Il est difficile de lui donner complètement tort tant cette histoire d'amour entre un homme marié et cette vénus au vison n'a pas grand intérêt. En outre les seconds rôles sont ternes et la musique est peu mémorable.
Ceci dit, l'ensemble se laisse regarder en raison de sa beauté plastique, typique de la Metro Goldwyn Mayer des années 50-60: la photo de Joseph Ruttenberg et les décors sont très beaux de sorte que le cinéphile amateur de l'âge d'or d'Hollywood s'embarquera volontiers dans ce film mineur. Daniel Mann n'est pas Vincente Minnelli mais certaines séquences constituent de franches réussites: ainsi l'introduction, presque muette, ou la fin, d'un pessimisme qui jure avec l'ensemble du métrage.
En somme La Vénus au vison est une "oeuvrette" à recommander aux admirateurs de Elizabeth Taylor.
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