Moi aussi je le cherche en français ce film!! Sur tous les sites de vente de dvd,il est d'une,super cher et ensuite dispo qu'en zone 1…
Au sujet de picnic 1955.En dehors du fait que ça me rappelle mes jeunes années, ce film retraçait bien les années 5O et les deux acteurs William Holden et Kim Novac formaient un couple magique
Dommage que la télé ne nous donne pas le plaisir de revoir leur danse.
Je souhaite voter pour une r(é)édition de ce film en dvd.
Oh, oh : et il y a même Susan Strasberg, la future protagoniste de Kapò
(1959).
Oui, et elle est très bien, en jeune soeur "intello" de Novak, qui lit des romans "osés" (Ballad of the sad café) et fume en cachette.
Pour son avant-dernier rôle, en 1990, elle est Helen Schweitzer, l'épouse d'un Albert Schweitzer interprété par Malcolm McDowell. (Il y a des tas de films que je ne choisis de ne pas voir, mais ça m'énerve toujours quand je découvre l'existence d'un film dont je n'avais jamais entendu parler !) Et pour son dernier rôle en 1992, ma foi, quoi de plus logique qu'un retour en Italie, pour une adaptation de La Cerisaie aux côtés de Barbara de Rossi.
« Una nuova, maiuscola prova d'attrice », écrit filmtv.it. En fait ces derniers rôles marquaient un retour au cinéma, car entre temps elle avait fait beaucoup de guest starring à la télé. Pas une carrière à tout casser pour Susan Strasberg,
pourtant vous devriez la voir dans Kapò
: elle y est proprement stupéfiante.
Avant tout, ce qui frappe le plus dans Picnic, est que ses origines théâtrales ne sautent pas immédiatement aux yeux, le travail d'adaptation est remarquable. Ensuite, le film parvient à survivre à une faute de casting majeure : le jeune vagabond sexy et inculte, au corps de statue grecque, qui met le feu à la petite ville, est tenu par un William Holden
bien trop âgé à 37 ans, le visage déjà marqué, là où on aurait plutôt attendu un Brando
ou un Newman.
Cela modifie sensiblement le propos du film, et rend le personnage peu cohérent, l'acteur paraissant de plus, bien trop intelligent pour son rôle. Ceci mis à part, Picnic
fonctionne bien, Joshua Logan décrit parfaitement cette petite ville endormie, et la longue séquence du pique-nique est foisonnante, vivante, d'une grande justesse.
Dans un casting inégal, on retiendra essentiellement Rosalind Russell, extraordinaire en vieille fille au bout du rouleau, rendue fielleuse par la solitude. La scène où elle supplie un sinistre "beauf", qu'elle méprise, de l'épouser, est perturbante, et la comédienne se lâche totalement. Cliff Robertson
adopte une drôle de voix chevrotante, pour jouer un fils à papa sans caractère, et Kim Novak
manque de peps, mais cela convient à son personnage.
Le photo de James Wong Howe est magnifique, surtout dans les séquences de crépuscule, et malgré ses nombreux défauts, Picnic
demeure étrangement prenant, voire parfois émouvant.
Le malheureux qui passe la moitié de sa vie à saboter ce site, a trouvé un nouveau jouet : attribuer les messages des uns aux autres, et vice-versa. Très bien. Messieurs les responsables de ce site que nous aimons tous bien, n'avez-vous vraiment aucun recours contre ce harcèlement quotidien ? Je pense à Impétueux, qui passe des heures à effacer des messages obscènes ou scatologiques. Il aurait mieux à faire, non ?
J'allais précisément signaler cette nouvelle usurpation d'un Lmpétueux qui, la police de caractères étant ce qu'elle est, peut évidemment se lire Impétueux ; que personne ne s'y trompe : clic droit, onglet Propriétés et vérification : je suis enregistré sous le n°1036 ; l'usurpateur est 11479.
Il a déjà perturbé le bon fonctionnement du forum il y a quelques mois avec ça et cherche évidemment à semer la perturbation….
Oui, PMJarriq, j'essaye d'effacer dès que possible les âneries et obscénités d'un pauvre, très pauvre type, qui n'a jamais été fichu, alors même que ma messagerie personnelle lui est accessible, de s'avancer au grand jour et de tenter d'expliquer pourquoi il se complaît dans son propre vomi. Mais – comme vous avez raison ! – j'aimerais bien consacrer tout ce temps passé au nettoyage à d'autres activités…
Et en tant que balayeur en second, j'abonde dans le même sens.
1 – Jipi, je ne vois pas pourquoi qui que ce soit des modérateurs effacerait un de vos messages, sauf erreur ; il n'y a aucune raison.
2 – Est-ce que le message sur Picnic de lmpétueux l'usurpateur doit être attribué à un contributeur habituel ? Voilà qui m'étonnerait, parce que le crétin n'a pas pouvoir, heureusement, de s'introduire sur notre véritable identité et qu'il a dû faire un copier/coller à partir d'un autre site…
Et pourtant, ce message sur Picnic était mon oeuvre…
Alors je renvoie mon texte sensitif sur "Le quai des brumes" vu hier soir sur Arte et on en discute sans s'énerver. Je l'ai déjà dit, je ne suis pas un professionnel du cinéma. Je réagis émotivement sur un film sans plus.
En dehors de ce problème. J'ai demandé hier soir à Alholg et à Dumbeldore la création de deux fiches manquantes sur le site.
D'habitude une demande abouti à la création de la fiche en quelques heures, quelques minutes, cette fois-ci c'est beaucoup plus long. Je ne vous demande pas bien sûr, de vous dépêcher, mais de me dire si vous avez bien reçu mon message.
Merci.
Avant tout, ce qui frappe le plus dans Picnic, est que ses origines théâtrales ne sautent pas immédiatement aux yeux, le travail d'adaptation est remarquable. Ensuite, le film parvient à survivre à une faute de casting majeure : le jeune vagabond sexy et inculte, au corps de statue grecque, qui met le feu à la petite ville, est tenu par un William Holden
bien trop âgé à 37 ans, le visage déjà marqué, là où on aurait plutôt attendu un Brando
ou un Newman.
Cela modifie sensiblement le propos du film, et rend le personnage peu cohérent, l'acteur paraissant de plus, bien trop intelligent pour son rôle. Ceci mis à part, Picnic
fonctionne bien, Joshua Logan décrit parfaitement cette petite ville endormie, et la longue séquence du pique-nique est foisonnante, vivante, d'une grande justesse.
Dans un casting inégal, on retiendra essentiellement Rosalind Russell, extraordinaire en vieille fille au bout du rouleau, rendue fielleuse par la solitude. La scène où elle supplie un sinistre "beauf" (le pénible cabotin Arthur O'Connell)
, qu'elle méprise, de l'épouser, est perturbante, et la comédienne se lâche totalement. Cliff Robertson
adopte une drôle de voix chevrotante, pour jouer un fils à papa sans caractère, et Kim Novak
manque de peps, mais cela convient à son personnage.
Le photo de James Wong Howe est magnifique, surtout dans les séquences de crépuscule, et malgré ses nombreux défauts, Picnic
demeure étrangement prenant, voire parfois émouvant.
« En dehors de ce problème. J'ai demandé hier soir à Alholg et à Dumbeldore la création de deux fiches manquantes sur le site. D'habitude une demande abouti à la création de la fiche en quelques heures, quelques minutes… »
Alors là, Fretyl, il ne faut pas ambitionner. Moi aussi je suggère souvent des fiches, et puis elles finissent toujours par apparaître, parfois le lendemain et parfois bien plus tard. Les autorités du site s'y mettent quand elles peuvent : laissez-les respirer !
4,2/6. Cette tentative de croiser le mélodrame et la comédie sociale est intéressante et originale mais Picnic ne tient pas tout à fait ses promesses de départ. Le descriptif initial de la petite ville et de sa population ordinaire est bien fait, et la première demi-heure est réussie à tout point de vue (la photographie en cinémascope et technicolor de James Wong Howe
est magnifique, notamment pour représenter les différentes femmes du récit dans leur environnement quotidien). Certaines images de plein-air, notamment celles du pique-nique, semblent même portées par une touche de peinture impressionniste, par leur composition étagée et leur gestion de la lumière -celle-ci traversant plusieurs parties de l'image-. Mais le récit est également bien déroulé et montre aux américains un visage d'eux-mêmes pas très reluisant (gentiment grinçant et caricatural comme dans La blonde explosive
réalisé par Frank Tashlin
deux ans plus tard) : la plupart des personnages ne sont en effet pas très malins, multiplient les actions balourdes et issues des traditions lors de la kermesse, mais tout en étant humains et attachants.
J'ai trouvé, concernant cet aspect à la fois social et psychologique, une séquence très réussie de bout en bout : la visite de l'usine agricole, qui débute par l'arrivée de l'automobile aux pieds des silos de grain (vus en contre-plongée). Les caractères des deux personnages masculins, la nature de leurs relations amicales, sociales, leur rivalité à venir sont parfaitement décrites avec une certaine économie de moyens (peu de dialogues, mais des plans rapprochés, plans d'ensemble,…, parfaitement employés). Je me suis amusé à regarder cette séquence à plusieurs reprises et suis arrivé à la conclusion que Joshua Logan possédait un savoir-faire évident et un talent certain de mise en scène !
La partie mélodrame, qui se met en place à mi-longueur du récit, est en revanche plutôt peu crédible, et légèrement ennuyeuse. Comme Pm Jarriq il me semble que William Holden a été mieux utilisé dans d'autres films (ceux de Billy Wilder,
essentiellement, qui a joué sur la capacité de l'acteur à composer un personnage cynique). Acteur naturellement assez sûr de lui, Holden ne convainc pas complètement dans ce script reposant sur le postulat que son personnage accumule continuellement les gaffes de tout type, notamment sentimentales.
Cet aspect mélodramatique, concernant des relations sentimentales difficiles nouées dans le contexte d'une petite cité américaine, me semble avoir été beaucoup mieux traité dans par exemple Tout ce que le ciel permet réalisé par Douglas Sirk
la même année (1955).
Picnic est un film sans doute inégal au final, mais à voir, car ses qualités nombreuses et indéniables. Un petit classique du cinéma américain des années cinquante.
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