Je suis de plus en plus fasciné par ces films où les caméras et l'ambiance d'un tournage font diversion rapport à ce qui est réellement filmé par le réalisateur. Comment dire, mais où est le vrai film? Dans sauvage innocence, Philippe Garrel joue avec cette limite entre fiction et réalité, est-ce la réalité qui influence la fiction où l'inverse?Un homme décide de faire un film contre la drogue pour expulser des vieux démons, mais il devient esclave de la drogue pour le réaliser. Quel film est il vraiment le plus efficace, celui de cet homme ou celui de Philippe Garrel qui filme justement le destin de cet homme.J'adore ce genre de cinéma qui joue avec les limites, le vrai mensonge comme Cervantes avec Don Quichotte.
Du même ordre: 8 1/2 de Fellini, "La Petite Lili" de Claude Miller, "ça tourne à Manhattan" de Tom DiCillo, "La nuit américaine" de François Truffaut…
Liste à laquelle j'ajouterais The Stunt Man, même s'il y a bien longtemps que je l'ai vu…
Et bien sûr, et surtout The bad and the beautiful de Minnelli, Chantons sous la pluie, Quinze jours ailleurs (Minnelli aussi, mais moins formidable), La comtesse aux pieds nus, Chasseur blanc, coeur noir…
Page générée en 0.0026 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter