Hélas le résultat est décevant en raison des déficiences du scénario et de la mise en scène.
Le récit n'est guère intéressant. Tony CurtisAu lieu d'un Billy Wilder ou d'un bon faiseur italien, derrière la caméra se trouve Franz Antel, le "Emile Couzinet
du Danube", pour reprendre l'expression de Christophe Bier, spécialiste de la comédie polissonne bavaroise. L'un de ses rares films connus ici est une version assez plate de La tour de Nesle qui avait le mérite de donner à Jean Piat l'un de ses rares rôles important au cinéma. Antel est crédité ici sous le nom de François Legrand, preuve que dans les années 70 se doter d'un pseudonyme français était quelque chose d'assez chic.
13 femmes pour Casanova est donc une grosse farce assez médiocre mais point désagréable grâce à son casting, ses décors, ses costumes, sa photographie, quelques idées réussies, un érotisme bienvenu, l'humour d'un Tony Curtis
qui passe le film à s'auto-parodier et surtout le sentiment qu'une telle production hétéroclite ne pourrait pas voir le jour aujourd'hui malgré ses qualités voire ses audaces. Et c'est déjà pas mal.
Une manière de plaisir coupable.
Sans doute une bonne idée de comédie de l'époque encore une fois mal exploitée par les scénaristes, dans le même cas Dracula père et fils est hélas également oubliable… et oublié…
Page générée en 0.0036 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter