Redécouvert ce soir à la cinémathèque, dans le cadre de la rétrospective actuellement consacrée au grand Richard Fleischer.
L'assassin sans visage date de 1949, époque où Fleischer
s'affirmait comme un maître du film policier à petit budget pour le compte de la RKO.
C'est un film modeste. L'histoire est simple; le policier Harry Grant (William Lundigan) et la journaliste Ann Gorman (Dorothy Patrick) tentent de retrouver la trace d'un tueur en série surnommé «le juge», qui opère par temps de pluie. La durée n'excède pas les 60 minutes. Le budget n'est pas immense. Les acteurs sont inconnus au bataillon, hormis l'excellent Jeff Corey. Certains clichés peuvent agacer, comme l'histoire d'amour entre le flic et la journaliste, d'autant plus que les deux protagonistes n'ont pas un immense charisme.
Bien avant Le génie du mal, Terreur aveugle,
l'étrangleur de Boston
ou encore l'étrangleur de Rillington Place,
L'assassin sans visage
témoigne de l'intérêt de Richard Fleischer
pour les histoires de tueur en série. De toute évidence et contrairement à ce qu'on a affirmé, Fleischer
était bien un "auteur" dont l'oeuvre témoigne d'obsessions récurrentes. Ce cinéaste, qui se destinait à devenir psychiatre, a sans cesse témoigné d'un intérêt particulier pour ce que l'âme humaine a de plus sombre.
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