Le masque d'or est à mi-chemin entre le film d’aventures exotiques et le fantastique typique de ce que produisait la MGM dans les années 30 (Les poupées du diable, Les mains d'Orlac, La marque du vampire).

Ce n'est autre qu'une adaptation de la série des Fu-Manchu de Sax Rohmer. Ce Fantomas asiatique, incarnation du "péril jaune" est interprété idéalement par Boris Karloff.

Etrangement Le masque d'or n'appelle pas une infinité de suites contrairement aux romans de Rohmer. Le récit est rigoureux, carré et la fin n'est pas "ouverte".

La mise en scène est honnête. L'ensemble reste divertissant 70 ans après et les supplices, aujourd'hui anodins, firent délirer certains cinéphiles.

Mais on signalera surtout de fabuleux décors, assez uniques dans l'histoire du cinéma par leur variété et leur beauté.

Un petit classique toujours agréable qui reste sans doute la meilleure adaptation de Fu-Manchu au cinéma.