C'est une production plutôt modeste et routinière. Le scénario est conventionnel et prévisible.
Un Marshall se retire de Tombstone, la ville où il officiait, pour se retirer à Cottonwood dans un ranch qu'il retape. Mais la situation à Cottonwood, cité sans foi ni loi, va l'inciter à reprendre les armes. Toutefois quelques idées originales parsèment le recit: on voit ici le personnage principal s'adonner aux tâches ménagères et à la tapisserie durant sa courte période de retrait.
Pourtant on peut considérer Quand la poudre parle comme une authentique réussite. On ne s'ennuie pas une minute grâce à une réalisation sans bavure, un montage dynamique et à une durée de 1h16. Dommage que Hollywood ait perdu ce sens de la concision. La bagarre finale est une scène d'action très réussie.
Malgré les moyens limités, les décors et costumes sont réussis et mis en valeur par un technicolor resplendissant.
Quand la poudre parle n'a pas la stature d'un classique du genre mais c'est un divertissement agréable qui remplit donc parfaitement son contrat.
L'un des derniers films passés dans La dernière séance, fin 1998.
A ne pas confondre avec quand parle la poudre !
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