Echec historique qui mit fin à la carrière de Kazan, ce film curieux, inachevé, interminable, ne cesse d'intriguer. Par son cast d'abord : De Niro, Nicholson, Mitchum, Jeanne Moreau, Tony Curtis, Dana Andrews, Donald Pleasence, Anjelica Huston, etc. et par la sensation qu'il laisse d'être en apesanteur, de ne pas réellement traiter son sujet. J'aimerais le revoir, après coup, pour le juger avec un oeil neuf.
Je suis un fan de Kazan. J'aimerais bien voir ce film, d'autant qu'il n'y a que de très bons acteurs.
Ce sera chose faite en Zone 1 en novembre. Par contre aucun supplément ne sera fourni avec. En contre-partie, le prix avoisinera les 15 dollars.
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formidable film ,l'ai en cassette enregistrer sur la bbc!
tres bons acteurs ,je penses surtout a la charmante theresa russel!
actrice qui as etée ignorée par le cinéma americain.
ca me fais penser a un cinéaste anglais , nicholas roeg"walkebout","enquète sur une passion","ne vous retournez pas"des films
découvrir d'urgences!
Heureuse nouvelle: ce film, qui figure parmi ceux dont la réédition est très attendue est sorti en zone 2 (avec vf et vostf) en Espagne, en Allemagne ou en Belgique.Je l'ai commandé et j'attends de le visionner pour poster un avis. Ce DERNIER NABAB est attendu en France pour courant mai.
J'ose répondre à mon propre message.. J'ai vu Le dernier nabab il y a quelques mois et j'ai pris une claque.. Je suis surpris par la réputation de ce film, assez mal noté par exemple sur le site IMDB, souvent considéré comme un des plus faibles de Kazan.
En ce qui me concerne, c'est une oeuvre magnifique, a redécouvrir absolument. Il est étonnant qu'un film aussi abouti soit tiré d'un roman inachevé, même si celui-ci est signé du grand Francis Scott Fitzgerald. Harold Pinter a fait un travail digne d'éloges en adaptant cette oeuvre inspirée de la destinée d'Irving Thalberg, grand producteur à la MGM pendant les années 30.Le portrait d'un homme à qui tout semble réussir mais qu'une histoire d'amour impossible fera basculer dans l'échec.
Le début fait un peu peur: le personnage de star impuissante ayant peur du déclin, jouée par Tony Curtis ainsi que les dialogues sur les homos n'annoncent pas un grand film.. Puis le film bascule et les scènes magnifiques s'enchaînent:
L'expression de la nostalgie est extrêmement habile. Il ne s'agit nullement ici d'une nostalgie des studios de la grande époque. On voit clairement une dénonciation discrète du système où la créativité des réalisateurs est bridée par les caprices des stars gérées par le producteur. Par ailleurs, la reconstitution est brillante mais elle n'est jamais écrasée par le rétro, Kazan a voulu faire l'anti Gatsby le magnifique et éviter l'excès décoratif qui plombait le film raté de Jack Clayton. Non, si nostalgie il y a, c'est celle exprimée par le personnade joué par De Niro , obsédée par sa femme disparue, qui croit pouvoir la faire revenir via cette inconnue aperçue un jour mais qui lui échappera.. Il n'aura alors de cesse de dire cette phrase magique: "I don't want to lose you" ("je ne veux pas te perdre").. Mais c'est néanmoins aussi un adieu à l'ancien Hollywood alors que s'apprêtent à triompher les Lucas et Spielberg, talentueux mais à l'influence souvent désastreuse..
Bien sûr, je vois déjà les défauts à pointer: une actrice inconnue et fadasse, Ingrid Boulting, qui gâche un peu le film, et rend l'histoire d'amour sans doute moins impressionnante que prévu. Mais était-ce lui rendre service que de la lâcher au milieu de cet incroyable casting.. Ce film sur la perte des illusions (cinématographiques ou non), l'incommunicabilité et le désir de transcender les malheurs de la vie est fitzgeraldien donc très peu narratif. Et Kazan y verse très peu dans l'hystérie. C'est l'inverse et tant mieux car cette hystérie a fait vieillir certains de ses films, notamment A l'est d'Eden. Les amateurs de blockbusters s'ennuieront vite et seront priés d'aller voir ailleurs !!
Et puis il y a l'élément qui a suscité des commentaires à propos du film: son casting fabuleux. Force est de constater qu'on est pas déçu. La nonchalance de Robert Mitchum fait plus que jamais des merveilles. Jeanne Moreau dans un rôle de diva, qui bizarrement devait être confié à Romy Schneider est vraiment touchante. Nicholson n'est présent qu'en fin de film mais marque les esprits. Dana Andrews et Ray Milland jouent d'intriguantes figures nostalgiques, surtout le dernier en éminence grise de Mitchum.
Et puis il y a De Niro, fabuleux en jeune lion blessé, pathétique, idéaliste, tyrannique, sentimental jusqu'à en être malade et perdu. Un De Niro juvénile, sobre, que Kazan a pris du plaisir à diriger. Voilà sans doute la qualité incontestable du film, cette belle interprétation. Et c'est là aussi qu'on sent une certaine nostalgie: comment peut-il en être autrement lorsque l'on voit les prestations que fournit l'acteur depuis Heat de Michael Mann, semblant désormais s'emmerder entre deux grimaces, dans des films alimentaires qui font partie du pire cinéma hollywoodien actuel.
Par conséquent, Le dernier nabab est le plus beau film de Elia Kazan. Ce n'est pas un fait ,tant ce film est assez mal estimé et contient effectivement certains défauts, mais un sentiment personnel.
L'argument de revoir De Niro jeune, faisant sérieusement son métier d'acteur, est certainement une incitation à retenter ce Last tycoon, dont je ne garde que des souvenirs flous, mais peu enthousiastes. Il est certain que comparé à Showtime, Meet the fockers ou Les aventures de Rocky & Bullwinkle, ce doit être un soulagement…
PS : il existe une version plus ancienne de Last tycoon, réalisée pour la télé par John Frankenheimer, dans le cadre de la série "Playhouse 90", avec Jack Palance dans le rôle de Stahr, et Lee Remick en lieu et place de Ingrid Boulting. Alléchant…
je suis un "vieil" ami de scott.J'ai acheté le dvd "ledernier nabab". Bien que tourné avec de bons acteurs, c'est un film très ennuyeux pour ne pas dire plus. Mais bon encore ça, ce n'est pas très important car chacun ses gouts mais ce qui me chagrine le plus, on est un peu loin du roman de bon vieux Fitz.Alors, mon conseil, faites-vs préter le dvd, ne l'achetez pas mais surtout achetez le roman et vous passerez un bon moment. E.
vous verrez qu'entre autres il y a bien de différences entres les deux versions.Enfin,je vous les laisse découvrir.
Echec historique qui mit fin à la carrière de Kazan, ce film curieux, inachevé, interminable, ne cesse d'intriguer. Par son cast d'abord : De Niro, Nicholson, Mitchum, Jeanne Moreau, Tony Curtis, Dana Andrews, Donald Pleasence, Anjelica Huston, etc. et par la sensation qu'il laisse d'être en apesanteur, de ne pas réellement traiter son sujet. J'aimerais le revoir, après coup, pour le juger avec un oeil neuf. (PMJarriq)
Il y a du vrai dans l'avis de notre collègue PM Jarriq ! Mais Verdun n'a pas tort non plus.
Les acteurs sont bons voire excellents (De Niro, Nicholson), idem pour la photographie, les plans, la musique, les décors, les costumes… Il y a de grand moments dans ce récit : la solitude et la mélancolie du producteur qui a tout sur un plan matériel mais en manque d'affection sont bien traitées surtout lors de quinze dernières minutes – superbement mélancoliques-.
Et pourtant, indéniablement, quelque chose ne fonctionne pas. On peut reprocher à cette histoire des poncifs répétitifs (ex : le producteur qui boit), et une absence d'effet de surprise : l'histoire est trop prévisible, les effets mélodramatiques trop appuyés. Certains instants avec Tony Curtis et Jeanne Moreau ne sont pas convaincants. Et ce récit a du mal à trouver un bon angle d'attaque, ou le ton adéquat, pour traiter le sujet des studios et de la vie de ses personnages (avec forcément des aspects contradictoires : gérer développement économique et artistique, manager les autres par la force et trouver un équilibre personnel dans le calme).
L'univers feutré, de dandy et mélancolique, porteur d'émotions douces, de Scott Fizgerald ne convenait peut-être pas au grec Kazan, plus à l'aise dans le drame psychologique pur, décryptant au scalpel la psychologie tourmentée de personnages. C'est le mixte de ces deux univers qui semble ne pas opérer parfaitement dans Le dernier nabab. C'est un film à voir tout de même, sorte d'épitaphe d'un grand cinéaste.
Analyse intéressante de vincentp. Peut-être que le film a manqué dans sa conception d'homogénéité et que ses géniteurs sont trop nombreux: Sam Spiegel, Harold Pinter, Scott Fitzgerald et Kazan. Rappelons que ce dernier n'est arrivé aux manettes qu'au dernier moment. Le film devait être réalisé par Mike Nichols.
N'empêche que la vision de ce film mal-aimé, même si certains critiques l'ont tout de suite salué, fut pour moi une sacrée surprise. Il vieillit mieux que bien des films estimés de Kazan. Et jamais on ne reverra un De Niro aussi intériorisé, hormis dans Il était une fois en Amérique.
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