Un homme d'affaires (Alberto Sordi) essuie le mépris de sa femme (Silvia Monti)
et de ses enfants lorsque ceux-ci découvrent qu'il est marchand d'armes.
Sans avoir le brio ni la puissance des meilleurs Dino Risi, Mario Monicelli
ou Luigi Comencini,
Tant qu'il y a de la guerre il y a de l'espoir
est une réussite, susceptible de plaire à tous ceux qui aiment le cinéma italien de la grande époque.
En premier lieu, le film n'ennuie jamais malgré ses 117 minutes.
Sordi réussit à mêler différents types d'humour: le burlesque, la satire, la caricature ou l'étude de mœurs. Il s'est bien entendu donné le rôle principal: celui de Pietro, marchand d'armes prêt à toutes les turpitudes pour écraser la concurrence et remporter le plus de marchés. Dans ce rôle d'italien debrouillard, baratineur et lâche, Sordi
n'a pas d'égal.
La réalisation est assez ordinaire mais Sordi a très bien utilisé les moyens mis à sa disposition. On appréciera particulièrement le contraste entre le décor italien où vit la famille de Pietro- Sordi
et les paysages sénégalais où le chef de famille exerce son activité professionnelle.
En somme, Tant qu'il y a de la guerre il y a de l'espoir n'a pas la beauté ni l'efficacité des grands titres de la comédie italienne mais c'est un film qui ne démérite pas pour autant grâce à un très bon scénario et à un acteur plus inspiré que jamais.
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