je n'ai pas d'avis à donner sur ce film, car je ne l'ai jamais vu; mais mon

père joue dedans et c'est pour cela que je le recherche.

nenette.

bonjour,

je souhaiterais vraiment que ce film soit édité en DVD

ce film a été tourné dans le moulin de mon grand-père et celui-ci a été figurant dans celui_ci.

Et oui nenette mon grand_père et votre papa ont du se connaitre

qui pourrait me dire ou je pourrai tout simplement trouver ce film en cassette, cela me ferait une joie énorme de pouvoir le regarder

ps : j ai mis la note – car maman m a dit qu il était superbe

Possedant ce film en video,je souhaite vivement sa sortie en dvd.Pierre fresnay etait un tres grand acteur que j'admire enormement.

Etrange film que ce visiteur là….Et la rareté de ses passages à la télévision ne fait que renforcer cette impression. Etrange parce que si la patte de Dreville est bien présente, on se demande tout du long ce qui cloche en vérité. Et puis, dans l'action, au détour d'un plan, la lumière se fait : Pierre Fresnay, l'aristocrate du cinéma n'est pas à sa place dans cette histoire. Il transbahute sa gêne et il est gourd dans son jeu. Bien sur, on ne peut pas toujours être dans le Château du Haut-Koenigsbourg à refaire le monde avec Erich von Stroheim, mais visiblement, les orphelinats ne sont pas sa tasse de thé. Le choix d'un Pierre Blanchar eut été non seulement plus judicieux, mais très nettement Jean Dreville en aurait tiré meilleur parti.

Pour autant, étrange ne veut pas dire "mauvais". Et Fresnay tente de jouer le jeu à fond. Mais il n'est pas à son aise avec les enfants, c'est clair. L'avocat véreux, assassin et voleur, c'est pour lui. Le même qui va se réfugier après son forfait dans l'orphelinat qu'il fréquenta jadis se heurte à un rôle qui n'est plus le sien. Etre Monsieur Vincent, c'est une chose. Mais dans aucun de ses films, on ne le sent bien au contact des enfants. Et ça a démarré avec César. Et c'était pourtant le sien…

Pourtant, dans cet orphelinat perdu au milieu de nulle part, et donc excellent refuge pour qui doit se cacher, une cohorte de gosses adorent ce visiteur. Il faut dire que si ces adorables trognes de gamins abandonnés aiment tant Maitre Duval, avocat à la cour, c'est que ce Maitre là fait vivre leur maison avec de l'argent volé et ce, depuis des années. Bien sur, ils ne le savent pas. Et ils n'adorent pas un truand, mais un Dieu. Et il est fort dommage que Jean Dreville n'est pas insisté plus sur le côté "Chiche-capons" que Christian-Jaque nous avait offert avec Les Disparus de St-Agil, plutôt que d'insister sur la personnalité sans grand intérêt des adultes . Bien qu'Antoine Balpêtré, directeur de l'orphelinat, nous gratifie d'un rôle, pour le coup, vraiment fait pour lui. Voilà un acteur que l'on évoque trop peu souvent. Mais donc, pas assez de mystère, côté gamins. Pourtant, la visite à paris avec ses gosses qui s'emmerveillent parce que les portes du métro se ferment toutes seules est un grand moment. Il aurait fallu fouiller la vie secrète de ces laissés pour compte. Moins ressasser les états d'âme d'un ancien orphelin, emporté par un vent mauvais, devenu truand. Le déséquilibre du film se situe içi. Mais il est loin d'être à renier, ce film ! Quelques petits dommage viennent un peu le gâcher, mais il n'en demeure pas moins qu'il nous tient au coeur et au corps comme une bonne soupe d'hiver.

La fin nous réserve une heureuse surprise. Comment la police fera t'elle pour arrêter l'avocat retranché dans son repaire ? Repaire qui lui servi de maison, à lui aussi, puisque issu de personne…Comment arrêter un Dieu vivant pour et devant des enfants plein d'un éternel amour pour lui ? Et pourtant, le miracle se produira. Normal : Jean Debucourt , comissaire de police mais surtout la voix de Dieu bien connue, agira en ce sens. La morale sera sauve, et les yeux des petits sans lendemains continueront de briller dans leurs nuits, en se souvenant des portes de métro qui se ferment toutes seules…