Vu hier dans mon cinéma indépendant. Je n'ai pas vu passer les trois heures et demi du film qui semblerait-il soit attaqué par certaines critiques sur ses longueurs.

Les trois heures et demi me paraissent parfaitement justifiées, car lorsque Scorsese dévoile l'histoire méconnue des tribus osages il alterne entre le descriptif du mode de vie dans ces contrées, la présentation des personnages et que Killers of the Flower Moon ose à peu près approcher tous les genres : western, film de mafia, film politique, film historique, film policier, judiciaire…

Quoi de plus plaisant lorsqu'on s'est laissé happer on ne se rend pas compte de la durée du film et si ça dure. Tant mieux.

De cette fresque marquante on retrouve le goût de Scorsese a donner comme c'était le cas dans Les Affranchis à des personnages tous plus salopards les uns que les autres une absence de quelconques fond humain. Robert de Niro est magnifique en canaille vieillissante sois disant bienfaiteur qui a les mains pleines de sang.

En tout cas on retrouve comme toujours chez son auteur cette violence froide qui caractérise sa filmographie. Ce Scorsese là a également le mérite de montrer à travers des paysages de l'Oklahoma les premiers débuts de l'industrialisation et puis toujours cette vision sombre de l'histoire Américaine. Plus nécessaire que jamais. Je ne vais pas faire plus long que le film. Une chose est certaine Killers of the Flower Moon demeure l'une des sorties les plus importantes de l'année 2023.

Okay ! Merci Fretyl ! dès l'instant où le film sortira en bluray j'achèterai ! certainement avec plus d'empressement que Oppenheimer ou le 5e tome d'Indiana Jones ! Je n'aime pas Robert de Niro mais je ferai une exception suite à l'avis de Fretyl !…

Pourquoi Drodrou n'aimez vous pas De Niro. Je ne suis guère admirateur des maquillages de Il était une fois en Amérique mais oui il y'a quelque chose de dur et imbécile chez lui.

Je fais partid'un ciné club indépendant. Nous avons vu avant hier Anatomie d'une Chute nous l'avons trouvé bon mais je ne sais quoi en dire, étant toujours convalescent…