Ce petit monde n'a pas tout à fait tort car une partie des succès du professeur est due à l'influence subtile et magique de sa femme qui, au cours d'un séjour à la Jamaïque, a été initiée à la magie noire et la pratique depuis lors au meilleur bénéfice du couple. Cela étant, lorsque le rationaliste Norman découvre inopinément le pot aux roses, il s'exaspère et exige que sa femme et lui brûlent tous les colifichets, racines, poudres, pierres, urnes emplies de cendres de cimetières, pattes de bestioles, feuilles, tout le matériel de sorcellerie dans la cheminée. Ça ne rate pas : dès l'holocauste accompli, les ennuis commencent !
Ce qui n'est pas mal du tout, ce sont les variations de l'intrigue, qui ondule et se complique au fur et à mesure du déroulement du film. Norman va devenir la victime de forces infernales et va tout faire pour s'en libérer, tout en sauvegardant la femme qu'il aime et alors même que les catastrophes commencent à s'abattre sur lui : une de ses étudiantes, Margaret Abott (Judith Stott) l'accuse de l'avoir violée, le petit ami de la fille le menace d'un revolver, des catastrophes naturelles, se succèdent chez lui : orage violent, appels de téléphone sidérants, coups brutaux donnés à sa porte…À partir de quel moment comprend-on que le pire des démons n'est pas celui qu'on pense ? À partir de quand saisit-on que Flora Carr (Margaret Johnston), qui est quelque chose comme la directrice du collège et qui est absolument magnifique (et déjà repérée dans Monsieur Ripois de René Clément)
possède bien plus de cordes à son arc que la malheureuse Tansy, qui ne demeure, en matière de magie noire, qu'un pauvre amateur ?
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