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Forum : Il était une fois Hollywood

Sujet : On ne s'en lasse pas !


De Impétueux, le 10 novembre 2005 à 15:25
Note du film : 6/6

Ma vieille, très vieille VHS va rendre l'âme ; et puis les images tremblotent, le son flatule et je ne suis pas sûr de conserver longtemps encore mon encombrant magnétoscope.

Votez, votons tous pour une belle et bonne édition !


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De vincentp, le 7 janvier 2006 à 10:17
Note du film : 6/6

Je vote pour une réédition en dvd de ce momument, et plutôt trois fois qu'une. A ressortir en salle également. Et à offrir à Impétueux par Marilyn, pour ses 60 printemps et son départ à la retraite.


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De vincentp, le 22 mars 2008 à 23:41
Note du film : 6/6

Ce best of des meilleurs numéros musicaux de la Warner reste trente ans après sa réalisation toujours aussi émouvant, drôle, kitsch, brillant… Mais la haute définition donne aujourd'hui un coup de jeunesse à certains numéros musicaux (Gigi, Chantons sous la pluie,…) et met en évidence leur perfection artistique.


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De Impétueux, le 23 mars 2008 à 09:54
Note du film : 6/6

Certes, certes ! Mais avant de sortir ce monument d'anthologie en Haute définition, les éditeurs pourraient le publier en DVD zone 2, non ?


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De vincentp, le 23 mars 2008 à 13:13
Note du film : 6/6

Ce coffret zone 2 (regroupant les trois volets de That's entertainment) n'intéresserait sans doute que quelques dizaines de cinéphiles… Franchement, ce système de zonage : quelle ânerie dans une économie mondialisée (d'autant qu'il existe des lecteurs dézonés)… A noter : Les futurs feu-dvd-hd ne sont pas eux zonés, contrairement aux blu-rays (zonés ou non selon les éditeurs). Le dvd-hd s'avère à l'usage extrêmement satisfaisant. Dommage qu'il ne s'arrête.


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De Vincentp, le 4 septembre 2013 à 18:34
Note du film : 6/6

On ne se lasse pas de revoir That's entertainment quitte à se coucher un peu tard. Impétueux me fera un mot d'excuses bidons destiné à mon proviseur ! C'est l'occasion de redécouvrir, avec quelques années de plus, la richesse du patrimoine de la MGM. Ses illustres inconnus (Lena Horne par exemple) ou le génial Fred Astaire (en partenariat avec Eleanor Powell dans Broadway qui danse) : mais comment faisait-il ? Ses numéros de danse semblent d'origine extra-terrestre. La tête, le torse et le bas du corps semblent par moments avoir une activité séparée. Et toujours le sourire jusqu'aux oreilles face à la caméra. Je vais m’entraîner pour essayer de l'imiter dans la rue…


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De Impétueux, le 26 juin 2022 à 18:37
Note du film : 6/6

Les États-Unis d'Amérique ont empoisonné le monde depuis une large centaine d'années avec leur interventionnisme messianique délirant qui a semé la guerre partout, leurs hamburgers dégoulinants de graisse cuite et leurs sodas acides décapants. C'est une affaire entendue. Mais il faut mettre à leur crédit d'avoir créé une denrée rare et délicieuse, qu'eux seuls, à dire le vrai, ont su complétement maîtriser : la comédie musicale, genre qu'ils ont mis au monde, développé, enrichi, enluminé comme personne. C'est comme ça, il faut bien l'avouer.

Nos Demoiselles de Rochefort et notre Jacques Demy, d'immense qualité, sont en effet bien seuls devant l'abondance, la qualité, la variété, l'inventivité, l'originalité, la virtuosité de toutes les merveilles grandes et petites qui ont enchanté plusieurs générations. et qui d'une certaine façon, continuent à le faire puisque un jeune réalisateur, Damien Chazelle a essayé, sans trop y parvenir, d'en faire revivre la magie en 2017, avec La la land.

La musique, la danse, la féerie, l'enchantement d'histoires invraisemblables et ravissantes, la gaieté, la légèreté, l'enthousiasme, le sourire, voilà une sacrée recette. Sans doute les grincheux trouveront-ils que l'image du monde ainsi donnée est absolument fausse et fournit ainsi un opium du peuple très commode ; il n'est d'ailleurs pas faux de remarquer que le genre, né avec le cinéma parlant, à la fin des années 20, s'est développé en même temps que l'effroyable crise surgie en 1929. Comme le film d'épouvante, d'ailleurs : exutoires commodes devant la sauvagerie capitaliste.

Il était une fois Hollywood est une succession tourbillonnante de numéros d'anthologie puisés ici et là dans les trésors de la Metro Goldwyn Mayer. Comme la société de production a sans doute été la plus impliquée dans le genre, ça ouvre une large palette ; mais ça exclut, par exemple, les films produits par RKO Pictures, ceux de Mark Sandrich, par exemple, qui sont sans doute les meilleurs illuminés par le charme de Fred Astaire : on ne voit rien de La joyeuse divorcée (1934), du Danseur du dessus (1935), de En suivant la flotte (1936), de L'entreprenant M. Petrov (1937).

Cela étant dit, le film est un monument d'enthousiasme, d'allant, de rythme et de variété : on commence par les féeries grandioses, quasiment babyloniennes, emplies d'hectomètres de tulles et de myriades de figurants où Eleanor Powell sidère le spectateur par son abattage et la virtuosité de son jeu de claquettes : des machineries considérables, qui semblent des pâtisseries gourmandes qu'on dévide avec gourmandise. Un grand spectacle, tellement bien illustré par Le grand Ziegfeld de Robert Z. Leonard.

Mais vite on en vient aux grands bonshommes : Fred Astaire et Gene Kelly qui présentent avec beaucoup d'élégance le florilège des productions MGM et les trésors qu'elles recèlent. trésors qui n'ont fait que de brèves apparitions comme Elizabeth Taylor, Jean Harlow ou Joan Crawford. Ou, au contraire ceux qui ont irrigué les dizaines de films, souvent insignifiants et oubliés qu'ont tourné Judy Garland et Mickey Rooney.

Scènes d'anthologie, connues de tout le monde (Chantons sous la pluie largement mis à contribution, Le magicien d'Oz, Un jour à New York, Les sept femmes de Barberousse, Haute société, Un Américain à Paris). Et en même temps, promenade désinvolte qui ne s'attache pas à une chronologie, qui bondit, sursaute, éclabousse, jaillit. Un merveilleux florilège.


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De vincentp, le 27 juin 2022 à 13:37
Note du film : 6/6

Il s'agit d'une anthologie des meilleurs moments de la MGM. Rien de la RKO, mais rien aussi de Warner : Prologue, Wonder Bar, 42nd Street, Gold Diggers, Yankee Doodle Dandy, par exemple. Chaque studio avait son style à lui, ses contributeurs. Il reste beaucoup à redécouvrir.


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