Forum - Scaramouche - Le plus beau film de cape et d'épée du monde !
Accueil
Forum : Scaramouche

Sujet : Le plus beau film de cape et d'épée du monde !


De Jarriq, le 27 juillet 2003 à 10:07
Note du film : 5/6

Copie sublime, Janet Leigh encore plus sublime et aucune déception après revision. Un "little big film".


Répondre

De Rik, le 3 octobre 2003 à 13:26
Note du film : 6/6

Il est parfaitement étonnant qu'un film aussi superbe ne soit pas encore sortie en DVD.

C'est un classique qui n'a que des qualités et que l'ont peu regarder à tout age de la vie.

Pour ma part, je scrute avec une impatience fébrile la sortie de ce film en DVD.


Répondre

De Impétueux, le 15 octobre 2004 à 20:17
Note du film : 6/6

Le plus beau duel de l'histoire du cinéma, non ?

Et la grande séduction de Stewart Granger, aussi superbe que dans Les contrebandiers de Moonfleet !


Répondre

De droudrou, le 7 février 2006 à 13:30
Note du film : 6/6

C'est un très beau film. C'est ce que l'on appelle du vrai cinéma. Si quelqu'un me dit qu'il s'est ennuyé à sa vision, là, je m'étonne beaucoup. Les images sont toujours chatoyantes. Et l'interprétation en est superbe. Il est un Stewart Granger qui, visiblement, s'est pris beaucoup de plaisir dans son personnage puisqu'il n'est pas sans me rappeler son interprêtation dans "César et Cléopâtre" des années 40 avec Vivien Leight. On comprend mal qu'une édition prévue en 2005 par la Warner Bros ne soit pas encore disponible. Il n'est aucune raison que "les Contrebandiers de Monfleet" soit disponible et que Scaramouche soit inconnu sur le marché. Ca ne se conçoit pas. Et les scènes finales… quelle virtuosité avant les divers dénouements…


Répondre

De droudrou, le 16 juin 2006 à 18:09
Note du film : 6/6

Toujours rien à l'horizon à la veille des prochaines grandes vacances ! Scaramouche Désiré !


Répondre

De droudrou, le 3 novembre 2006 à 17:07
Note du film : 6/6

Eh bien, c'est fait ! On nous l'annonce pour le 6 décembre, jour de la Saint Nicolas ! Pour ceux et celles qui n'y croyaient pas… (au père Saint Nicolas, un bon patron du Nord !). Et en collector, ce qui est mieux !…

"Noël ! Mâquis De Maine ! Where are You ?"


Répondre

De Impétueux, le 25 mars 2007 à 18:45
Note du film : 6/6

Je m'étais trouvé plutôt gonflé, il y a deux ans et demi, en déposant le message initial de ce fil de discussion, et en attribuant 5/6 à un film que j'avais vu cinquante ans auparavant, dans tout l'émerveillement qu'un petit garçon pouvait alors ressentir devant le grand Technicolor, le rythme, le mouvement, les décors fastueux, les costumes sublimes, la beauté des acteurs et des actrices.

Je me disais qu'une re-vision allait, comme c'est souvent le cas, remettre des choses en place et me contraindre à une révision d'autant plus déchirante qu'elle torpillerait un de ces souvenirs forts de la petite enfance avec qui l'on passe, quelquefois, toute une vie. (tiens, voilà une liste que l'on pourrait s'amuser à dresser : les plus grandes déceptions a posteriori d'une cinéphilie revisitée !)

Eh bien, non ! Mes émerveillements juvéniles n'étaient ni sots, ni excessifs, à un point tel que je me suis augmenté la note l'ai fait passer de 5 à 6, sans aucune hésitation.

J'évacue d'emblée le côté un peu niais, un peu artificiel de l'intrigue, conçue par Rafael Sabatini (1875-1950), présenté, sans doute un peu abusivement dans un des excellents suppléments de cette édition DVD comme un Alexandre Dumas italo-britannique. Il manque tout de même du souffle, de la puissance ; il est vrai que, dit-on aussi dans le supplément, la version muette de 1923 (présentée dans le DVD) est plus fidèle au roman et met en jeu davantage les aspects politiques et révolutionnaires (puisqu'on est dans ce film en 1788 ou 1789).

La version de 1952, celle dont je parle, précisément, celle de George Sidney est beaucoup plus visuelle, beaucoup plus chorégraphique et esthétisante, et ne place jamais la Révolution au centre du récit. André Moreau/Scaramouche (Stewart Granger) entre en conflit avec Noël de Maynes (Mel Ferrer) parce que celui-ci a tué son frère de lait et meilleur ami, Philippe de Valmorin (Richard Anderson), jeune pamphlétaire exalté d'idées nouvelles et non point par prise de conscience politique. Scaramouche est un hédoniste désinvolte, ami des femmes et des plaisirs, non un brûlant révolutionnaire… (Pour répondre à un questionnement de Droudrou, sur le fil de Marie Antoinette, cette mise de côté de toute accointance de Scaramouche avec les buveurs de sang, de type Robespierre, Marat ou Saint-Just me permet d'en suivre le cheminement avec autant de sympathie que s'il s'était agi, par exemple, des aventures de Sir Percy Blakeney, Le Mouron rouge, immortel héros créé par la Baronne Orczy, dont les exploits enchantèrent mon enfance, exploits voués au sauvetage des malheureux persécutés par les buveurs de sang précités).

De toute façon, cela se passe dans un cadre si féerique, si peu réaliste, si extérieur au mouvement tellurique qui va secouer la France et l'Europe qu'on ne retient que le combat de deux individus, que tout ne paraît pas opposer tant que ça, d'autant moins d'ailleurs qu'un de ces coups de théâtre dont sont friands les feuilletonistes révélera que Scaramouche et Maynes sont, en fait, demi-frères. Il y a chez l'un et l'autre la même race, la même élégance physique, le même courage… D'ailleurs si Maynes est d'une cruauté absolue, Scaramouche n'est pas un Robin des Bois défenseur de Veuve et de l'Orphelin…

Le film est une splendeur, un enchantement, un pur exercice esthétique où cadrages, décors, costumes, chorégraphies des duellistes concourent à une impression de plénitude, à la certitude de voir vraiment un de ces grands films mythiques qui ont durablement attaché au cinéma des générations d'admirateurs. La distribution est exemplaire : deux personnages masculins éblouissants, Stewart Granger et Mel Ferrer dont la beauté est encore accentuée par l'élégance de la tenue (y a-t-il une époque, en France et dans le monde où l'on se soit mieux habillé ?), deux héroïnes féminines dissemblables mais représentant l'une et l'autre une absolue féminité, Eleanor Parker, flamboyante, charnelle, et la très jeune Janet Leigh ravissante, réservée, amoureuse…

L'édition DVD est une merveille de restauration…éclairages, couleurs, qualité des suppléments…

Que c'est beau, le cinéma !


Répondre

De droudrou, le 26 mars 2007 à 07:47
Note du film : 6/6

Impetuous ! I know ! My face ! At 6 o'clock behind the cathedral !

A noter qu'il y a néanmoins dans ce film des éléments intéressants qui concernaient la vie d'une certaine aristocratie très proche de la royauté où les charges s'apparenteraient à superficialité qu'il convient d'occuper et qui valoriseraient celui à qui elles sont confiées. Notions qui peuvent peut être paraître excessives mais qui, néanmoins, participaient à ce climat de grand mécontentement.

A ce niveau, la psychologie des personnages apparaît relativement superficielle. Il n'y a guère d'états d'âme et Noël nous est réellement présenté comme un chat doté de qualités d'escrimeur hors-pair pour qui la fin de son adversaire après tout un jeu de passes est la conclusion d'une affaire quelque peu banale. Scaramouche rejoint les rangs de l'opposition uniquement dans la mesure où cette opposition va lui permettre de se confronter à son adversaire. Les réalités humaines, politiques et économiques sont bien ailleurs.

La question que je me suis souvent posée à la suite de ce film que j'aime beaucoup parce que techniquement très bien fait est de savoir le devenir de Scaramouche. La machine à tuer n'est pas encore lancée.

S'il rejoint un certain type d'idée, il ira (mais une étude historique est indispensable pour situer les dates) au côté d'un La Fayette prêter main forte aux insurgés Américains… mais, ensuite ?

La boutade finale qui nous fait apparaître un certain Bonaparte qui n'est pas encore Napoléon pourrait nous apporter une réponse quelque peu tendancieuse mais potentiellement possible… Mais là, nous sommes confrontés à une vision très Hollywoodienne des choses. On peut penser aussi que l'apparition de Bonaparte laisse présager très fortement le changement de régime. Pour le moins, trouver Eleanor Parker près du futur Empereur pourrait être un autre clin d'oeil à l'opportunisme si caractéristique des régimes et des changements de régimes politiques…

L'approche de notre ami Impétueux est intéressante. Pour ma part, ce qui va sérieusement augmenter le poids de mes lectures, il va me falloir trouver le roman qui a servi de base et s'il est comme les pavés écrits par Alexandre Dumas, ça augure quelques heures de lecture…

Il nous manquerait la vision de Jipi pour que Gaulhenrix et notre ami Jarriq puissent se déchaîner…


Répondre

De Impétueux, le 26 mars 2007 à 12:00
Note du film : 6/6

Scaramouche allant à la rescousse de La Fayette pour prêter secours aux Insurgents ? Non, non, c'est trop tard…le film se passe vers 88 ou 89 et il y a déjà quelques années que les Etats-Unis sont indépendants…

Et puis André Moreau/Scaramouche n'a qu'une envie : profiter de la vie et être heureux avec la belle Aline de Gabrillac (Janet Leigh) ; à mon avis, il sera une des victimes de la Loi des suspects, pour désinvolture et élégance, et entre août 1792 (massacre des Suisses aux Tuileries) et juillet 1794 (exécution de l'Incorruptible), il sera monté dans une charrette et se sera fait décapiter.

La République n'avait besoin ni de savants, ni d'hommes élégants, vous savez bien.

Quant à l'intervention finale, dans le film d'un Napoléon, qui n'est pas – physiquement – Bonaparte, c'est assez ridicule et ça ne pouvait fonctionner qu'aux yeux d'Américains ignares ; un supplément rappelle d'ailleurs que cette séquence ne fut pas, à l'origine, diffusée en France.


Répondre

De droudrou, le 26 mars 2007 à 12:29
Note du film : 6/6

Heureux homme : vous disposâtes de l'album complet… Hors le fait de l'avoir offert à mon puiné qui ne l'a toujours pas eu pour des raisons incombant aux services postaux (elle a bon dos la poste) je n'ai donc pas encore pu le voir et le revoir tel que vous en bénéficiâtes, ce me semblerait !…


Répondre

De starlight, le 26 mars 2007 à 13:28
Note du film : 5/6

Oui l'un des meilleurs films dans son genre… Une scène finale superbement filmée… le duel entre les 2 frères par ombres interposées sur les colonnes du château… Je suggère aux amateurs de "musique de film" de se faire un "petit plaisir"… Editeur Marco Polo – Ref/8.22.607 – Brandenburg Philharmonic Orchestra – Director Richard Kaufman – Vous avez les thèmes principaux de SCARAMOUCHE (musique de Victor YOUNG), mais aussi : THE KING'S THIEF (musique de Miklos ROZSA) – CAPTAIN BLOOD (musique de Erich Wolfgang KORNGOLD) – et LES TROIS MOUSQUETAIRES (musique de Max STEINER)… La prise de son est fabuleuse et l'écoute de cet album permet de se replonger dans ces films d'action mythiques…


Répondre

De droudrou, le 26 mars 2007 à 17:37
Note du film : 6/6

Une autre scène de duel extraordinaire et qui se reflète sur les murs du château : Errol Flynn – Les aventures de Robin des Bois – devenu modèle on la retrouvera à diverses sauces dont El Cid d'Anthony Mann et il me semble bien dans cette parodie qui reprend le combat à l'épée laser entre Saddam Hussein et je ne sais plus qui… (si mes souvenirs sont exacts…)


Répondre

De azurlys, le 10 décembre 2007 à 14:57

Remarque d'Impétueux exacte : le plan que l'on voit aujourd'hui avec un Napoléon qui semble hésiter à s'extirper de Bonaparte, ne figurait pas dans la version initiale sortie de France à l'origine. J'y vois plutôt un clin d'oeil, volontairement farfelu, plutôt d'une scène ridicule, mais ce n'est pas nécessairement opposable. Au reste, l'affaire se passe à la veille de la Révolution – témoin la scène du début au cours de laquelle Marie-Antoinette, Nina Foch, découvre un libelle anti-monarchiste dans un coffret – et en l'occurence, le personnage ne pouvait être que Bonaparte.

Lors d'une projection récente en salle – à Paris, en présence de Patrick Brion, responsable du Ciné-Club F3, qui adore ce film, j'ai fait constater le décalage entre la période présentée et les décors. Celà n'apparait pas immédialement tant le rythme de ce chef-d'oeuvre est trépidant, mais il semble que l'on ait voulu éviter l'emploi de décors plus conformes à l'époque XVIIIem siècle. Le théâtre ou a lieu l'exceptionnel scène du duel, que mentionnent, ici, plusieurs intervenants, se réfère plutôt a un style XIXem, vaguement balzacien. Sur scène, les acteurs, le rideau de fond, les costumes (Steward Granger, et Eleanor Parker, tutu sombre, collant violemment coloré, ou l'inverse, je ne sais plus, caremment "années cinquante") était impensables dans un spectacle à l'époque de Louis XVI. La salle du théâtre proprement dite, utilisée maintes et maintes fois (Tous en Scene, Donnez-lui sa chance, et bien d'autres…) se devait être d'un style suffisemment diffus. Les baignoires, couloirs et escaliers, conçus spécialement, sans doute, pour le duel, poursuivaient le même but.

Erreur que tout celà ? Que nenni ! Je crois pour ma part à une volonté affichée de ne pas dérouter le spectateur moyen américain, mal informé, c'est le moins que l'on puisse dire, sur notre Histoire. En lui présentant des décors et costumes de styles variables, incertains, mais généralement postérieurs à l'époque concernée, on évitait le dépaysement du public. C'est éclatant dans les "Trois Mousquetaires" de 1948, dans lequel le "boudoir" – qui n'existait pas encore sous Louis XIII – est étouffé par une abondance de tentures drapées qui dissimulent les murs, la cantonnière aux "choux" d'étoffe autour de la cheminée – montre un décor balzacien qui n'a rien à voir avec l'époque en question, et glisse de deux siècles en avant ! En somme, contre toute attente, Milady est chez Madame de Maufrigneuse…

Pour en revenir à "Scaramouche" excellente réussite d'après un médiocre roman de R.Sabatini et Impétueux à raison de souligner la très contestable comparaison avec Dumas. Rythme, mystères, panache, ni figurent pas, ou bien peu, et notre cher Alexandre n'a pas d'inquiétude à avoir – sauf celle de s'em… au Panthéon, alors qu'il ne voulait à aucun prix sortir de son cimetière ! Mais ceci est une autre histoire, comme le disait Kipling ! On peut affirmer sans erreur, que le film de George Sydney est très sensiblement supérieur au roman dont il s'inspire.

Notons que le DVD respecte scrupuleusement le magnifique Technicolor de l'époque – authentiquement d'époque ! – et j'ajoute, pour l'anecdote, que Nina Foch, dans la seule scène qui lui est consacrée, avec Mel Ferrer, porte la même robe, soigneusement conservée par les studios, que celle arborée par Norma Sherer dans la "Marie-Antoinette" de Van Dick de 1932 ! Elles avaient, l'une et l'autre le même mannequin ! Le sens de l'économie a ses vertus…


Répondre

De azurlys, le 16 février 2008 à 13:56

Comme on est jamais si bien servi que… je me réponds à moi-même, au risque de paraître un peu envahissant, pour ajouter à propos de ce lumineux chef-d'œuvre "Scaramouche", version de Georges Sydney, de 1952, que l'exemple indiqué plus haut d'une courte séquence de fin ou Lénore (Eléanor Parker) s'éloigne vers le fond du décor en compagnie d'un certain… Bonaparte, coupé lors de la première sortie du film à l'époque, et rétablie depuis, y compris dans le DVD, n'était pas la seule à avoir été évacuée ! Il était pourtant anodin et amusant ce plan de conclusion en forme de clin d'œil, mais il n'a pas résisté aux regards sourcilleux des distributeurs des années cinquante, sans que l'on sache trop pourquoi. Il y a d'autres exemples :

Il semble qu'a la suite de l'humiliation du marquis de Mayne par André Moreau à la suite de ce duel spectaculaire dans le théâtre, (je cite)"…le marquis est pris à parti par la foule de révolutionnaires et est obligé de se défendre, et seul André Moreau se battra à ses cotés." (cité par…? sur www.sancho-asia.com, mais on peut l'atteindre par "Scaramouche" et "Georges Sydney"). Considérés comme superflus, quelques plans furent ainsi retirés du montage. Cela évitait de voir l'arrogant de Mayne mourir dans les bras de son (demi)-frère. Quand on voit le film, la séquence au cours de laquelle la vibrante et sensuelle Lénore avoue indirectement son amour à André Moreau, sur le théâtre plongé dans la semi-obscurité, en lui enjoignant de partir, vite, très vite, rejoindre celle qui l'attend (Aline), on a là une scène de respiration feutrée et apaisante puisqu'elle amorce le final en forme de feu d'artifice (le bouquet piégé, et le départ de Lénore, déjà consolée, avec Bonaparte) beaucoup plus appropriée que des plans inutiles sur la mort du marquis de Mayne, qui n'auraient pu qu'alourdir le propos. Dira-t-on assez les vertus d'un montage habile ?… Ce n'est pas toujours le cas, mais ici la version adoptée fut sûrement la plus heureuse.

Itou pour la très élégante Nina Foch – qui travaille toujours malgré ses presque quatre vingts ans – que l'on voit descendre d'un carrosse, l'œil vif et le sourire éclatant – dans un plan qui figure dans la bande annonce, mais n'a pas été retenu au montage. La dite bande annonce figure dans les suppléments du DVD.

Voilà qui est dit,(mais était-ce bien utile), et merci de votre lecture.


Répondre

De Torgnole, le 30 mars 2009 à 14:04
Note du film : 5/6

Du bon cinéma hollywoodien, les décors, les couleurs, les acteurs, les actrices, tout brille, tout est somptueux, on pourrait même bouffer sur les pavés parisiens, tout semble alors peut-être un peu trop naïf et irréel par moment mais ce reproche n'est pas légitime car le but d'un vaudeville n'est pas d'être réaliste mais plaisant. A voir comme un joli conte d'aventure, un pur divertissement, propre, léger et carré, qui n'ennuiera sûrement pas son spectateur. Certes, les coups de théâtre et situations comiques sont parfois un peu exagérés et faciles (la première improvisation de Scaramouche sur scène, par exemple) mais certains passages sont hilarants, je pense aux séquences répétées des provocations suivies des duels au pré aux clercs. Quand au clin d'œil Bonaparte, je le trouve en parfaite adéquation avec le reste du ton employé dans le film, une bonne farce destinée à diluer le sirop du happy end précédent.


Répondre

De vincentp, le 13 septembre 2010 à 23:12
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Revu avec plaisir… Tout est parfait. Tout à été dit, dans les suppléments du film ou par les contributeurs qui me précèdent. Un hymne à la vie et à la liberté. Perfection des plans, des décors, des costumes, des dialogues ou de la mise en scène, propulsant ce récit à toute vitesse. Certaines vues (comme celle en plongée sur la scène de bal) sont magnifiques.Et comme indiqué dans les suppléments, on observe de nombreuses scènes ou l'on voit des personnages regarder d'autres personnages -ceci impliquant le spectateur-. Drame et comédie sont parfaitement imbriqués, les quatre personnages (tous excellents) permettant de croiser ces deux aspects… Mel Ferrer me fait penser à Claude Rains, qui joua à plusieurs reprises des "méchants" pathétiques et finalement sympathiques.

Mais à la place de Scaramouche, j'aurais plutôt choisi Eleanor Parker !


Répondre

De jeff94, le 22 septembre 2015 à 17:42
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Je vois que tout a été dit admirablement sur le plus grand film de cape et d'épée du cinéma . Dommage qu'un acteur comme Stewart Granger fut autant démérité , il avait sa place avec les rois du film d'aventure tel que Errol Flynn et Clark Gable.

L'acteur a toujours avoué sa préférence pour le théâtre.il déclara en ce qui concerne sa carrière cinématographique il est fort sévère avec lui meme « J'ai joué dans une quantité de films, » confiait-il en 1970 dans une interview à un grand hebdomadaire américain « certains exécrables, d'autres supportables. Mais je n'ai jamais fait un film dont je sois fier… ». ce n 'est pas notre avis mrs Granger.


Répondre

De droudrou, le 26 février 2017 à 15:16
Note du film : 6/6

Par hasard, j'ai trouvé sur Internet un article qui complète les diverses interventions des uns et des autres quant au final de ce film :

Trois fins ont été tournées. La première est tragique, comme celle du roman : dans le rues, la population se soulève et de Mayne est assassiné par la foule en colère, malgré l’aide d’André qui défend son demi-frère l’épée à la main. Intimidée par le maccarthysme, la toujours prudente MGM se rétracte et évacue toutes les scènes de révolution, dont les slogans auraient un relent de marxisme (une fin dont seules subsistent des photos retrouvées par Patrick Brion) au profit d’un dénouement plus enjoué. En fait, depuis «?The Black Book / Reign of Terror?» d’Anthony Mann (1949), Hollywood a banni la Révolution française des écrans, et ce pour plusieurs décennies.

Dans la deuxième fin, on trouve André au lit avec sa nouvelle épouse Aline, la foule l’appelle de la rue?: «?On va prendre la Bastille, rejoins-nous?!?», il répond «?J’ai mieux à faire?!?» et referme la fenêtre…

La fin choisie en définitive se clôt par le mariage d’André et d’Aline. La comédienne Léonore (magnifique Eleonore Parker) assiste au cortège nuptial depuis sa fenêtre. Délaissée, elle se tourne alors vers son nouvel amant, un jeune officier à l’avenir prometteur?: Bonaparte (en costume d’empereur, alors que nous sommes en 1789?!). Ce gag final sera coupé lors de la première exploitation du film en France.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0039 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter