
ou Elisabeth Shue,
et surtout de l'exeptionnelle prestation de Dakota Fanning,
de plus en plus étonnante de maturité (à dix ans !). Le scénario se déroule paisiblement, selon des schémas très anciens, pour ne pas dire antiques, mais au lieu d'être pénible, Dreamer
est confortable, plaisant et sympathique. La forme est soignée mais sans chichi superflu, les grands sentiments sont joués avec retenue par tous les comédiens, et la musique un brin sirupeuse, mais pas trop envahissante. Un film pour enfants tout à fait honorable, même s'il ne révolutionne rien.
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