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Forum : Tandem

Sujet : Comédie triste


De Impétueux, le 22 décembre 2005 à 19:45
Note du film : 6/6

J'ai beaucoup de goût pour Leconte, notamment pour le peu connu Parfum d'Yvonne, meilleure adaptation que je connaisse de Patrick Modiano, et je tiens Tandem pour un film superbe et déchirant. Rochefort et Jugnot y sont ébouriffants.

Un parallèle avec la comédie italienne (qui va attirer sur Tandem le regard de l'oncle Arca, n'en doutons pas !) s'impose ; le film en a le ton, la distance, la tendresse souvent aussi… et Gassman y aurait aussi été superbe…


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De PM Jarriq, le 22 décembre 2005 à 20:09
Note du film : 6/6

Il est très curieux de voir à quel point certains films vieillissent bien, et prennent même toute leur dimension avec les ans. Tandem a toujours été un bon film, mais à le revoir aujourd'hui, on se rend compte de sa portée universelle.

Film sur la vieillesse, le temps qui passe, l'échec et la solitude, le propos n'a rien de joyeux, mais Leconte parvient à faire rire souvent, entre deux frissons d'angoisse (la séquence avec le vieux barman "Michel, je te fais une p'tite pipe ?" est un summum dans le genre sordide). Son Mortez est un loser pathétique, mythomane, un pied dans la tombe, qui entraîne dans sa chute le pauvre chauffeur, incarné par Jugnot dans le rôle de sa vie. C'est aussi une apothéose pour Rochefort, qui n'a jamais eu une telle dimension, entre grandeur et dérision, ignominie et émotion, virulence et décadence : du grand art, vraiment. Que dire du coup de génie d'avoir plaqué la chanson de Cocciante tout au long du film ? Idée improbable, mais tout à fait dans l'esprit à la fois ringard et poignant du propos. Tandem est le meilleur film de Leconte, qui à mon sens, n'a fait que courir derrière cette espèce de perfection ensuite, sans jamais la retrouver.

Un film qui réconcilie (un peu) avec le cinéma français. D'ailleurs, il est paradoxal de constater que c'est lorsqu'il lorgne ouvertement vers son voisin italien que le cinéma hexagonal prend son envol : Tandem aurait parfaitement pu être tourné en Italie, avec Gassman en Mortez.


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De PM Jarriq, le 22 décembre 2005 à 20:19
Note du film : 6/6

En fait, j'aime bien Leconte, car il a en lui la capacité de faire des Tandem et à un degré bien moindre, de réussir à moitié des films comme Les grands ducs (aussi à l'Italienne, d'ailleurs). Mais il tourne trop, se fourvoie avec des comédiens pas faits pour lui (Vanessa Paradis), des thèmes "poétiques" sans distanciation qui tournent à vide, et des entreprises commerciales comme jadis Les spécialistes, qui sont du sous-Verneuil ou maintenant Les Bronzés n°3, grosse machine à promo dont TF1 a déjà commencé à nous bassiner les oreilles. Allez, Patrice : si tu as fait un Tandem, tu es sûrement capable d'en faire un autre !


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De Impétueux, le 23 décembre 2005 à 10:15
Note du film : 6/6

C'est vrai : il y a chez Patrice Leconte une réelle boulimie de tournage ; il en est d'ailleurs parfaitement conscient et je l'ai entendu le dire lors de certains entretiens : il lui "faut" tourner un film par an, et il fonce, même s'il n'est pas dans le sujet.

Cela donne des catastrophes comme Félix et Lola ou Rue des plaisirs ; après ces deux bides absolus, j'ai vraiment cru qu'il était fini ; et puis hop ! il rebondit avec un Homme du train où il retrouve ce regard doux-amer, plein d'humanité qu'il sait porter sur les paumés, les incertains, les fatigués… Et moi qui ne supporte pas Johnny Hallyday, à la scène comme à la ville, j'ai été bluffé par la sobriété, la qualité de son jeu avec, il est vrai, un grand Jean Rochefort en face…

J'appréhende, comme tout le monde, Les bronzés amis pour la vie ; mais bon ! je me dit que pour que le circuit fonctionne, il faut qu'il y ait des films qui drainent des foules et rapportent du pognon…

La petite musique de Patrice Leconte ne marche pas à tous les coups, quelquefois un peu ritournelle, souvent trop forte ou trop fluette… mais quand, comme dans Tandem, Le parfum d'Yvonne ou La fille sur le pont la tristesse affleure sous le sourire, c'est vraiment bien…

Mais vous avez mille fois raison : Tandem est un film grave et beau, quelquefois pathétique…

Rochefort et Jugnot sont formidables…


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De Arca1943, le 24 décembre 2005 à 03:05
Note du film : 6/6

Je n'ai jamais lâché Patrice Leconte depuis Les Vécés étaient fermés de l'intérieur, pochade rigolote qui relevait le pari de porter à l'écran l'univers loufoque de Gotlib. Ah, le patron, quel type, quand même ! (Avec en plus du tandem Rochefort-Coluche, un Roland Dubillard particulièrement allumé dans un triple rôle. Il n'y manquait que Goscinny lui-même dans celui de Blondeaux Georges Jacques Babylas !)

Patrice Leconte, voilà un cinéaste selon mon cœur, précisément parce qu'il est boulimique et éclectique et qu'il a fait ses premières armes dans une série de comédies populaires ( mes préférées sont évidemment celles avec Michel Blanc ).

Jarriq propose au sujet de Tandem le rapprochement qui s'impose entre ce film et la comédie à l'italienne (parallèle que j'ébauchais déjà – ahem, ahem – dans un message sur Les Invasions barbares ). Mais justement, à ce propos, rappelons que Monicelli, Comencini, Risi ont tourné sans arrêt, eux aussi, comme Leconte – et souvent plus d'un film par année. Sans leur productivité effrénée, leurs meilleurs films n'existeraient pas plus que les mauvais.

Je dirais même que le rythme de tournage de Leconte, c'est encore de la petite bière comparé à celui du Dino Risi des années d'or. Or comme tout fan de comédie à l'italienne le sait bien au fond de son cœur, au bout du compte on ne garde en somme qu'un Risi sur quatre, un Monicelli sur trois. Comme pour Leconte : je garde environ un Leconte sur trois. Alors, contrairement à Jarriq, je ne songerais pas à reprocher à Leconte de faire des films « commerciaux » (c'est-à-dire populaires). D'ailleurs, Les Spécialistes, que j'ai revu récemment sur un vieux VHS, c'est un film qui a vieilli, mais qui lors de sa sortie était un excellent exemple de cinéma d'action à la française, spectaculaire, parfaitement calibré et tout à fait jouissif.

Un film qui est aussi inséparable de Leconte que son chef-d'œuvre Tandem. Pas de Tandem sans Spécialistes, pas de Monsieur Hire sans Bronzés, pas d'Homme du train sans Grands ducs

Moi, je reprocherais même à Patrice Leconte d'avoir un peu négligé, ces dernières années, le créneau plus commercial de son cinéma. Il faut dire qu'il a probablement dû être ébranlé par le ratage total de 1 chance sur 2 (ah ! l'insupportable voix pseudo-enfantine de Vanessa Paradis! Quand lui trouvera-t-on une doubleuse qui lui convient ? ah mais non, c'est vrai, j'oubliais qu'on est en France, pas en Italie…). C'est pourquoi je suis bien content qu'il tourne Les Bronzés 3. Ça va probablement lui permettre de retomber sur ses pattes, de redevenir lui-même. Il y a eu récemment un passage à vide, c'est évident. Je crois que monsieur Leconte s'est mis à avoir trop confiance dans ses propres moyens, qu'il a cru que tout ce qu'il touchait était de l'or, qu'il lui suffisait de planter sa caméra pour que ça marche. D'où plusieurs films décevants, comme Rue des plaisirs et même La Fille sur le pont (qui est une sacrée tentative, tout de même, que d'autres – capables, eux, de supporter la voix de Vanessa Paradis – ont d'ailleurs beaucoup aimée).

En passant, je sauverai aussi le très beau La Veuve de Saint-Pierre, où Leconte montre sa maîtrise du récit «qualité France» à la Granier-Deferre (et donne du boulot à mes compatriotes, comme Yves Jacques, dans des rôles d'appoint)…

Mon message commence à être longuet, alors je m'arrête. Mais j'ai envie de revenir à la charge pour me poser la même question que Jarriq : pourquoi, alors qu'ils sont tout à fait capables d'en faire et qu'ils les ont tant aimées, les Français ont fait si peu de comédies à l'italienne ?


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De Impétueux, le 16 novembre 2013 à 18:39
Note du film : 6/6

PM Jarriq décrit avec beaucoup de justesse le climat général de Tandem : Film sur la vieillesse, le temps qui passe, l'échec et la solitude. C'est tout à fait cela, et plus on le revoit, plus on est frappé de cette désespérance. Comédie à l'italienne, évidemment et aussi personnages à la Houellebecq, à peine colorée par la relation Maître/Valet qui introduit le ressort comique (devant la seule part de tarte restante, Rivetot (Jugnot) à Mortez (Rochefort) : Prenez les fruits, j'adore la pâte). Qu'ajouter à ça ?

J'exagère, en évoquant Houellebecq : ce n'est pas tout à fait la même France que l'on montre ; celle de l'auteur des Particules élémentaires, c'est davantage celle des franges des grandes villes, des zones commerciales et des hôtels standardisés des chaînes. Celle de Tandem, c'est la France vieillie, des chefs-lieux de canton et des auberges surannées pour voyageurs de commerce, la France des territoires qui se dépeuplent.

Revoyons les premières images : juste à côté de l'autoroute, de sa nervosité, de sa modernité, il y a la route nationale, sans péage et sans véhicules, image d'une radio décatie, d'une émission archaïque, d'auditeurs ringards. (Une fois que j'ai dit ça, je suis bien obligé de reconnaître que Le jeu des 1000 F. (1000 euros, aujourd'hui) est diffusé depuis 55 ans, réunit beaucoup de monde autour de France-Inter et que j'ai toujours un vif plaisir, lorsque je tombe dessus, à tester mes connaissances et ma mémoire). N'empêche que c'est drôlement bien observé : le localier qui traite Mortez par dessous la jambe et qui ira consulter la collection des années passées pour retrouver la dernière interviouve dans son journal régional, le papier peint à hurler des gargotes, les rues vides de la province reculée, le mauvais mousseux des réceptions à l'hôtel de ville, le dîner offert par un élu vulgaire et cruel, si parfaitement interprété par Jean-Claude Dreyfus.

Ce repas est à soi seul une merveille ; on l'imagine absolument dégueulasse : terrine de poisson indistinctement cotonneuse arrosée d’une sauce verte marbrée de gélatine ; puis il y aura un morceau de bœuf qu’on aura baptisé filet, qui aura un goût de craie sanglante et qui sera entouré de petits pois à carapace rigide et de micro-asperges ficelées dans une barde de lard, le tout baignant dans un jus clair écœurant de fadeur. Suivront fromages plâtreux et poire Belle Hélène à la vanille de synthèse et au chocolat coagulé. Les rires gras des notables sont plus vrais que nature. Et comme elle est bienvenue et déchirante en même temps cette rencontre avec la libraire intelligente (Sylvie Granotier) avec qui Mortez pourrait connaître un petit bout d'éclaircie, même pour une nuit, qu'il refuse et qu'il se refuse.

Dans ce film d'hommes, d'ailleurs, les femmes sont intéressantes : la rencontre que fait Rivetot avec la serveuse du restaurant est également pathétique ; elle me permet en tout cas de dire toute mon admiration pour Julie Jézéquel, qui n'a pas beaucoup tourné, mais qui était déjà remarquable dans L'Etoile du Nord.

Est-il alors nécessaire de revenir sur la complémentarité des deux formidables acteurs principaux, rarement aussi bien employés et sur la tendresse triste du regard de Patrice Leconte ? Un vrai grand film…


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De Tamatoa, le 18 novembre 2013 à 00:50
Note du film : 6/6

Ce repas est à soi seul une merveille ; on l'imagine absolument dégueulasse : terrine de poisson indistinctement cotonneuse arrosée d’une sauce verte marbrée de gélatine ; puis il y aura un morceau de bœuf qu’on aura baptisé filet, qui aura un goût de craie sanglante et qui sera entouré de petits pois à carapace rigide et de micro-asperges ficelées dans une barde de lard, le tout baignant dans un jus clair écœurant de fadeur. Suivront fromages plâtreux et poire Belle Hélène à la vanille de synthèse et au chocolat coagulé.. Quand j'vous disais ! Il ne peux pas s'en empêcher ! Même pour décrire un repas en plastique. Je devine chez ce morfale distingué, un cholestérol au zénith !

Mais blague à part, je suis surpris, ami Impétueux, que vous ne nous parliez pas de cette scène a-po-ca-lyp-tique qui suit justement le renoncement de ce petit bout d'éclaircie (je note au passage la justesse de l'expression). La scène avec le vieux veilleur de nuit de l'hôtel. J'te fais une petite pipe, Michel ?. Et Rochefort se retourne, prêt à s'indigner. Puis se ressaisit et comprend. Ce sera peut-être et si vite, lui, dans quelques temps, ce vieillard usé par tant de guerres, obligé de veiller (dans un sommeil lourd) à la reception d'un hôtel presque borgne pour arrondir ce que l'on suppose être une retraite de pauvre. Le plan où il verse le cognac, en tremblant tellement qu'on en tremble pour lui et pas pour les verres, cette scène m'embue le regard chaque fois que je la vois. Puis il raconte ses guerres d'un autrefois tellement lointain. Et il se dénude le poitrail pour arborer son unique cicatrice qui, le croit-il, raconte sa vie et prouve de façon indéfectible qu'il a été un homme. Ce qui ne l'a pas empêché, peut-être, d'en aimer quelques uns. Et ce regard …

Il sait des chants d´oiseaux
Qui ne reviendront plus
Il met dans un roseau
Des musiques inconnues
Il invente des dieux
Dans le jeu d´une flamme
Et dans l´or de ses yeux
On regarde son âme…

…quand il prononce cette phrase que l'on croirait vulgaire et qui fait grassement rire tant d'andouilles…Il s'appelle Gabriel Gobin.


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De Impétueux, le 19 novembre 2013 à 12:55
Note du film : 6/6

D'abord, Tamatoa, ne vous en faites pas pour mon cholestérol : après un quadruple pontage survenu il y a une quinzaine d'années, j'ai pris pour cardiologue un homme intelligent qui m'a dit d'emblée : Vous avez le choix : ou des courgettes et des endives bouillies à vie, ou un bon échantillonnage de médicaments à ingurgiter chaque jour. Devinez ce que j'ai choisi ? Mon taux de cholestérol est flatteur et ne pas oublier les pilules n'est pas compliqué.

Plus sérieusement, pourquoi n'avoir pas évoqué l'excellent Gabriel Gobin, deuxième ou troisième rôle dans près de 150 films et adaptations télévisées, et dont je me souviens beaucoup dans le magnifique Homme du "Picardie" ? Parce que PMJarriq a dit beaucoup dans une de ses excellentes formules…

Ma glose sur Tandem n'était qu'une paraphrase sur un film révéré par presque tout le monde…


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De Pianiste, le 26 novembre 2014 à 13:36

Après avoir enfin regardé Tandem, je suis bien obligé de reconnaître que ce film est comme dit précédemment, une réussite. Il est vrai que le physique de Jean Rochefort est plutôt surprenant et peut interloquer, mais son talent étant toujours aussi admirable, cela ne change rien à cette histoire qui est vraiment très émouvante. Appréciant assez peu Gérard Jugnot, je réalise que cet acteur peut cependant jouer de très bons rôles. Cette histoire est très triste et ces deux interprètes savent tenir leurs promesses. On découvre avec une immense tendresse un homme dont la fin de la carrière pourrait s'avérer fatale. Son associé fait tout pour lui cacher ce mauvais présage. Les deux comparses aimeraient continuer ce duo aussi longtemps que possible. Ce cruel destin sera une occasion de se prouver encore plus leur amitié.

Un film inoubliable de par son scénario et ses acteurs….


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De fretyl, le 22 décembre 2019 à 00:19
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Je n'ai jamais compris pourquoi la plupart des spectateurs a qui j'ai souvent présenté Tandem y ressentent quelque chose de flippant où finalement les quelques moments (soit disant drôle) le chien rouge, le mec au vélo, le dîner de cons auquel est invité Morthez ne sont que des éléments de comédie populaire pour permettre de suivre un film qui traite de choses finalement bien grave…

D'abord qu'elle sympathie peut-on porter à Morthez ? Mythomane cynique, égocentrique, dépressif en état de santé préoccupant ? Qui entraîne en effet dans ses dérives le pauvre Jugnot dans le gouffre et le tire vers le bas.

Je me souviens qu'après l'avoir vu pour la première fois j'avais saisi la complexité de ce grand film. Lent, ettoufant ou que l'on en soit. D'hôtels sordides à des parcours routiers interminables.

Le film n'a guère été diffusé et semble comme dirait notre ami De Dvdtoile Vincentp Difficilement accessible à ceux qui au vu de l'affiche Jugnot/Rochefort peuvent s'attendre à un trépidant road movie.

Le film fout le cafard. Histoire d'un gars terrorisé à l'idée de voir disparaitre une brève notoriété ridicule. Peur de vieillir. La force du film est d'arriver à faire entrer le spectateur dans l'inquietant trouble de Rochefort dont on se demande s'il ne vas pas se mettre une balle. Film inquiétant mais entier.

Finalement le public de 1987 n'a pas saisi qu'il s'agissait bel et bien d'une comédie… Bien acide également. Mais il y'a tant et tant de façon de voir ce film… Impossible de ne pas voir également que Jean Rochefort c'était Morthez !


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De Impétueux, le 22 décembre 2019 à 20:02
Note du film : 6/6

Je ne sais pas qui vous fréquentez, ami Frétyl, mais vous devriez changer de relations ; parce que ne pas voir dans Tandem un film déchirant, pathétique, d'une grande tristesse est tout de même assez singulier.

C'est sans doute le seul film français (ou presque le seul) qui peut se comparer aux chefs-d'oeuvre de la comédie italienne où, sous des oripeaux qui ne sont comiques que pour les crétins, il y a une désespérance absolue…


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De fretyl, le 22 décembre 2019 à 21:16
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Je crois avoir été mal saisi.

Là où certains attendent une comedie (surtout au vu du casting) se retrouvent finalement fort mal à l'aise devant le Drame terrible d'un Morthez qui a absolument tous les défauts et toutes les maladies du monde. Addictologie, mythomanie, égocentrisme, mégalomanie, addiction aux jeux.

Si l'atmosphère n'est pas gaie, le rebondissement de Rochefort en animateur de Supermarché rappelle que l'on ne peut pas être et avoir été et demeure d'un réalisme terrible sur la décrépitude d'un artiste admettant qu'il est has been.

Tandem reste quand même une comédie. J'adore le début l'arrivée de Rochefort et Jugnot sur la route avec le douloureux thème sonore de Richard Cocciante, les regards des deux protagonistes… Avant un coup de frain à main absurde.


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