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Forum : Certains l'aiment chaud

Sujet : Une vraie comédie burlesque...


De lych666, le 3 mars 2006 à 12:00
Note du film : 5/6

…qui vaut le détour rien que pour voir Tony Curtis et Jack Lemmon déguisés en femmes (la démarche hilarante de Tony Curtis, Le Tango de Jack Lemmon) et Marilyn Monroe jouant du ukulélé.

Les scènes s'enchainent avec fluidité et les gags font mouches. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant cette comédie qui m'a fait rire du début à la fin.


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De RdT, le 3 mars 2006 à 16:41
Note du film : 5/6

…que j'ai aussi revu avec beaucoup de plaisir

Certains l'aiment chaud est ne des meilleures comédie de Marilyn Monroe selon moi. Tony Curtis et Jack Lemmon y sont très bon. La scène entre Tony Curtis et Marilyn Monroe dans le Yacht est un grand moment, où l'érotisme et l'humour rivalisent d'ingéniosité. Le talent de Billy Wilder est un petit miracle qui me fait aimer l'Amérique.


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De droudrou, le 5 janvier 2007 à 15:08
Note du film : 6/6

DE Billy Wilder, c'est certainement mon film préféré.

Du début jusque la fin, on assiste à une de ces courses-poursuites digne des "Tartes à la Crême" et je pense que Wilder aimait beaucoup ce style. On le retrouvera dans Speciale Premiere un film avec Walter Matthau et Jack Lemmon, grand écran cinémascope couleurs où les cops sont à la poursuite des truands. Si l'époque de la prohibition n'est pas particulièrement jouissive, en revanche, le cinéma y a trouvé la mane idéale pour des réalisations qui ne sont pas spécialement tristes.

Moi qui aime beaucoup la BD, j'avouerai que la BD "Sammy" qui parodie cette époque me plaît beaucoup. Le "Burlesque" est un genre que j'affectionne énormément.

Ce que j'aime beaucoup dans le film, c'est évidemment le final avec la phrase célèbre "Nobody is perfect". Quand j'ai vu le film, j'étais encore quelque peu innocent (silence les basses !…) à l'époque, ç'a m'avais déjà fait beaucoup rire. Evidemment, quand on vieillit (tu parles…) on le revoit différemment mais le gâteau n'en est que meilleur.

Et puis, avouez-le, il y a de ces tronches dans ce film qu'on n'oublie pas.

Et bien évidemment, Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon sont extraordinaires.

A voir, à revoir et à rerevoir et à faire découvrir ce que l'on semblerait oublier, il me semble.


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De Sophie75, le 15 juin 2008 à 17:38
Note du film : 6/6

La réputation de Certains l'aiment chaud n'est absolument pas galvaudée et pour les amateurs de comédies burlesques, ce film s'impose donc comme un classique hollywoodien du genre.

Mais cette œuvre est pourtant loin d'être une simple histoire de travestis-par-obligation en goguette car l'intrigue baigne dans l'idée subjective de sexe, de transgressions sociétales, de satire corrosive, le tout traité sur un ton humoristique et décalé.

Wilder parodie allègrement les films de gangster des années 1930, c'est pourquoi il choisit de tourner le film en noir et blanc, avec une image splendide et lumineuse, afin de respecter l'esthétique de l'époque.

Le thème principal de Certains l'aiment chaud reste l'ambiguïté sexuelle. Même si dans la quasi totalité du film le travestissement est surtout un vecteur humoristique, utilisé par Wilder comme un artifice de comédie. Le réalisateur biaise ainsi la censure peu encline à avaliser les mentions directes sur l'homosexualité.

Le film enchaîne, à notre grand plaisir, des séquences inénarrables et mémorables où l'humour est toujours présent. Les scènes désopilantes, à se décrocher les maxillaires, s'enchaînent à un rythme effréné (la party entre "filles" dans le train, le soutien-gorge de Daphne, les lunettes embrumées de Joe, le tango torride entre Daphne et Osgood, l'officialisation des fiançailles de Daphne…) et de répliques percutantes qui conduisent à un moment d'anthologie lorsque Osgood, apprenant le sexe réel de sa promise, lui lance, impassible comme la statue de la perplexité, "nobody's perfect".


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De Impétueux, le 23 septembre 2008 à 18:34
Note du film : 4/6

Évidemment, ça démarre à cent à l'heure, presque comme un dessin animé de Tex Avery, avec des policiers juchés jusque sur les marchepieds d'une grosse bagnole vrombrissante, défouraillant à qui mieux mieux sur le corbillard des bootleggers, des gangsters dévoilant un extraordinaire arsenal dans le plafond du véhicule et ripostant par une autre grêle de ces balles de cartoons qui ne tuent ni ne blessent jamais personne (sinon la cargaison de whisky illégalement transportée) ; on croirait voir Vil coyote s'écrasant au fond du canyon sans avoir pu attraper Bip-bip et se relevant illico.

Évidemment, ça se poursuit sur ce rythme invraisemblable et endiablé, grâce à des personnages tous plus étonnants les uns que les autres, très caractérisés, comme dans le dessin animé (le gangster aux guêtres – George Raft, par exemple). Comme dans le film des Marx brothers (Une nuit à l'opéra, je crois) où une cabine de paquebot est envahie jusqu'au plafond, toute la troupe des jeunes et jolies musiciennes s'entasse dans la couchette occupée par Jerry/Daphné (Jack Lemmon). toutes les invraisemblances, les hasards, les bizarreries s'accumulent et donnent un film frappadingue dont l'immense succès, obtenu d'emblée, ne s'est jamais démenti.

Et pourtant, je ne parviens pas à accrocher vraiment…

Ô, amis de DVD toile, laissez votre vieil Oncle Impétueux se draper dans les oripeaux de la Vertu la plus austère : il ne parvient pas à n'être pas lassé de la salacité continue des situations et des dialogues et ce côté graveleux, sans vraiment lui taper sur les nerfs, finit par l'agacer un peu…

Ce parti-pris assumé, cet amoncellement d'allusions coquines et grivoises est tout de même trop systématique… Dès que Sweet Sue (Joan Shawlee) a prévenu le spectateur (Toutes les filles de mon groupe sont des virtuoses !), ça n'arrête plus que ce soit par image (Daphné s'endort ; plan de coupe sur les roues et pistons de la locomotive) ou par les dialogues (première rencontre de Daphné et d'Osgood (Joe E. Brown) : Utilisez-vous un archet ou vos doigts ?).

Mêmes les plus éclatants des feux d'artifice finissent par faire bâiller…


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De droudrou, le 7 mars 2015 à 11:40
Note du film : 6/6

récemment, un dimanche que je m'emm….ais comme pas un, j'ai revu le film ainsi que son making of et surprise j'ai ainsi appris que la réplique finale "nobody is perfect"avait été déplacée et donnait initialement un autre ton au film !

Prononcée par Jack Lemon, elle se situait à l'instant où Lemon déclarait à Tony Curtiss avoir été demandé en mariage par Ogswood jr! Curtiss faisant remarquer qu'un homme ne pouvait épouser un homme à cette époque !… et Lemon lui rétorquant "personne n'est parfait !" – Elle avait été écartée volontairement du script et comme pour le final il y avait un "blanc" c'était l'endroit opportun où il fallait la réinsérer : provoquant un grand éclat de rire de la part du public…


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De jeff94, le 25 août 2015 à 19:34
Note du film : 5/6

Un grand classique dans toute sa logique… confirmé par 99 pour cent par tous les cinéphiles .


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